Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

9 janv. 2014

Quand le vase déborde : l'intolérance aux ondes

L'oncologue
Dominique Belpomme
"Comme le tabagisme ne causera pas de maladie cardiorespiratoire chez tous les fumeurs, l’exposition quotidienne aux radiofréquences émises par des antennes et des appareils sans fil... , n’entraînerait pas des problèmes de santé graves, à court ou à long terme, chez tous les individus. Mais l’absence de symptômes aigus n’indique pas que leur corps n’en souffre pas et que le vase n’est pas à la veille de déborder."

Quand le vase déborde : l’intolérance aux ondes
par André Fauteux, Editeur et Rédacteur en chef,
Maison du 21e siècle,  9 janvier 2014

La vie de Brigitte a basculé le 25 janvier 2012. « J’ai ressenti une explosion dans ma tête. J’ai été prise de vertiges qui m’ont fait tomber par terre. Mon cœur palpitait tellement que je pensais que je faisais un arrêt cardiaque. C’est une semaine plus tard, en parlant à ma propriétaire, que j’ai découvert que les trois compteurs électriques de notre immeuble avaient été changés chez elle, sous mon appartement. J’ai ressenti ces douleurs intenses au même moment où les compteurs intelligents ont été installés à mon insu », relate Brigitte, qui habite le quartier montréalais de Villeray, l’un des premiers sélectionnés par Hydro-Québec pour recevoir les compteurs nouvelle génération émetteurs de radiofréquences (RF).

Depuis cette date, Brigitte est devenue sévèrement intolérante aux RF et autres champs électromagnétiques (CEM) émis par les appareils (filés et sans fil) et les fils électriques. « Acouphènes, insomnie, migraines, palpitations et oppression cardiaques, vertiges, nausées, tremblements intérieurs constants sont les symptômes avec lesquels je dois vivre quotidiennement depuis bientôt deux ans. Je souffre et j’ai mal tout le temps. Pour me soustraire à cette torture, je suis même partie dans le bois. Deux fois. La première en avril 2012, dans le temps de Pâques. Seule. Une petite maison tenue par les sœurs du Bon Pasteur. Je croyais que j’allais mourir tellement j’avais mal. J’ai compris ce que le Christ avait enduré dans son corps et son âme. Lui aussi a été un prophète à son époque comme le sont les électrohypersensibles aujourd’hui. J’ai coupé l’électricité. Après cinq jours, j’ai recommencé à entendre le chant des oiseaux. C’était tellement beau. Puis mes tremblements ont cessé le sixième jour. Après 10 jours, TOUS mes symptômes avaient disparu! »

De retour chez elle, ses symptômes reviennent après seulement une heure d’exposition. Elle se sent mieux en dormant sur des bancs de parcs, dans des voitures, sur le plancher enfariné d’une pâtisserie, chez des amis et dans d’autres endroits moins électropollués que l’appartement qu’elle habite depuis plus de 25 ans. Elle y passe « moins de trois heures par jour pour me changer, prendre un bain, prendre mes courriels et préparer mes repas. Depuis que je suis devenue électrohypersensible, je n’ai pu travailler et j’ai épuisé mes REER. » Elle visite d’autres logements, mais découvre avec effroi qu’ils sont soit insalubres pour elle ou deux fois plus chers que le sien.

Le plus difficile, dit Brigitte, en plus de la souffrance physique, c’est d’avoir perdu l’emploi qu’elle adorait. Avec un statut d’employée temporaire à temps complet, elle a été licenciée après avoir refusé d’être exposée quotidiennement à des fours micro-ondes. Le plus horrible, c’est aussi de ne pas être prise au sérieux, d’être jugée, même traitée de folle par son entourage, alors qu’elle leur explique qu’elle est restée la même, que seul son environnement physique a changé. Le premier médecin qu’elle rencontre à ce sujet ne la prend pas au sérieux : « J’étais sa première électrohypersensible, il m’a ri dans la face. Un an plus tard, il m’a confié : » J’ai de plus en plus de cas comme vous, je veux m’excuser. »» Grâce à de nombreuses recherches, elle rencontre un deuxième médecin, aujourd’hui à la retraite, qui connaît ce phénomène. Il lui confirme qu’il lui sera impossible de travailler dans ce genre d’environnement étant donné sa nouvelle condition.

