« Dans une série d'expériences, c'est toute la capacité d'organisation de la colonie [de fourmis] qui s'est vue affectée. Sous l'effet des ondes, les fourmis ne suivent que très peu leur phéromone de piste, viennent à peine sur des aires marquées de leur phéromone et s'orientent mal vers leur phéromone d'alarme. Par ailleurs, soumises aux ondes, les fourmis ne recrutent pas de congénères et sont incapables de rentrer au nid après avoir trouvé de la nourriture.
« Au terme de l'une et de l'autre de ces séries d'expériences, les sociétés s'étaient détériorées : les fourmis marchaient avec difficulté, mangeaient peu, mourraient ; les larves ne se développaient plus et même les reines mourraient. Une situation qui n'est pas sans rappeler le déclin de ruches d'abeilles souffrant du CCD (Colony Collapse Disorder) observé actuellement à l'échelle mondiale.» Les résultats se confirment pour les protozoaires. Placés à proximité d'un GSM en état de communication, ils se déplacent mal et gonflent. Tous ces dysfonctionnements pourraient provenir de dégâts survenus aux membranes cellulaires, d'après l'étude. Le président de Teslabel enfonce le clou sur les résultats « accablants » de l’expérience. « L’homme comprendra-t-il trop tard ? » , interroge Jean-Luc Guilmot. Pour la chercheuse Marie-Claire Cammaerts, l’impact des ondes sur la membrane cellulaire des fourmis et protozoaires prouve que le système nerveux de l’être humain, constitué de cellules similaires, peut également être affecté. |