Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

15 oct. 2011

Cancer du sein

Octobre a été désigné comme le mois de la sensibilisation du cancer du sein.  J'ai passé la plupart de ma vie à Genève et à Long Island dans l'État de New York, qui sont parmi les endroits avec un taux de cancer du sein le plus élevé au monde. J'ai moi-même été traitée pour un cancer du sein. Le taux à Genève est en fait un sur huit, et certains médecins disent que c'est une personne sur six, avec de plus en plus de jeunes femmes touchées. Le cancer du sein est la principale cause de décès à Genève pour les femmes âgées entre 40 et 50 ans. L'année dernière, les autorités suisses ont affirmé que le taux de cancer du sein était une personne sur dix.

Les ligues nationales du cancer aux Etats-Unis et en Suisse continuent de dire que le vieillissement, une mauvaise alimentation, manque d’exercice, la consommation d'alcool, le tabagisme, et les gènes sont les principales causes du cancer, alors qu'en réalité 70 à 75 pour cent des cancers sont causés par la dégradation de l'environnement.  Mon article ci-dessous a été publié le 4 Octobre 2010 dans la Tribune de Genève, journal principal de Genève.


Cancer du sein 

Ce mois-ci, le jet d'eau est illuminé de rose pour nous rendre plus conscients du cancer du sein qui, en Suisse, touche une femme sur dix.  En fait, en Suisse, bien que le taux de mortalité des cancers soit plus bas que dans l'Union européenne, l'incidence est plus élevé, pas seulement à cause d'un programme de dépistage efficace, de l'âge, de mode de vie, ou de l'alcool et le tabagisme.   Nous dépensons d'énormes sommes d'argent pour traiter cette maladie, et beaucoup moins pour chercher les causes.  Ce sont les fabricants de médicaments et de l'équipement médical, les hôpitaux et les médecins qui gagnent plus que nous, car chaque année, 1300 patientes meurent du cancer du sein en Suisse.  Chaque jour, nous sommes assaillis par des substances toxiques qui se trouvent dans nos aliments, dans l'air, dans les produits cosmétiques et de nettoyage, dans les objets de technologie comme les portables.  Il faut être plus conscient de cette pollution environnementale pour mettre plus de pression sur les fabricants des produits toxiques afin de développer des produits moins polluants et sur le gouvernement pour les bannir.  Comme consommateurs, nous pouvons être mieux informés pour faire des choix plus sains (comme acheter bio) et demandons à nos législateurs d'agir dans l'intérêt de notre santé et de l'environnement.  

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