Les deux conseils nationaux (Christian van Singer et Yvonne Gilli) à qui j'ai adéressé une lettre à ce sujet sont restés muets. Car, la Confédération suisse tient la plupart des actions dans la compagnie suisse de télécommunications, Swisscom.
Lettre:
OFSP
Div. Radioprotection
Mme M. Moser
3003 Berne
L'Auberson, le 11 février 2005
L'Auberson, le 11 février 2005
Lettre ouverte concerne : ORNI
Madame,
Depuis longtemps, une communauté de scientifiques dénonce la collusion entre les milieux industriels et ceux qui édictent les normes, principalement l'ICNIRP. Comme vous le savez certainement, les études confirmant la nocivité, voire la morbidité des champs électromagnétiques, et en particulier ceux de la téléphonie mobile, se sont cumulées ces derniers temps.
Nous en citerons quelques unes, comme TNO, Salford, Fejes, Cranfield, Oberfeld, Kundi, et une récente faite à Naila en Allemagne qui démontre un triplement des cas de cancer ces cinq dernières années dans un rayon de 400 mètres d'un émetteur de téléphonie. En outre, on rapporte des cas de décès en série et de maladies graves à proximité de ces émetteurs en Belgique, France, Espagne, Israël, etc.
Force est de constater qu'en Suisse, nous continuons à conserver une politique de l'autruche dont les conséquences sont déjà catastrophiques. Suite à une annonce dans la NZZ du 28 mai 2004 relatant que Philippe Roch a demandé à Fulvio Caccia de réduire drastiquement les normes (démenti dans un journal de Berne...), on nous apprend que Philippe Roch a donné sa démission. Le hasard n'existe pas... Les opérateurs font très fort.
Nous joignons à ce courrier trois articles de mars-avril et mai-juin 2003 du site Internet "microwavenews" [1][2][3]. Comme vous pouvez le lire, le "ballon d'essai" de M. Repacholi de l'OMS vous a pour le moins surprise. On ne se moque pas de la santé publique de cette façon. Il est grand temps que le Conseil fédéral applique l'article 48 LTC ! La santé publique n'est elle pas d'intérêt national et par conséquent prépondérant à tout intérêt économique ?
Ne nous dites pas qu'en Suisse, nous avons des normes plus sévères. C'est faux. Nous avons les normes de l'ICNIRP comme dans les autres pays européens. Seuls les LUS (Lieux à Utilisation Sensible) bénéficient d'une valeur maximale établie arbitrairement à 10 % de la recommandation de l'ICNIRP, elle-même établie sur des effets thermiques !
Devons-nous en déduire que l'on doit s'enfermer chez soi pour être soi-disant protégé, ce qui implique une privation des droits et libertés de mouvement pourtant garantis par notre Constitution et par les Droits de l'Homme ?
Combien de temps va-t-on encore ignorer des études, ayant démontré l'efflux calcium par exemple, datant de 1975, 1979, 1989 1990 par des scientifiques comme Bawin, Blackman, Dutta et Schwartz ? Etudes qui démontrent que la signalisation calcique entre dans les maladies comme l'hypertension, athérosclérose, hyperthermie maligne, cancérisation et métastases, maladie d'Alzheimer, maladie de Darier, etc pour des expositions de 4'000 à 6'700 fois inférieures à nos normes ? Maladies de plus en plus répandues depuis que nous sommes arrosés d'ondes pulsées ?
Nous joignons également une lettre qui nous a été adressée par M. Bonander de Suède qui précise que 230 à 290'000 suédois sont plus ou moins handicapés selon leur degré de sensibilité aux champs électromagnétiques. Cette lettre met également en évidence le fait que ces gens ont besoin d'une cage. Une cage de Faraday ?
Sur quelles ressources notre assurance invalidité déjà en faillite va-t-elle compter pour venir en aide et financer les structures nécessaires pour abriter la population devenue handicapée, tout autant que verser des indemnités pour les incapacités de travail ? Pour autant que l'on applique, comme la Suède, l'article 22 de la Convention des Nations Unies en lieu est place de traiter ces nouveaux handicapés de malades psychiques, ou qualifier leurs certificats de médecins connaissant la problématique de "torchons" ?
Non seulement l'heure est grave, mais le temps presse. Nous vous demandons de bien avoir l'obligeance de répondre à toutes nos préoccupations et de nous indiquer de quelle manière l'OFSP et l'OFEFP entendent intervenir. Notre site Internet vous donnera toute information utile concernant les normes que nous devrions appliquer sans tarder, pour éviter une hécatombe.
