Tours de communication à l'intérieur de la réserve biologique de la forêt des nuages de Monteverde |
Il y a largement plus de 100 millions d'antennes cellulaires dans le monde, car selon https://wigle.net/stats# il y a actuellement 18,765,090 sites d'antennes cellulaires comportant chacun des dizaines d'antennes émettrices/réceptrices desservant plus de 6.92 MILLIARDS de téléphones cellulaires, selon https://www.bankmycell.com/.../how-many-phones-are-in-the..., chacun de ces appareils étant lui-même une puissante source de rayonnements.
Comme la mort des canaris dans les mines anciennement avertissait les mineurs de l'imminence d'une explosion catastrophique de méthane accumulé, la disparition généralisée des amphibiens nous avertit d'un problème environnemental mondial, qui est hélas encore dans l'angle mort des autorités gouvernementales sous l'influence furtive et odieuse des lobbyistes des télécoms.
- Jean Hudon, https://cqlpe.ca/
Extraits traduits de l'article d'Arthur Firstenberg, "Amphibiens dans la Mine:" **
Ce sont des animaux anciens dont les capacités de survie dépassent l'entendement. Ils vivent à la fois dans l'eau et sur terre. Ils peuvent respirer par la peau. Ils peuvent régénérer leurs membres et leurs organes. Ils n'ont pas de cancer. Ils existent depuis 365 millions d'années et ont survécu à quatre extinctions massives au cours de l'histoire de la vie sur Terre. Pourtant, aujourd'hui, ils disparaissent plus rapidement que toute autre classe d'animaux. Par leur mort, ils crient : Éteignez vos téléphones portables ! Maintenant, avant qu'il ne soit trop tard !
Avant même les téléphones portables, la prolifération des tours de radio et de télévision, des stations radar et des antennes de communication dans les années 1960, 1970 et 1980 a commencé à tuer ces formes de vie les plus robustes, les mieux adaptées et les plus importantes.
... En 1990, lorsque j'ai commencé mes recherches sur cette classe magique de vertébrés, il ne restait plus beaucoup d'amphibiens dans toute l'Europe. Sur plus de cinq mille espèces connues dans le monde, une douzaine se portaient bien.
Lorsque j'ai écrit "Microwaving Our Planet" en 1996, toutes les espèces de grenouilles et de crapauds du parc national de Yosemite s'étaient raréfiées. Soixante-quinze espèces de grenouilles arlequin colorées qui vivaient autrefois près des cours d'eau sous les tropiques de l'hémisphère occidental, du Costa Rica à la Bolivie, n'avaient pas été observées depuis dix ans. Sur les 50 espèces de grenouilles qui peuplaient autrefois la réserve de la forêt des nuages de Monteverde, 20 avaient déjà disparu.
Des effondrements de population similaires se produisaient en Amérique du Nord, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, en Europe et en Australie. À l'époque où j'ai écrit ce livre, les amphibiens ne se portaient bien qu'en Afrique et en Asie. La situation a changé depuis. Le 15 mars 2023, une équipe de 19 scientifiques américains a publié un article intitulé "Continent-wide recent emergence of a global pathogen in African amphibians". Selon les auteurs, les amphibiens se portaient bien sur le continent noir jusqu'aux alentours de l'an 2000 - qui, par coïncidence, correspond à l'époque où les entreprises de télécommunications ont commencé à irradier sérieusement ce continent avec des signaux de téléphonie cellulaire.
... La plupart des explications proposées pour expliquer la disparition des espèces à l'échelle mondiale n'ont guère de sens. Le changement climatique est largement incriminé, mais les scientifiques qui ont cherché à établir un lien entre l'effondrement des populations et la température ou d'autres facteurs météorologiques n'en ont trouvé aucun. Pourquoi, dans le monde entier, le déclin des amphibiens est-il plus rapide en haute altitude qu'en basse altitude, où le climat est plus chaud ? Serait-ce parce que les hautes altitudes reçoivent plus de rayonnements et que de nombreuses antennes se trouvent sur les montagnes ? Les scientifiques n'ont trouvé aucune preuve que les poissons ou les amphibiens non indigènes aient provoqué l'extinction des amphibiens indigènes. La modification de l'utilisation des sols n'explique pas l'effondrement soudain des populations dans les zones protégées vierges. L'utilisation de pesticides n'est pas en corrélation avec le déclin des populations.
Ces incohérences semblent échapper aux scientifiques qui cherchent des réponses. Elles leur échappent parce qu'ils ont un énorme angle mort : ils ne voient pas du tout les radiations, elles n'existent pas pour eux.
L'effondrement le plus rapide et le plus catastrophique des populations d'amphibiens s'est produit en 1988 dans la réserve biologique de la forêt des nuages de Monteverde au Costa Rica, un endroit qui a longtemps intrigué les scientifiques parce qu'il est strictement protégé et censé être intact et vierge. C'est ce que je pensais aussi jusqu'à ce que je commence à faire des recherches pour cet article. Je viens de découvrir, à mon grand étonnement, qu'en plein milieu de cette réserve de deux miles carrés, au sommet d'une colline appelée Cerro Amigos ("colline des amis"), se trouve une ferme d'antennes appelée Las Torres ("les tours"). Une photo du sommet de cette colline figure en tête de cet article.
Lire l'article dans son intégralité à http://cellphonetaskforce.org/amphibians-in-the-mine/
** Merci à Jean Hudon pour la traduction
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