"Plusieurs médias américains font état du lancement d'une action collective par le cabinet d'avocats Fegan Scott LLC contre Apple et Samsung suite aux révélations du Chicago Tribune. En France nous avons depuis mi-avril 2019 lancé les deux premières actions pénales et collectives via le Consortium d'avocats du #Phonegate Elias Bourran V pour Verdict contre les fabricants Xiaomi et Nokia.
Voici le texte (en anglais) de 44 pages de l'action collective contre Apple et Samsung :
https://www.scribd.com/document/422976960/RF-Exposure-Class-Action
Trop d’ondes ! La liste des smartphones pris en faute
par Benjamin Douriez, 60millions-mag.com, 21 août 2019, mis à jour le 22 août 2019
iStock/Goja1 |
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) est en charge des contrôles sur ce sujet. Selon notre décompte, en l’espace d’un an et demi, elle a épinglé dix-sept modèles pour non-respect du débit d’absorption spécifique (DAS) autorisé.
Une liste trop confidentielle
Bien que publics, ces rappels à l’ordre des fabricants de smartphones parviennent rarement aux oreilles des utilisateurs, faute d’être suffisamment relayés par les médias grand public. Nous avons donc réuni dans la liste ci-dessous l’ensemble des modèles concernés depuis début 2018.
Samsung et Apple, les deux géants du smartphone, n’y figurent pas. Mais plusieurs autres marques relativement connues, comme Wiko, Huawei ou Alcatel, ont vu un ou plusieurs de leurs modèles épinglés. Le plus mauvais élève est Nokia, avec trois appareils différents pris en faute entre avril et juillet 2019.
Deux modèles interdits en France
Dans de rares cas, les téléphones ont fait l’objet d’un retrait du marché et d’un rappel auprès des utilisateurs. Au mois de juillet, pour la première fois, cette mesure a été ordonnée par les autorités pour deux modèles de marques peu connues : le Leagoo S8 et le Allview X4 Soul Mini S. Les deux fabricants n’avaient pas réagi aux mises en demeure de l’ANFR, précise l’ arrêté d’interdiction publié au Journal officiel.
En 2018, un autre portable avait été rappelé, mais cette fois de façon volontaire par Orange qui l’avait distribué : le Hapi 30.
Vérifiez vos mises à jour !
Pour la plupart des autres modèles, une mise à jour du système d’exploitation a été proposée. Elle modifie le comportement de l’appareil de façon à limiter son rayonnement et ainsi à respecter les normes autorisées.
Les utilisateurs des smartphones concernés doivent donc vérifier si elle a été effectuée. En principe, les mises à jour doivent être proposées automatiquement – encore faut-il qu’elles soient acceptées par l’utilisateur.
Quels effets sur la santé ?
La question des effets des ondes électromagnétiques sur la santé fait l’objet de nombreux débats scientifiques. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dont la dernière expertise collective sur le sujet remonte à 2013, recommande aux personnes passant beaucoup d’appels d’utiliser un kit mains libres – l’éloignement de l’appareil du corps permettant de diminuer l’exposition aux ondes.
Dans un article de 2018, elle préconise surtout, « pour tous les utilisateurs, de privilégier l’acquisition de téléphones affichant les débits d’absorption spécifique (DAS) les plus faibles ».
Le DAS sert justement à mesurer les émissions auxquelles est exposé l’utilisateur du mobile. Exprimé en watt par kilogramme (W/kg), il ne doit pas dépasser 2 W/kg au niveau de la tête, 2 W/kg également au niveau du tronc, et 4 W/kg au niveau des bras ou des jambes.
Trop d’ondes au tronc
La multiplication des rappels à l’ordre de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) fait notamment suite à un durcissement des normes en 2016. Désormais, la mesure au niveau du tronc doit être effectuée à 0,5 cm de la peau. Auparavant, elle pouvait se faire jusqu’à 2,5 cm – une marge qui rendait plus facile le respect de la limite de 2 W/kg.
C’est sur cette mesure au niveau du tronc que la quasi-totalité des modèles de la liste ci-dessous ont été épinglés par l’ANFR. Certains smartphones outrepassaient très largement la limite. Le Nokia 6.1 a été mesuré par l’ANFR à 3,58 W/kg, tandis que le Allview X4 Soul Mini S, désormais interdit, atteignait 4,6 W/kg, soit plus du double de la valeur autorisée.
L’iPhone 7 sur la sellette
Outre-Atlantique, des doutes sérieux sont apparus, le 21 août 2019, au sujet de l’iPhone 7 d’Apple, accusé d’émettre deux fois plus qu’annoncé. Au terme d’un long travail d’investigation, le Chicago Tribune indique avoir mesuré le smartphone avec un niveau d’émissions entre 2,50 et 2,81 W/kg (mesures à 5 mm).
Les tests, qui ont été payés par le journal et réalisés dans un laboratoire accrédité, sont contestés par Apple.
En France, l’iPhone 7 a été contrôlé par l’ANFR en mai 2016 sans révéler de non-conformités. Le DAS au niveau du tronc avait été mesuré à 1,34 W/kg, selon les données disponibles sur le site open data de l’ANFR. Des différences dans les protocoles de mesure européens et américains pourraient expliquer cet écart.
L’association Alerte Phonegate, qui se consacre à ce sujet, voit dans ces multiples dépassements un « scandale sanitaire et industriel ».
La liste des smartphones concernés
Pour chaque smartphone épinglé pour ses émissions excessives d’ondes électromagnétiques, nous indiquons la date du rappel à l’ordre publié par l’ANFR et la décision qui en découle. Un document en ligne, indiqué en lien, permet le plus souvent de savoir comment s’y prendre pour mettre à jour le smartphone afin de réduire ses radiations.
Continuer pour voir la liste des smartphones concernés :
https://www.60millions-mag.com/2019/08/21/trop-d-ondes-la-liste-des-smartphones-pris-en-faute-16275
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