L’année dernière, j’avais justement contacté ce même médecin, qui œuvre en santé publique, pour lui parler des personnes qui disent souffrir de l’électrosmog. Il a décliné ma demande d’entrevue. Les médecins et autres scientifiques sont très divisés au sujet des risques sanitaires que pourraient représenter la surexposition aux RF de type micro-ondes émises par les antennes de cellulaires et autres appareils communiquant sans fil. Ce dossier vise justement à savoir pourquoi certaines personnes, comme Brigitte, y seraient si intolérantes alors que, pour la plupart des gens qui y sont exposés quotidiennement, elles semblent inoffensives.

Nouvelle méthode de diagnostic

L’oncologue parisien Dominique Belpomme traite la plus importante cohorte européenne — plus de 500 patients — de gens atteints de ce malaise du 21esiècle qu’il a nommé syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM). « Chez ces malades, on a pu mettre en évidence l’existence d’une ouverture de la barrière hémato-encéphalique, en pratiquant des échodopplers cérébraux pulsés [...] qui montrent l’existence d’une hypoperfusion vasculaire cérébrale, une augmentation de différents biomarqueurs de stress ou de souffrance cérébrale dans le sang (protéines de choc thermique HSP70 et HSP27, protéine 0-myéline, S100B) et un certain nombre de perturbations biologiques, telles une augmentation de l’histamine circulante et une baisse de la mélatonine urinaire », écrivait-il en 2010 dans un rapport publié par l’Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (ARTAC), qu’il dirige.

Selon ce rapport, le SICEM évolue en trois phases :
1. Maux de tête, acouphènes transitoires qui deviennent permanents, douleurs cutanées ou musculaires, troubles de l’attention et de la concentration, pertes de mémoire à court terme, oppression thoracique, tachycardie, troubles digestifs, etc.;
2. La phase d’état se caractérise par l’arrivée d’insomnie, de fatigue chronique, puis éventuellement de dépression, suivie d’irritabilité, de violence verbale et parfois de tendance suicidaire. Les symptômes inauguraux s’intensifient à chaque réexposition aux CEM, même de très faibles intensités;
3. L’évolution à distance dépend des mesures de précaution prises, de la nature des traitements mis en œuvre. Les risques sont plus sévères chez les fœtus, les enfants et les adolescents, plus sensibles car leur croissance n’est pas complétée. S’ils sont exposés aux CEM de façon persistante — par exemple, aux micro-ondes émises par le Wi-Fi —, ils risquent des « manifestations psychoneurologiques » graves (possiblement jusqu’à la psychose). « Chez l’adulte, l’évolution peut se faire soit vers une régression complète des symptômes, en cas de sevrage électromagnétique précoce [y compris l'abandon de lunettes métalliques agissant aussi comme une antenne], soit vers un syndrome confusionnel d’intensité variable [...], soit enfin vers un véritable état de démence pouvant s’apparenter à une maladie d’Alzheimer du sujet jeune. »

Le Dr Belpomme évite le terme électrosensible, car tous les êtres vivants le sont, et distingue le SICEM de l’hypersensibilité électromagnétique (HSEM), terme utilisé par l’Organisation mondiale de la santé et la plupart des experts en la matière. Pour le Dr Belpomme, la personne électrohypersensible (EHS) est celle qui possède la très rare faculté de ressentir et d’attirer particulièrement l’électricité. Elle serait due au fait que le cerveau de la personne EHS contient des quantités anormales de magnétite transmise génétiquement ou parce que son corps contient passablement de métaux lourds ou d’implants métalliques. Comme les albinos, plus sensibles aux rayons solaires, les personnes EHS ne sont ni malades ni handicapées, souligne l’oncologue. Leur plus grande sensibilité est même un don précieux s’ils sont sourciers ou magnétiseurs.

