Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

24 janv. 2014

Comment les lobbies nous font croire qu’il n’y a pas de problème avec les ondes électromagnétiques

Comment les lobbies nous font croire qu’il n’y a pas de problème avec les ondes électromagnétiques
par Marie Astier, Reporterre, 23 janvier 2014

L’Assemblée nationale examine aujourd’hui une proposition de loi sur l’exposition aux rayonnements électromagnétiques produits par les téléphones portables et autres wifi. Une proposition très faible dans un domaine où le poids des lobbies est particulièrement pesant. Enquête.

Petit à petit, les preuves s’accumulent. En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer a classé les ondes électromagnétiques dans le groupe des"agents peut-être cancérigènes pour l’homme". En 2012, le rapport "BioInitiative", au terme de l’étude de plus de 1 800 publications sur ces ondes, a conclu que "les effets biologiques [en] sont établis", même "à des niveaux d’exposition très bas". En octobre 2013, en France, le rapport de référence pour les décideurs a été réactualisé par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire). Il indique qu’il n’y a pas "d’effet avéré" des ondes sur la santé humaine... Mais il recommande quand même la prudence, notamment de limiter l’exposition des enfants aux téléphones portables.

"Les ondes, on ne les voit pas, on ne les entend pas, on ne les sent pas", répète Janine Le Calvez, présidente de l’association Priartém. Facile, donc, de nous faire douter qu’il n’y a pas de problème avec ce phénomène physique pourtant bien réel...

15 janv. 2014

Nouvelles de Genève : Il mise sur une puce pour nous protéger des ondes

Jacques Surbeck (2ème à gauche) au Salon international des
Inventions de Genève, 2011
Il mise sur une puce pour nous protéger des ondes
 par Richard Etienne, Tribune de Genève, 13 janvier 2014

A 84 ans, Jacques Surbeck est convaincu que son invention trouvera enfin le succès commercial qu’elle mérite

Des puces autocollantes pour se protéger de la nocivité des ondes émises par les téléphones portables.  Voici ce que propose depuis 2011 l’entreprise genevois SEIC SA.  Ses ventes ont longtemps stagné mais depuis peu elles sont en forte hausse.  « Nous en avons écoulé des milliers ces derniers mois », affirme Jacques Surbeck, fondateur de la société.

Les pastilles de couleur verte sont proposées dans certaines pharmacies et sur Internet.  La PME en exporte toujours plus vers la France, l’Allemagne, dans les pays du Golfe et outre-Atlantique.  Près de 20'000 puces, dites EMF-BioShield, se sont écoulées depuis 2011, quand elles ont été commercialisées pour la première fois.  Ce chiffre pourrait augmenter en 2014 : « Des contrats importants dans la Communauté européenne, aux Etats-Unis et dans des pays arabes sont actuellement négociés », se réjouit Jacques Surbeck.  Les études qui mettent en garde contre l’exposition aux champs magnétiques commencent en outre à faire couler l’encre.  « Autrefois, les rayons X ont tué beaucoup de radiologues, qui sont désormais protégés par un tablier de plomb.  Les gens commencent à comprendre que la scénario se répète aujourd’hui avec d’autres ondes », lance Jacques Surbeck.

9 janv. 2014

Quand le vase déborde : l'intolérance aux ondes

L'oncologue
Dominique Belpomme
"Comme le tabagisme ne causera pas de maladie cardiorespiratoire chez tous les fumeurs, l’exposition quotidienne aux radiofréquences émises par des antennes et des appareils sans fil... , n’entraînerait pas des problèmes de santé graves, à court ou à long terme, chez tous les individus. Mais l’absence de symptômes aigus n’indique pas que leur corps n’en souffre pas et que le vase n’est pas à la veille de déborder."

Quand le vase déborde : l’intolérance aux ondes
par André Fauteux, Editeur et Rédacteur en chef,
Maison du 21e siècle,  9 janvier 2014

La vie de Brigitte a basculé le 25 janvier 2012. « J’ai ressenti une explosion dans ma tête. J’ai été prise de vertiges qui m’ont fait tomber par terre. Mon cœur palpitait tellement que je pensais que je faisais un arrêt cardiaque. C’est une semaine plus tard, en parlant à ma propriétaire, que j’ai découvert que les trois compteurs électriques de notre immeuble avaient été changés chez elle, sous mon appartement. J’ai ressenti ces douleurs intenses au même moment où les compteurs intelligents ont été installés à mon insu », relate Brigitte, qui habite le quartier montréalais de Villeray, l’un des premiers sélectionnés par Hydro-Québec pour recevoir les compteurs nouvelle génération émetteurs de radiofréquences (RF).

7 janv. 2014

Les techniciens qui installent les antennes 4G pourraient mettre leur santé en danger

Ondes électro-magnétiques : Les techniciens qui installent les antennes 4G pourraient mettre leur santé en danger
Basta Mag, 2 décembre 2013

Malheureusement ces salariés appartiennent à des entreprises sous-traitantes qui n’ont même pas de CHS-CT.

Les quatre opérateurs de téléphonie mobile ont mis les bouchées doubles avec le lancement de la 4G, qui permet de surfer sur Internet en haut-débit depuis son téléphone mobile, l’installation de nouvelles antennes se multiplie. Problème : les techniciens du secteur, souvent salariés d’entreprises sous-traitantes, semblent délaisser les consignes de sécurité au détriment de leur santé. Sous la pression des donneurs d’ordre, les risques augmentent, alors que la réglementation sur la protection des travailleurs reste inadaptée.

« On a souvent des maux de tête, certains de nos collègues se sont mis à saigner du nez en travaillant, sans savoir vraiment pourquoi », témoigne un technicien, sous-traitant d’Orange, qui s’apprête à monter des « antennes panneaux » 4G sur un mât d’une vingtaine de mètres, au sommet d’un stade de foot. « Je ne ferai pas ce métier toute ma vie », ajoute-t-il, inquiet des risques que peuvent représenter les émissions d’ondes de ces antennes relais.