Dans l'attente de vous lire, nous vous prions de croire, Madame, à l'expression de notre parfaite considération. [ ]
Philippe Hug
Président de l'ARA
L'Auberson, le 11 février 2005
Madame,
Depuis longtemps, une communauté de scientifiques dénonce la collusion entre les milieux industriels et ceux qui édictent les normes, principalement l'ICNIRP. Comme vous le savez certainement, les études confirmant la nocivité, voire la morbidité des champs électromagnétiques, et en particulier ceux de la téléphonie mobile, se sont cumulées ces derniers temps.
Nous en citerons quelques unes, comme TNO, Salford, Fejes, Cranfield, Oberfeld, Kundi, et une récente faite à Naila en Allemagne qui démontre un triplement des cas de cancer ces cinq dernières années dans un rayon de 400 mètres d'un émetteur de téléphonie. En outre, on rapporte des cas de décès en série et de maladies graves à proximité de ces émetteurs en Belgique, France, Espagne, Israël, etc.
Force est de constater qu'en Suisse, nous continuons à conserver une politique de l'autruche dont les conséquences sont déjà catastrophiques. Suite à une annonce dans la NZZ du 28 mai 2004 relatant que Philippe Roch a demandé à Fulvio Caccia de réduire drastiquement les normes (démenti dans un journal de Berne...), on nous apprend que Philippe Roch a donné sa démission. Le hasard n'existe pas... Les opérateurs font très fort.
Nous joignons à ce courrier trois articles de mars-avril et mai-juin 2003 du site Internet "microwavenews" [1][2][3]. Comme vous pouvez le lire, le "ballon d'essai" de M. Repacholi de l'OMS vous a pour le moins surprise. On ne se moque pas de la santé publique de cette façon. Il est grand temps que le Conseil fédéral applique l'article 48 LTC ! La santé publique n'est elle pas d'intérêt national et par conséquent prépondérant à tout intérêt économique ?
Ne nous dites pas qu'en Suisse, nous avons des normes plus sévères. C'est faux. Nous avons les normes de l'ICNIRP comme dans les autres pays européens. Seuls les LUS (Lieux à Utilisation Sensible) bénéficient d'une valeur maximale établie arbitrairement à 10 % de la recommandation de l'ICNIRP, elle-même établie sur des effets thermiques !
Devons-nous en déduire que l'on doit s'enfermer chez soi pour être soi-disant protégé, ce qui implique une privation des droits et libertés de mouvement pourtant garantis par notre Constitution et par les Droits de l'Homme ?
Combien de temps va-t-on encore ignorer des études, ayant démontré l'efflux calcium par exemple, datant de 1975, 1979, 1989 1990 par des scientifiques comme Bawin, Blackman, Dutta et Schwartz ? Etudes qui démontrent que la signalisation calcique entre dans les maladies comme l'hypertension, athérosclérose, hyperthermie maligne, cancérisation et métastases, maladie d'Alzheimer, maladie de Darier, etc pour des expositions de 4'000 à 6'700 fois inférieures à nos normes ? Maladies de plus en plus répandues depuis que nous sommes arrosés d'ondes pulsées ?
Nous joignons également une lettre qui nous a été adressée par M. Bonander de Suède qui précise que 230 à 290'000 suédois sont plus ou moins handicapés selon leur degré de sensibilité aux champs électromagnétiques. Cette lettre met également en évidence le fait que ces gens ont besoin d'une cage. Une cage de Faraday ?
Sur quelles ressources notre assurance invalidité déjà en faillite va-t-elle compter pour venir en aide et financer les structures nécessaires pour abriter la population devenue handicapée, tout autant que verser des indemnités pour les incapacités de travail ? Pour autant que l'on applique, comme la Suède, l'article 22 de la Convention des Nations Unies en lieu est place de traiter ces nouveaux handicapés de malades psychiques, ou qualifier leurs certificats de médecins connaissant la problématique de "torchons" ?
Non seulement l'heure est grave, mais le temps presse. Nous vous demandons de bien avoir l'obligeance de répondre à toutes nos préoccupations et de nous indiquer de quelle manière l'OFSP et l'OFEFP entendent intervenir. Notre site Internet vous donnera toute information utile concernant les normes que nous devrions appliquer sans tarder, pour éviter une hécatombe.
Dans l'attente de vous lire, nous vous prions de croire, Madame, à l'expression de notre parfaite considération. [ ]
Philippe Hug
Président de l'ARA
L'Auberson, le 11 février 2005
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