Merci pour « Mobiles de la honte » (16 avril 2012)
Je remercie la Tribune de Genève pour l’article « Mobiles de la honte » sur les conditions de travail déplorables et la dégradation environnementale dues à la production de gadgets électroniques, y compris la génération de déchets toxiques, « e-waste », exportés vers l'Asie et l'Afrique. Par la règlementation du commerce international et un marketing agressif, les pays industrialisés favorisent l’exportation de substances potentiellement cancérigènes vers les pays du Sud : amiante, produits alimentaires et industriels venant de la région de Fukushima, médicaments périmés, pesticides, cigarettes.... Ces pays, déjà accablés par des maladies transmissibles, devront affronter une épidémie de cancers qui sera dévastatrice. Ils n’ont ni les moyens de diagnostic, ni les traitements pour y faire face. Il faut éveiller la conscience des gens pour faire pression sur les gouvernements et les multinationales afin de réglementer ces pratiques qui propagent des maladies et détériorent les conditions de vie. Lorsque nous achetons le dernier modèle d’un téléphone ou d'un ordinateur, nous devrions réfléchir sur l’impact sanitaire, environnemental et social de leur production sur les populations moins favorisées. Il faut surtout sensibiliser les jeunes car ils sont les futurs gardiens de la vie humaine et de la planète.
Une nocivité à connaître (publié 30 novembre 2011)
L'environnement à Genève se détériore fortement et rapidement: surélévation d'immeubles, abattage des arbres, installation d’antennes de la téléphonie mobile sur les toits des immeubles. Tout cela pour gagner de l'argent. Une antenne rapporte 25 000 fr. par an aux propriétaires d’un immeuble et un parking à la place des arbres 20 000 fr. par an. Ni les habitants de mon quartier autour d'immeubles avec les antennes sur les toits ni la plupart des Genevois n'ont la moindre idée des effets potentiellement nocifs de ces antennes, surtout pour les enfants et les femmes enceintes. Des études sérieuses sont en cours et les mises en garde se multiplient autour de la dangerosité des ondes. Faudra-t-il attendre 30 ans et des milliers de morts (voir amiante, Médiator …) pour que les choses changent ?
Pro Juventute et les portables (29 mars 2012)
Il est troublant qu’une association comme Pro Juventute s'associe à Sunrise dans la promotion d'un service prépayé (« Primobile ») pour l’utilisation des téléphones portables par les enfants dès l’âge de 9 ans. Un des principes fondamentaux de l’association est de préserver le plus grand bien de l’enfant. Les rayonnements électromagnétiques émis par les portables peuvent être nocifs. Bien que Pro Juventute cite le cybermobbing comme un danger pour l’enfant, elle ne mentionne pas les risques sanitaires possibles comme les tumeurs au cerveau, les dommages à l’ADN, l’atteinte de la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau des substances toxiques. Les crânes des enfants sont plus petits et fragiles et absorbent plus de rayonnements. L’utilisation de téléphones portables par de très jeunes enfants, facilite au cours de leur vie une accumulation de rayonnements beaucoup plus grande que celle des adultes, ce qui pourrait augmenter significativement le risque qu’ils développent des tumeurs cérébrales. Au lieu de promouvoir le service « Primobile », Pro Juventute rendrait davantage service aux enfants en les informant des précautions à suivre pour limiter l’exposition aux rayonnements: minimum d’appels, utilisation de casques et maintien du téléphone à distance. On ne devrait pas encourager l’utilisation de téléphones portables à des enfants âgés de moins de 12 ans.
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