Les ligues nationales du cancer aux Etats-Unis et en Suisse continuent de dire que le vieillissement, une mauvaise alimentation, manque d’exercice, la consommation d'alcool, le tabagisme, et les gènes sont les principales causes du cancer, alors qu'en réalité 70 à 75 pour cent des cancers sont causés par la dégradation de l'environnement. Mon article ci-dessous a été publié le 4 Octobre 2010 dans la Tribune de Genève, journal principal de Genève.
Cancer du sein
Ce
mois-ci, le jet d'eau est illuminé de rose pour nous rendre plus conscients du
cancer du sein qui, en Suisse, touche une femme sur dix. En fait, en
Suisse, bien que le taux de mortalité des cancers soit plus bas que dans
l'Union européenne, l'incidence est plus élevé, pas seulement à cause d'un
programme de dépistage efficace, de l'âge, de mode de vie, ou
de l'alcool et le tabagisme. Nous dépensons d'énormes sommes
d'argent pour traiter cette maladie, et beaucoup moins pour chercher les
causes. Ce sont les fabricants de médicaments et de l'équipement
médical, les hôpitaux et les médecins qui gagnent plus que nous, car
chaque année, 1300 patientes meurent du cancer du sein en Suisse. Chaque
jour, nous sommes assaillis par des substances toxiques qui se trouvent dans
nos aliments, dans l'air, dans les produits cosmétiques et de nettoyage,
dans les objets de technologie comme les portables. Il faut
être plus conscient de cette pollution environnementale pour mettre plus de
pression sur les fabricants des produits toxiques afin de développer des
produits moins polluants et sur le gouvernement pour les bannir. Comme
consommateurs, nous pouvons être mieux informés pour faire des choix plus sains
(comme acheter bio) et demandons à nos législateurs d'agir dans l'intérêt de
notre santé et de l'environnement.