Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

26 mars 2014

Suisse: "Jamais sans leur tablette"

Article paru dans le magazine suisse « Coopération » (tirage 605'668 exemplaires et 701'000 lecteurs) et pas une mention des risques pour la santé de cette technologie, sauf des sites aux contenus violents ou pornographiques.  Titre de l'Editorial : "Jamais sans leur tablette".
 
En classe avec leur tablette
Propos recueillis par Ariane Pellaton / Rédactrice : Joëlle Challandes, Coopération, 
No 13 du 25 mars 2014

Faut-il intégrer les nouvelles technologies de l’information à l’école? A Sion, le collège privé Ardévaz mise sur les tablettes numériques et les smartphones. Reportage et tour d’horizon.

Molécules d’alertes, histamine, réaction inflammatoire… Le vocabulaire du cours de biologie active les neurones des étudiants de Myriam Gaudin ce vendredi matin à l’école Ardévaz de Sion. Dans une salle de classe ordinaire, l’enseignante donne des explications: «Le vaisseau à proximité de la blessure va se dilater, c’est ce qu’on appelle une vasodilatation. Qu’est-ce que ça va provoquer au niveau du débit sanguin?» Les étudiants de cette école privée réfléchissent, puis tentent de répondre. Jusque-là rien d’étonnant. Plus surprenant, la plupart des jeunes ont une tablette numérique posée sur leur pupitre. La même image y est projetée que sur l’écran TV qui leur fait face. Il s’agit d’un schéma illustrant une réaction inflammatoire. Chacun le consulte, en réseau. Certains y incrustent des notes, d’autres écrivent sur du papier. «Le diamètre du vaisseau sanguin s’élargit et plus de sang arrive sur le lieu de la blessure. Qui dit plus de sang dit symptômes visibles de l’extérieur», poursuit l’enseignante. 

24 mars 2014

Suisse : "Les ondes me rendent malade" : Témoignage de l'électrohypersensibilité

Depuis qu'elle se sait sensible à la pollution
électromagnétique, Godeliève se sent moins
incomprise, et trouve des solutions plus
efficaces à son problème.
(Photo:  Matthew Cavanaugh)
Godeliève, électrohypersensible, est est train de finaliser, comme co-directrice de la Piti Théâtre Company, un projet théâtral avec son mari qu'ils présenteront cet été. L’objectif de la pièce qui s’intitule Innocenzo est de montrer les répercussions que la pollution électromagnétique peut avoir sur la santé. "Avoir conscience du problème, c’est déjà un premier pas pour diminuer en partie l’électrosmog."

Pour en savoir plus sur Innocenzo, voir   : www.ptco.org/inno et "Evénéments" sur ce blog.

“Les ondes me rendent malade”
par Jennifer Keller, Femina, 23 March 2014

Insomnies, vertiges, douleurs. La Neuchâteloise Godeliève, 37 ans, a vécu trois ans infernaux jusqu’à ce qu’elle comprenne l’origine de ses maux. Cela fait une année qu’elle revit, grâce à un « biotuner ».

« J’ai encore de la peine à en parler autour de moi, car c’est un sujet tabou. De nombreuses personnes pensent que c’est psychologique, elles ne parviennent pas à concevoir que les portables, ordinateurs ou autres appareils sans fil, éminemment pratiques et souvent liés à la notion de liberté, puissent être malsains. Je n’aurais moi-même jamais imaginé l’impact qu’ils pouvaient avoir sur la santé. Il m’a fallu des mois d’errance médicale avant de le comprendre.

8 mars 2014

Nous pouvons tous un jour devenir électrohypersensibles

Pas facile de se protéger entièrement des ondes
électromagnétiques
"On encourage toutes les personnes électrohypersensibles à témoigner, en élevant la voix haut et fort, afin que les autorités reconnaissent cette intolérance aux ondes, et leur accordent une meilleure qualité de vie: des zones d’habitation sans ondes, des compensations pour les matériaux de protection et la perte de travail, et des soins adéquats."

Nous pouvons tous un jour devenir électrohypersensibles

par Meris Michaels, 24 heures, 7 mars 2014

A propos de l’article intitulé « Gadgets contre les ondes, attention aux arnaques » (24 heures du 15 février 2014)

Les produits de protection contre les ondes émises par les technologies sans fil sont pour la plupart inefficaces chez les personnes électrohypersensibles (EHS). L’EHS n’est reconnue ni comme maladie, ni comme handicap en Suisse, et pourtant, 5% de la population en souffre, un chiffre qui ne cessera d'augmenter. La plupart des médecins ne sont pas formés pour traiter l’EHS. L’Association Médicale Autrichienne est plus avancé dans le traitement de l’EHS, ayant élaboré des directives pour le diagnostic et les soins de ces personnes.

2 mars 2014

Suisse : "Mort de fatigue mais tout à fait éveillé" - Témoignage de l'électrosensibilité

Suisse : Mort de fatigue mais tout à fait éveillé – Témoignage d’électrohypersensibilité
par Bettina Dyttrich (texte) et Tamara Janes (photos), Die Wochenzeitung, 
24 janvier 2013 (traduction en français par la Rédactrice de ce blog)

A tout moment, n’importe où… On paie le prix. La pollution électromagnétique augmente énormément. Les personnes électrosensibles ne peuvent guère habiter en ville. Les médecins donnent l'alarme.

Dans le passé, la technologie jouait un rôle important dans la vie de Marcel Bolli. Il a étudié la mécanique et plus tard, s’est recyclé dans l’informatique. Pendant longtemps, il a eu du plaisir à faire de la moto.

Maintenant, Marcel Bolli n’a ni portable, ni téléphone sans fil, ni Wi-Fi. Cet homme de 38 ans originaire de Schaffhouse est électrosensible. Il ne tolère pas le rayonnement non-ionisant (RNI).