Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

30 mars 2022

Selon une étude, les rayonnements de la 5G provoquent des symptômes du “syndrome des micro-ondes”

Selon une étude, les rayonnements de la 5G provoquent des symptômes du “syndrome des micro-ondes”
Children's Health Defense, 10 mars 2022

Dans la première étude de ce type, des chercheurs suédois ont constaté que les rayonnements de la 5G provoquent des symptômes typiques du "syndrome des micro-ondes". L'étude, publiée dans la revue Medicinsk Access, a également confirmé que les rayonnements non ionisants, même à des niveaux bien inférieurs aux niveaux autorisés par les autorités, peuvent causer des problèmes de santé.

Dans la première étude de ce type, des chercheurs suédois ont constaté que les rayonnements de la 5G provoquent des symptômes typiques du “syndrome des micro-ondes“.

L’étude, publiée dans la revue Medicinsk Access, a également confirmé que les rayonnements non ionisants – même à des niveaux bien inférieurs aux niveaux autorisés par les autorités – peuvent causer des problèmes de santé.

29 mars 2022

Téléphones portables canadiens dangereux : la liste enfin communiquée !

Téléphones portables canadiens dangereux : la liste enfin communiquée !
par Equipe Phonegate 29 mars 2022

Il aura fallu attendre deux ans avant qu’Innovation, Science and Economic Developpemt Canada (ISED) transmette à notre correspondante locale, Sharon Noble, la liste des niveaux de débit d’absorption spécifique (DAS) des téléphones portables canadiens dangereux testés entre 2016 et 2021.


C’est donc une nouvelle victoire pour Alerte Phonegate, notre ONG à vocation internationale, ainsi que pour le Dr Marc Arazi qui a révélé le scandale en 2016. Nos chaleureux remerciements vont à Sharon Noble, dont la ténacité a enfin permis la communication de ces données importantes.

Transmission d’une liste de 90 smartphones contrôlés par les 
autorités canadiennes

18 mars 2022

Mobi-kids : Un quatrième expert, le japonais Masao Taki, dissimule lui aussi ses conflits d’intérêts

Mobi-kids : Un quatrième expert, le japonais Masao Taki, dissimule lui aussi ses conflits d’intérêts
par Equipe Phonegate 17 mars 2022

Masao Taki, expert japonais est le quatrième auteur de l’étude Mobi-kids [qui analyse l’impact du téléphone sans fil sur le risque de tumeur du cerveau pour les jeunes] à n’avoir pas, lui non plus, déclaré ses potentiels conflits d’intérêts avec l’industrie de la téléphonie mobile, ni d’ailleurs son appartenance, jusqu’en 2008, à l’ICNIRP.


Après l’expert français Joe Wiart qui, comme quatre autres employés, travaillait au cœur stratégique de l’étude pour l’opérateur Orange ; après le scientifique canadien Daniel Krewski qui, lui, omet de signaler plus de 1,5 million d’euros de financements des industriels de la téléphonie mobile ; et après l’ingénieure coréenne Ae-Kyoung Lee qui au sein de l’organisation « Electronics and Telecommunications Research Institute (ETRI) participe aux centaines de millions de dollars de royalties générées avec des industriels comme le fabricant de smartphones Samsung, eh bien ce nouveau manquement du Japonais Masao Taki à l’éthique scientifique pose clairement la question de la transparence des informations transmises par certains auteurs de l’étude Mobi-kids.

Suisse : Antennes à l’enquête à Échallens «On autorise la 5G comme on a autorisé la cigarette ou l’amiante»

Antennes à l’enquête à Échallens
«On autorise la 5G comme on a autorisé la cigarette ou l’amiante»
par Sylvain Muller, 24heures.ch, 18 mars 2022

Spécialiste de l’électrosmog, Olivier Bodenmann explique pourquoi il s’oppose à un projet d’envergure à Échallens en particulier et à cette nouvelle technologie en général.

Trois opérateurs et neuf antennes doubles de téléphonie mobile, capables d’atteindre une puissance maximale de 18’000 W. C’est le projet mis à l’enquête jusqu’au 27 mars prochain au sommet du centre collecteur de céréales d’Échallens. «C’est énorme et, pour moi, c’est une première dans un village!» commente Olivier Bodenmann, spécialiste des questions d’électrosmog.

