« Pour nous, ce n’était que de la poussière…»
L'évènement syndical, 8 août 2012
Pour la première fois, des ex-travailleurs d’Eternit décrivent devant la justice helvétique leurs conditions de travail dans la fabrique d’amiante
La saga judiciaire de l’amiante a connu un nouveau rebondissement avec les témoignages d’anciens employés de l’usine Eternit à Payerne. Convoqués par un juge cantonal vaudois, ces derniers ont décrit les conditions de travail qui prévalaient alors sur le site dans le cadre d’une affaire qui oppose les proches d’un de leurs anciens collègues, mort d’un cancer du poumon, à la Suva.
De la poussière, toujours et encore de la poussière. La poussière était omniprésente sur le site Eternit de Payerne (VD) à l’époque où la fibre meurtrière était encore apprêtée, alors même que les propriétaires de la multinationale (d’abord Max, puis Stephan Schmidheiny) connaissaient parfaitement les risques qu’elle comportait pour la santé des travailleurs. C’est ce qu’ont raconté au début juillet à Lausanne des protagonistes directs de cette sombre page de l’histoire industrielle. Leur convocation en tant que témoins – donc avec l’obligation de dire la vérité sur les conditions de travail et d’hygiène en place sur leur lieu de travail – constitue en Suisse un nouveau rebondissement dans la saga judiciaire de l’amiante.
La saga judiciaire de l’amiante a connu un nouveau rebondissement avec les témoignages d’anciens employés de l’usine Eternit à Payerne. Convoqués par un juge cantonal vaudois, ces derniers ont décrit les conditions de travail qui prévalaient alors sur le site dans le cadre d’une affaire qui oppose les proches d’un de leurs anciens collègues, mort d’un cancer du poumon, à la Suva.
De la poussière, toujours et encore de la poussière. La poussière était omniprésente sur le site Eternit de Payerne (VD) à l’époque où la fibre meurtrière était encore apprêtée, alors même que les propriétaires de la multinationale (d’abord Max, puis Stephan Schmidheiny) connaissaient parfaitement les risques qu’elle comportait pour la santé des travailleurs. C’est ce qu’ont raconté au début juillet à Lausanne des protagonistes directs de cette sombre page de l’histoire industrielle. Leur convocation en tant que témoins – donc avec l’obligation de dire la vérité sur les conditions de travail et d’hygiène en place sur leur lieu de travail – constitue en Suisse un nouveau rebondissement dans la saga judiciaire de l’amiante.