Téléphonie mobile et cancer : OMS et ANSES en eaux troubles

Cet article présente deux vidéos à visionner : l'une sur l'intervention du Dr Marc Arazi sur les conflits d'intérêts, l'autre, l'ensemble des présentations de la réunion à l'ANSES du 23 novembre 2022, "Radiofréquences et santé : la recherche face à des technologies en évolution rapide".

Téléphonie mobile et cancer : OMS et ANSES en eaux troubles
Par : Equipe Phonegate • 16 déc 2022

La classification par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la cancérogénicité des ondes de la téléphonie mobile doit être revue en 2023 ou début 2024. Pour rappel, l’OMS les a classé, en 2011, dans la catégorie 2B, cancérogène possible. La réunion organisée par l’ANSES, le 23 novembre 2022, à Paris, en partenariat avec l’OMS revêtait donc une importance particulière.

Dès le programme de la journée connue, il ne faisait aucun doute pour notre ONG que c’était la voix du déni du risque sanitaire qui avait pris le dessus. En effet, l’ensemble des intervenants amenés à présenter certaines études récentes, sont bien connues pour être des proches des industriels de la téléphonie mobile, certains ayant même fait leur carrière chez un opérateur de téléphonie mobile, comme l’expert à tout faire de l’industrie télécom, Joe Wiart, directeur de la filiale d’Orange (OrangeLabs) jusqu’en 2015.

Des conflits d’intérêts partout mais OMS et ANSES n’y voient rien à redire…

Et le déroulement de cette journée s’est, sans surprises, déroulée dans une unanimité consternante pour tenter de démontrer la totale innocuité des ondes pour la santé. ANSES et OMS au diapason et à la baguette pour minimiser l’ensemble des risques, cancers, Electrosensibilité (EHS), fertilité, etc…

Présent dans la salle, le Dr Marc Arazi, président de l’ONG Alerte Phonegate a posé, tout du long de cette journée, les questions qui fâchent et qui montrent comment OMS et ANSES voguent en eaux troubles. Il a mis l’accent sur les multiples conflits d’intérêts avec les industriels de la téléphonie mobile, des scientifiques à l’origine de certaines des études présentées. Ce que rappelle dans son article (voir extrait ci-dessous), la journaliste scientifique du site Alternative santé qui est un des très rares médias à avoir couvert l’événement.

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