(Photo): L’ingénieur électricien EPFL Olivier Bodenmann devant les antennes du centre collecteur d’Échallens. 
PATRICK MARTIN/24HEURES

Doublement concerné puisque également habitant du bourg, cet ingénieur EPFL en génie électrique explique pourquoi il a adhéré au collectif Stop 5G Échallens et, surtout, pourquoi ses constats scientifiques l’ont convaincu de s’opposer au développement de cette technologie.

15 mars 2022

Suisse : Faut-il un moratoire sur la 5G? - Le Conseil national examine le 16 mars trois initiatives issues de Genève, du Jura et de Neuchâtel.

Après les États en décembre, le 16 mars 2022, le National refuse à son tour trois initiatives de cantons romands demandant de suspendre le déploiement du réseau 5G millimétrique en Suisse. Voir : "Le Parlement balaie le moratoire sur la 5G".

Faut-il un moratoire sur la 5G? Donnez-nous votre avis
par Patrick Monay, Tribune de Genève, 15 mars 2022

Le Conseil national examine ce mercredi [16 mars 2022] trois initiatives issues de Genève, du Jura et de Neuchâtel. Elles demandant de freiner le développement des réseaux mobiles.

(Photo) : Deux techniciens installent une antenne 5G sur un mât situe sur le toit d’un immeuble de Chêne-Bougeries (GE), le 5 avril 2019. La 5G millimétrique, qui permet une puissance nettement supérieure à la 4G, n’est cependant pas encore utilisée en Suisse. KEYSTONE

Il faut établir un moratoire sur le déploiement de la 5G millimétrique en Suisse. C’est la conviction de la majorité des députés du Grand Conseil genevois, qui ont adressé une initiative cantonale en 2020 aux Chambres fédérales. Le Conseil national doit se prononcer ce mercredi à ce sujet. Un débat accéléré, en procédure écrite, qui abordera simultanément deux autres initiatives, déposées par les cantons de Neuchâtel et du Jura, exigeant un tel moratoire.

11 mars 2022

Mobi-kids : révélations des conflits d’intérêts de l’experte coréenne Ae-Kyoung Lee

Mobi-kids : révélations des conflits d’intérêts de l’experte coréenne Ae-Kyoung Lee
par Equipe Phonegate 10 mars 2022

Ae-Kyoung Lee, ingénieure Coréenne ayant contribué à l’étude Mobi-kids qui analyse l’impact du téléphone sans fil sur le risque de tumeur du cerveau pour les jeunes, n’a pas déclaré ses potentiels conflits d’intérêts avec l’industrie de la téléphonie mobile. Après l’expert français Joe Wiart qui, comme quatre autres employés, travaillait pour l’opérateur Orange, et le scientifique canadien Daniel Krewski qui, lui, omet de signaler plus de 1,5 million d’euros de financements des industriels de la téléphonie mobile, cette nouvelle entorse à l’éthique scientifique jette un voile de plus en plus sombre sur les résultats de cette étude.

Pour rappel : lors de la publication de l’article Mobi-kids fin décembre 2021 dans Environment International, les auteurs avaient « oublié » de faire paraître la partie consacrée aux conflits d’intérêts. C’est notre intervention auprès de madame Elisabeth Cardis, coordinatrice de l’étude, qui a permis de rectifier ce grave manquement à la transparence (on lira notre communiqué sur le site Alerte Phonegate).

3 mars 2022

Etude Mobi-kids : Les portables sont sûrs pour les enfants, affirme une étude contestée

Les portables sont sûrs pour les enfants, affirme une étude contestée
par Magali Reinert (Reporterre), 1er mars 2022, Mis à jour le 3 mars 2022

CCO/Maxpixel
L’étude internationale Mobi-kids conclut à l’absence d’effets des téléphones portables sur les tumeurs du cerveau des jeunes de 10 à 24 ans. Restée confidentielle, cette bonne nouvelle est affaiblie par une méthodologie attaquable.

Les résultats étaient attendus depuis 2016. L’étude Mobi-kids sur le risque de cancers du cerveau chez les jeunes lié aux téléphones mobiles a finalement été publiée en décembre 2021 dans Environment International. Une sortie restée particulièrement discrète pour une étude internationale de cette envergure : quatorze pays et un financement de 6 millions d’euros, dont 60 % par l’Union européenne. « C’est la plus grande étude de ce type sur la relation entre l’exposition aux champs électromagnétiques des téléphones sans fil et les tumeurs cérébrales chez les jeunes », confirme Brigitte Lacour, une des autrices de l’étude qui dirige le Registre national des tumeurs solides de l’enfant.