Quant aux gens atteints de SICEM, comme Brigitte, ils sont vraiment malades et non des simulateurs ni des cas psychiatriques, insiste le Dr Belpomme, qui promet de faire publier les méthodes de diagnostic et de traitement qu’il a élaborées dans une publication scientifique. Les résultats de ses travaux en cours seront présentés dans le cadre de la foire Projet Écosphère Montréal, le samedi 7 juin prochain.

Dominique Belpomme dénonce d’ailleurs l’avis sur la HSEM publié en 2005 par l’OMS. Tout en reconnaissant que les symptômes de HSEM peuvent être handicapants, l’organisme international affirmait : « Il n’existe ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire, ni base scientifique permettant de relier les symptômes de la HSEM à une exposition aux CEM. » « C’est un recul permanent de nature politique qui n’a rien de scientifique, réplique le médecin et chercheur français. L’OMS sera obligée de réviser son jugement dans les mois qui viennent. C’est un déni sociétal qui ne tient pas compte des connaissances actuelles, qui évoluent en permanence. »

Pour le Dr Belpomme, les CEM sont sans conteste la cause du SICEM : « D’abord parce que les symptômes apparaissent ou disparaissent spontanément selon la présence ou non de champs électromagnétiques; ensuite parce que l’étude physiopathologique de la maladie et les expériences réalisées chez l’animal permettent d’en expliquer les différentes phases cliniques; enfin parce que, comme cela est le cas chez l’animal, nos expériences actuelles permettent de reproduire les symptômes de la maladie, au moins chez certains malades, lorsqu’on les met en présence de tels champs. » Le chercheur espère pouvoir démontrer pourquoi certains patients sont plus sensibles que d’autres et pourquoi, au fil du temps, ils deviennent sensibles à des champs d’intensité de plus en plus faible. Ses recherches sont axées sur les origines génétiques et la nécessité de désintoxiquer le corps, notamment de métaux lourds.

Comme le tabagisme ne causera pas de maladie cardiorespiratoire chez tous les fumeurs, l’exposition quotidienne aux RF émises par des antennes et des appareils sans fil, comme des compteurs intelligents, n’entraînerait pas des problèmes de santé graves, à court ou à long terme, chez tous les individus. Mais l’absence de symptômes aigus n’indique pas que leur corps n’en souffre pas et que le vase n’est pas à la veille de déborder.

Un problème croissant

Nous sommes tous électrosensibles, car nos cellules et organes produisent l’électricité (fréquence autour de 8 hertz) nécessaire à leur fonctionnement, lequel est affecté par l’électricité ambiante, notamment les champs géomagnétiques (lire ce texte de Microwave News et visionner cette vidéo d’un renard qui localise une souris sous la neige). Par ailleurs, « environ 3 % des Canadiennes et des Canadiens ont reçu un diagnostic d’hypersensibilité environnementale, et ils sont beaucoup plus nombreux à souffrir d’une sensibilité quelconque aux traces de produits chimiques et/ou aux phénomènes électromagnétiques présents dans l’environnement », selon lerapport Le point de vue médical sur l’hypersensibilité environnementale, publié en 2007 par la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP).

En effet, déjà environ 10 % des Européens se disent atteints de symptômes d’intolérance aux ondes, selon le Dr Gerd Oberfeld, du ministère de la Santé publique de la province de Salzbourg, en Autriche, qui craint que cette proportion n’atteigne 50 % d’ici 2017. D’ailleurs, le tiers de la population est déjà atteint de symptômes modérés de HSEM/SICEM sans nécessairement s’en rendre compte, a confirmé en 2008 la chercheure ontarienne Magda Havas dans son étude Power Quality Affects Teacher Wellbeing and Student Behavior in Three Minnesota Schools.

