Le smartphone n'a pas sa place à l'école
L'Edito de Grégoire Nappey, Rédacteur en chef, Le Matin, 12 décembre 2017
gregoire.nappey@lematin.ch, Twitter @6GNappey
Grégoire Nappey |
J'étais à cette séance. Et cette réponse m'a choqué. Certes, dans la classe en question, seuls trois enfants sur vingt n'ont pas de smartphone, ni de téléphone portable basique. Proportion qui me paraît tout à fait inadéquate à cet âge, ce que semblent appuyer les spécialistes. Mais la responsabilisation des élèves à une bonne organisation de leur travail peut-être se limiter à la facilité d'un messagerie?
Il existe des expériences pertinentes d'intégration des smartphones ou de tablettes, mais aussi d'applications, dans le cursus scolaire. Il ne faut pas non plus nier la réalité. Ces appareils et outils ont pris possession de nos vies, pour le meilleur et pour le pire. Les enfants le savent bien, eux qui voient les plus grands scotchés dessus.
Mais si l'école démissionne si tôt, en laissant faire la technologie au lieu de se l'approprier pour un usage intélligent à un âge adéquat, elle rate sa mission. Dans le même esprit, interdire les téléphones aux élèves dans l'enceinte de l'école peut paraître excessif et difficile à mettre en pratique, mais c'est sûrement par là qu'il faut passer pour remettre les choses à leur place, jusqu'à un âge limite à définir, les smartphones n'ont rien à faire dans le préau et dans les classes.
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