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17 oct. 2024

Google se tourne vers le nucléaire pour satisfaire ses immenses besoins en électricité

Google se tourne vers le nucléaire pour satisfaire ses immenses besoins en électricité
Le Temps avec l’ATS, 14 octobre 2024

Le développement de l’intelligence artificielle et des services de cloud sont extrêmement gourmands en énergie. La filiale d’Alphabet veut s’en procurer auprès de la start-up américaine Kairos Power, prévoyant de produire de l’électricité grâce à de petits réacteurs


(Photo) : Le campus Google situé à Mountain View, en Californie, le 24 septembre 2019. — © Jeff Chiu / keystone-sda.ch

Google va acheter de l’énergie nucléaire à la start-up américaine Kairos Power, qui sera produite par de petits réacteurs de nouvelle génération, appelés SMR (small modular reactor), a annoncé lundi le géant technologique américain.

Le contrat prévoit une mise en service du premier SMR de Kairos d’ici à 2030, avec une montée en régime jusqu’en 2035, pour apporter une réponse supplémentaire aux énormes besoins en électricité de la filiale d’Alphabet. Google s’est refusé à communiquer un montant pour cette transaction.


L’émergence de l’informatique à distance (cloud computing) a démultiplié la consommation d’énergie des grands acteurs du secteur, tels Google, Microsoft ou Amazon, du fait de l’utilisation des centres de stockage de serveurs (data centers).Lire aussi: Historique: Microsoft s’offre une centrale nucléaire

Ces derniers sont devenus encore plus indispensables avec le développement de l’intelligence artificielle (IA) générative, qui nécessite des quantités colossales de données et des légions de semi-conducteurs pour les exploiter. Pour s’assurer de disposer des ressources suffisantes en électricité, les grands noms du «cloud» passent des accords avec des fournisseurs d’énergies renouvelables, notamment dans le nucléaire.

Prototypes pas encore opérationnels

Fin septembre, Microsoft a dévoilé un partenariat avec le groupe américain Constellation Energy qui prévoit la réouverture d’un réacteur de la centrale de Three Mile Island, en Pennsylvanie. Le second réacteur de Three Mile Island est à l’arrêt depuis 1979, année durant laquelle il a connu plus grave incident du nucléaire civil américain.

Les SMR, tel que le FHR de Kairos, sont des réacteurs de nouvelle génération, dont aucun n’est encore opérationnel aux Etats-Unis. Si le coût de développement des prototypes est élevé, ils sont censés être beaucoup moins onéreux, à terme, que les centrales nucléaires conventionnelles, car susceptibles d’être produits à la chaîne.Lire aussi: Yann LeCun, directeur du laboratoire sur l’IA de Meta: «L’intelligence artificielle ne va pas détruire l’humanité»

Une autre start-up, NuScale, avait été la première à voir son SMR homologué, mais son projet le plus avancé, dans l’Idaho, a été annulé fin 2023. Fin 2023, Kairos a reçu le feu vert de la Commission américaine de régulation du nucléaire (NRC) pour mettre en chantier son premier réacteur expérimental, dont il a démarré la construction en juillet, à Oak Ridge (Tennessee). Il vise une mise en service de ce premier SMR en 2027.

https://www.letemps.ch/economie/energie/google-se-tourne-vers-le-nucleaire-pour-satisfaire-ses-immenses-besoins-en-electricite


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