Selon le rapport de la CCDP : « L’hypersensibilité environnementale peut apparaître graduellement à la suite d’une exposition chronique à des concentrations relativement faibles de produits chimiques, comme dans le cas du syndrome des bâtiments malsains, ou encore se manifester soudainement après une exposition majeure, par exemple lors d’une catastrophe écologique ou d’un déversement de produits chimiques. Cette affection peut être provoquée par des facteurs comme les moisissures, les pesticides, les solvants, les produits chimiques qui se dégagent des tapis ou des meubles et les phénomènes électromagnétiques, seuls ou combinés. » Elle affecte plusieurs organes mais principalement le système nerveux, empêche les personnes les plus sévèrement atteintes de travailler, est souvent doublée de fatigue chronique, de fibromyalgie, d’asthme, d’hypothyroïdisme, de migraines, d’arthrite et d’autres problèmes de santé, et « l’évitement des déclencheurs est essentiel pour recouvrer une bonne santé ».

Dans nos villes inondées de micro-ondes, aujourd’hui plusieurs personnes trouvent normal de souffrir de maux de tête, d’acouphènes, de fatigue, d’insomnie et d’autres problèmes de santé qu’elles ne lient pas à l’exposition aux CEM, car elle se produit à leur insu, souligne la biologiste Maria Acosta, fondatrice de l’organisme Basses-Laurentides Refuse, qui milite contre l’installation des compteurs intelligents (CI). « Les gens qui disent être devenus électrosensibles du jour au lendemain se trompent, explique Maria Acosta. Il ne faut pas oublier que les effets des CEM et autres polluants sont cumulatifs et que la plupart des gens sont entourés de bébelles sans fil. Des symptômes anodins apparaissent d’abord et le CI est la goutte qui fait déborder le vase en déclenchant des symptômes parfois aigus. Nous devons nous concentrer sur les enfants, beaucoup plus fragiles, qui sont irradiés à l’école par le Wi-Fi, ensuite à la maison et maintenant par les CI, le tout à leur insu. Je crois que c’est pour cette raison que des enfants qui semblent « normaux » (aujourd’hui se coucher après 20 h pour un jeune de moins de 14 ans c’est normal, les difficultés scolaires sont normales, tout comme la fatigue, etc.) réagissent immédiatement aux CI. D’une part, les gouvernements nous disent de réduire l’exposition des jeunes au cellulaire et, d’autre part, on installe le Wi-Fi partout dans les écoles et une tablette pour les bébés de deux ans vient d’être commercialisée. Il semble que nous n’avons aucun souci pour les enfants, car leur exposition aux ondes ne cesse d’empirer : la maman utilise la tablette pendant la grossesse, le cellulaire comme réveille-matin, en plus du Wi-Fi, puis bébé vient au monde et est exposé constamment au Wi-Fi à la maison, à la garderie, puis à l’école… »

« D’après ce que j’ai constaté, la plupart des gens qui deviennent électrohypersensibles semblaient avoir des facteurs prédisposants ou des sensibilités antérieures », confirme l’auteure et consultante en électrosmog australienne Lyn McLean, rédactrice en chef du trimestriel EMR and Health depuis 17 ans. Dans le cas de Brigitte, cette ex-fumeuse était devenue sensible aux odeurs contenant des produits parfumés d’origine pétrochimique. « Mais je pense que ce n’est qu’après avoir travaillé dans un immeuble moisi que je suis devenue électrosensible. Selon certaines études américaines, l’exposition aux moisissures en serait un précurseur. »

Effet nocebo et développements récents

Selon la vaste majorité des autorités de santé publique mondiales, les compteurs et réseaux intelligents et autres appareils sans fil seraient sans danger. Mais un consensus est loin d’être établi. Un nombre croissant d’études récentes indiquent que les risques de cancer et de HSEM augmentent chez les gens utilisant un téléphone sans fil pendant plus de 10 ans et ceux vivant à moins de 500 mètres d’une antenne relais de téléphonie cellulaire.

