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29 avr. 2025

Une nouvelle étude financée par l'OMS fait état d'une grande certitude quant aux preuves liant les rayonnements des téléphones portables au cancer chez les animaux

Une nouvelle étude financée par l'OMS fait état d'une grande certitude quant aux preuves liant les rayonnements des téléphones portables au cancer chez les animaux.

Des experts scientifiques exhortent la FCC à établir des limites d'exposition fondées sur des données scientifiques pour faire face aux risques sanitaires liés au sans fil.

Contact médias : communications@icbe-emf.org

Communiqué de presse du 27 avril 2025 - (traduction auto-générée par le site https://icbe-emf.org/)

Environment International a publié une nouvelle revue systématique , financée en partie par l'Organisation mondiale de la Santé, concluant à une forte certitude quant aux preuves reliant les rayonnements radiofréquences (RF) des téléphones portables à deux types de cancer chez les animaux. En réponse, d'éminents scientifiques de la Commission internationale pour l'étude des effets biologiques des champs électromagnétiques (CIEB-CEM) appellent à une action politique immédiate pour protéger la santé publique et l'environnement, avertissant que tout retard supplémentaire pourrait avoir de graves conséquences dans le contexte de l'essor mondial des appareils de communication sans fil.

Ce que l'examen a révélé

Une nouvelle revue systématique de 52 études animales, intitulée « Effets de l'exposition aux champs électromagnétiques radiofréquences sur le cancer dans les études sur les animaux de laboratoire », par Mevissen et al. (2025), a conclu à une forte certitude quant aux preuves reliant l'exposition aux rayonnements RF à deux types de tumeurs : les gliomes cérébraux et les schwannomes malins cardiaques. Il est à noter que ces mêmes types de tumeurs ont également été observés dans des études humaines, ce qui renforce la confiance dans la réalité des associations observées.

L'analyse a également révélé une certitude modérée quant à l'existence d'un risque accru de tumeurs rares, telles que les phéochromocytomes surrénaliens et les hépatoblastomes hépatiques. De plus, certaines études ont indiqué une possible association avec les lymphomes, bien que les résultats soient contradictoires.

L'ICBE-EMF souligne qu'en 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé a classé les rayonnements radiofréquences (RF-EMF) comme cancérogènes humains « possibles » du groupe 2B, compte tenu du peu de preuves animales disponibles. Depuis, d'importantes études animales, notamment celles menées par le Programme national de toxicologie des États-Unis et l'Institut Ramazzini, ont montré que l'exposition aux RF provoque des cancers chez le rat.

La nouvelle étude financée par l’OMS, concluant qu’il existe une preuve animale « hautement certaine » de la causalité du cancer, renforce les appels au CIRC pour qu’il réévalue de toute urgence la classification du cancer des rayonnements RF.

Compte tenu de ce niveau élevé de certitude, les décideurs politiques du monde entier devraient immédiatement prendre des mesures pour réviser leurs limites d’exposition aux rayonnements RF afin de protéger la santé publique et l’environnement.

Déclarations des experts de la Commission internationale sur les effets biologiques des champs électromagnétiques

« Les preuves sont désormais claires : les rayonnements des téléphones portables peuvent provoquer des cancers chez les animaux, conformément aux types de tumeurs identifiés lors d’études menées sur des utilisateurs de téléphones portables. Les études animales étant essentielles pour prédire le risque de cancer chez l’homme, les gouvernements devraient élaborer des normes de sécurité fondées sur des données scientifiques afin de protéger la santé humaine. La conclusion de l’étude commandée par l’OMS démontre que l’hypothèse de longue date sur laquelle reposent les limites gouvernementales actuelles – selon laquelle les rayonnements RF des téléphones portables ne peuvent être nocifs que par échauffement des tissus – est erronée », a déclaré Ron Melnick, PhD, président de l’ICBE-EMF et ancien toxicologue principal et directeur des programmes spéciaux au Programme national de toxicologie et à l’Institut national des sciences de la santé environnementale (NIEHS).

« La plupart des recherches publiées depuis 1996 révèlent des effets biologiques et sanitaires néfastes liés à une exposition prolongée à de faibles niveaux de rayonnement RF modulé ou pulsé. Compte tenu de l'utilisation généralisée du sans fil à l'échelle mondiale, quel que soit l'âge, une augmentation, même minime, de l'incidence de la maladie aura de vastes répercussions sur la santé publique », a déclaré Joel Moskowitz, PhD, directeur du Centre de santé familiale et communautaire de l'École de santé publique de l'Université de Californie à Berkeley, également membre de l'ICBE-EMF.

« Pour protéger la santé publique et l'environnement, l'exposition aux rayonnements des téléphones portables et des réseaux sans fil doit être considérablement réduite », a déclaré Elizabeth Kelley, directrice générale de l'ICBE-EMF. Elle a fait référence à l' appel scientifique sur les champs électromagnétiques, désormais signé par 267 scientifiques de 45 pays. « Des centaines de scientifiques du monde entier s'accordent à dire que les limites d'exposition actuelles sont obsolètes et ne protègent pas suffisamment contre les risques pour la santé. »

L'ICBE-EMF souligne que les gouvernements doivent agir immédiatement pour renforcer les limites réglementaires relatives aux rayonnements sans fil afin de protéger la santé publique. L'exposition des animaux sauvages doit être réduite. Les normes d'exposition actuelles, fondées sur des hypothèses obsolètes, ne reflètent pas les preuves scientifiques établissant un lien entre les rayonnements RF et le cancer et d'autres effets sur la santé.

L'ICBE-EMF met également en avant les mesures concrètes que le public peut prendre pour réduire son exposition – comme l'utilisation de haut-parleurs ou de casques filaires, le maintien des appareils éloignés du corps et la limitation de l'utilisation des technologies sans fil par les enfants – mais souligne que les actions individuelles ne sauraient se substituer aux normes de sécurité imposées par les pouvoirs publics. Une réglementation plus stricte et fondée sur des données scientifiques est nécessaire de toute urgence pour lutter contre l'exposition généralisée et croissante aux rayonnements sans fil.

À propos de l'ICBE-EMF

L'ICBE-EMF est un consortium international de scientifiques, de médecins et de chercheurs possédant une expertise et des publications évaluées par des pairs sur les effets biologiques et sanitaires des champs électromagnétiques, notamment les rayonnements RF sans fil. Les appareils sans fil tels que les téléphones portables, les téléphones sans fil, le Wi-Fi et les antennes-relais émettent des rayonnements radiofréquences (RF).

L'ICBE-EMF a récemment publié des articles scientifiques majeurs concluant que les limites de sécurité gouvernementales actuelles en matière de rayonnement sans fil ne protègent pas la santé publique et mettant en évidence des solutions d'ingénierie qui pourraient réduire considérablement les émissions de rayonnement des téléphones portables.

La Commission s'engage à respecter les normes les plus élevées de la recherche scientifique et formule des recommandations fondées sur des données scientifiques pour garantir la protection du public et de l'environnement. icbe-emf.org

Vidéo du Dr Ronald Melnick sur l'étude sur le cancer chez l'animal et les radiations des téléphones portables

Vidéo de Libby Kelley sur l'étude sur le cancer chez l'animal, induite par les radiations des téléphones portables

Communiqué en anglais :
https://icbe-emf.org/who-funded-study-reports-high-certainty-of-the-evidence-linking-cell-phone-radiation-to-cancer-in-animals/


Voir aussi l'article de Diagnose-funk en allemand :

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