Des milliers de personnes devenues intolérantes aux CEM et leurs médecins rejettent aussi l’hypothèse de l’effet nocebo. Inverse de l’effet placebo, celui-ci consiste à provoquer des effets indésirables en croyant qu’une substance ou une pratique est indésirable. Pour Brigitte, il est évident que ses symptômes n’ont pas été causés par une quelconque peur des ondes. « Ce n’est qu’après l’incident du 25 janvier 2012 que j’ai découvert que les compteurs avaient été changés chez ma propriétaire et que derrière chez moi se trouvent, en plus, 15 antennes de télécommunication sur le toit de l’ancien hôpital chinois. Le plan des mesures de CEM de mon appartement fait par Stéphane Bélainsky [de la firme d'hygiène électromagnétique 3E] concorde parfaitement avec mes symptômes. »

L’hypothèse de l’effet nocebo fut la seule présentée dans l’article Électrosensibilité : la science en terrain délicat, publié dans La Presse+ le 30 novembre 2013. Signé par le journaliste Philippe Mercure, diplômé en génie à l’École Polytechnique de Montréal, cet article ne citait que deux scientifiques financés par l’industrie, le professeur de Polytechnique Thomas Gervais et le psychologue britannique James Rubin. Lire ici la réplique de la professeure Magda Havas à cet article à sens unique. Selon Magda Havas et plusieurs autres experts indépendants des effets des champs électromagnétiques, la réalité est bien plus complexe. Leurs études et expériences ont démontré que le meilleur traitement de la HSEM consiste à réduire l’exposition aux CEM (lireChamps électromagnétiques : douze façons de se protéger) et à dépolluer le corps (Électrosensibilité : comment se désintoxiquer).

L’intolérance électromagnétique est documentée depuis le début du 20e siècle et fut reconnue en 2000 comme maladie professionnelle par le Conseil des ministres nordiques représentant 11 pays. Ses symptômes, incluant la fatigue, la nausée et les problèmes de mémoire et de concentration, sont liés à l’usage d’écrans cathodiques et de transformateurs électriques et disparaissent dans les « environnements non électriques », affirmait son rapport intitulé The Nordic Adaptation of Classification of Occupationally Related Disorders (Diseases and Symptoms) to ICD-10. Et divers pays, comme l’Allemagne et l’Autriche, recommandent de réduire l’exposition aux RF, notamment en préférant des connexions internet câblées plutôt que le Wi-Fi.

En 2012, l’Association médicale autrichienne publiait une ligne directrice sur le diagnostic et le traitement des problèmes de santé liés aux CEM. Elle affirmait : « La principale méthode de traitement doit consister dans la prévention ou la réduction de l’exposition aux CEM, en prenant soin de réduire ou d’éliminer toutes les sources de CEM, si possible. » En juin de la même année, l’Environmental Health Clinic du Women’s College Hospital, affilié à l’Université de Toronto, reconnaissait cela également.

Souffrance cérébrale

En général, l’intolérance électromagnétique se développe subtilement, progressivement, à cause de faibles agressions répétées au système nerveux, qui finit par s’épuiser, expliquait, dans le cadre de Projet Écosphère Montréal 2013, le Dr Roy Fox, expert en hypersensibilités environnementales (il est lui-même hypersensible aux produits chimiques) et ancien directeur médical du Environmental Health Center, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Les risques croîtraient avec l’exposition aux CEM et autres polluants présents dans les immeubles ou provenant de l’extérieur, et dépendraient de nombreux facteurs : susceptibilité génétique, présence corporelle de métaux captant les CEM, nombre, proximité et puissance des sources émettrices, intensité et durée de l’exposition, traumatismes physiques et psychologiques, hygiène de vie permettant ou non de récupérer, etc. C’est seulement quand les symptômes deviennent graves au point de les handicaper (arythmie, acouphènes, étourdissements et autres maux sévères) que la plupart des gens en cherchent les causes.

L'article complet :
https://maisonsaine.ca/sante-et-securite/electrosmog/compteurs-radiofrequences-deborder-vase.html

À propos de l'auteur (Profil de l'auteur)
Journaliste de profession, André Fauteux s’est spécialisé en maisons saines et écologiques en 1990. Il a lancé en 1994 le premier magazine canadien en la matière, la Maison du 21e siècle, dont il est toujours l'éditeur et le rédacteur en chef.

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