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28 avr. 2015

Etudes scientifiques sur les effets des radiofréquences électromagnétiques sur le vivant - 2 - Tumeurs

Etudes sur les effets des radiofréquences électromagnétiques (RF-EMR), conclusions écrites par le Dr Gérard Dieuzaide et publiées dans son livre "Les Maladies des ondes".  

Tumeurs

Les téléphones cellulaires et les risques de tumeurs cérébrales et neurinome de l'acoustique (septembre 2007)
Unité mixte de recherche épidémiologique environnementale (INRETS/UCBL/InVS), faculté de médecine, domaine Rockefeller. 8, avenue Rockefeller, Lyon.
Etude en anglais et en français : http://www.amiform.com/web/dpc-en-ligne/lecture-critique/a1-lca_resp_cast_interphone.pdf

Résumé
L'utilisation de téléphones portables a augmenté de façon spectaculaire depuis 1992.  Certains champs électromagnétiques à très basses fréquences ont été reconnus comme peut-être cancérogènes par le Centre international de recherche sur le cancer.  Compte tenu de l'utilisation de la technologie de la radiofréquence dans les téléphones cellulaires et l'augmentation rapide du nombre de téléphones portables, des inquiétudes existent quant à l'existence d'un danger potentiel pour la santé.  Pour évaluer la relation entre l'utilisation des téléphones cellulaires et le développement de tumeurs de la tête, une étude internationale multicentrique (Interphone), coordonnée par le Centre internaitonal de recherche sur le cancer, a été réalisée dans treize pays.  Cette publication présente les résultats de la partie française de l'étude Interphone.



Conclusion
Aucune augmentation significative du risque de gliome, méningiome ou le névrome a été observée chez les utilisateurs de téléphone cellulaire qui ont participé à cette étude.  La puissance statistique de l'étude est toutefois limitée.  Nos résultats, suggérant la possibilité d'un risque accru parmi les plus gros utilisateurs, doivent donc être vérifiés dans les autres études et analyses interphone internationales.

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Utilisation du téléphone cellulaire et risque de tumeurs de la glande paratide bénignes et malignes (décembre 2007)
Etude isralélienne sur le cancer et les radiations électromagnétiques

Conclusions
Pour l'ensemble du groupe, aucun risque accru de PGT (glande parotide) n'a été observé  pour ceux qui n'ont jamais été utilisateurs réguliers de téléphone portable.  Cependant dans des conditions qui peuvent produire des niveaux d'exposition plus élevés (par exemple, une utilisation intensive dans les zones rurales) on a montré des risque toujours élevés.  Le risque pour une utilisation controlatérale n'a pas été mis en évidence.  Par contre, une tendance positive a été trouvée pour ces mesures du coté où le téléphone est utilisé le plus fréquemment.  Basés sur le plus grand nombre de patients de PGT bénignes rapportées à ce jour, nos résultats suggèrent une association entre l'utilisation du téléphone cellulaire et les PGT.

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Etude sur la relation entre les tumeurs cérébrales malignes et l'utilisation de la téléphonie sans fil (septembre 2006)
Département d'oncologie de l'hôpital universitaire, SE-701 85, Orebro, Suède
Etude en anglais:  http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16541280

Conclusion
Le risque augmente avec le temps et l'accumulation des heures d'utilisations pour les téléphones mobiles et sans fil.  Le risque le plus élévé a été trouvé pour le type le plus commun de gliome, l'astrocytome.  Le risque pour l'astrocytome était le plus élevé dans le groupe avec une première utilisation d'un téléphone sans fil avant l'âge de 20 ans.  En conclusion, une augmentation du risque a été constatée pour les gliomes lors de l'utilisation de téléphone mobile ou sans fil.  Le risque augmente avec le temps et avec l'utilisation cumulative des heures.  Ce risque était le plus élevé chez les sujets dont la première utilisation avait commencé avant l'âge de 20 ans.

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Etude épidémiologique des relations de cause à effet ipsilatérales sur l'utilisation du téléphone san fil et tumeurs (juin 2011)
Département des sciences biomédicales expérimentales, Ecole de médecine de Padoue, Italie.
Etude en anglais : http://www.ehjournal.net/content/10/1/59/abstract#

Conclusion
Grâce aux protocoles en double aveugle, sans erreurs, sans préjugés, on observe des résultats positifs qui révèlent une relation de cause à effet entre l'utilisation prolongée du téléphone mobile depuis longtemps et une augmentation statistiquement significative du risque de tumeurs.  Dans ces études, on observe une telle augmentation du risque de tumeurs de la tête, du côté où le téléphone portable est généralement utilisé après plus de dix ans.  Les méta-analyses montrent des augmentations importantes et statistiquement significatives de ce risque de gliomes du cerveau et des neurinomes de l'acoustique.

L'étude des méta-analyses montre un doublement du risque de tumeurs du cerveau induit par l'utilisation prolongée du téléphone mobile.

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Effet d'une radiofréquence GSM 900 MHz sur la ferritine humaine (octobre-décembre 2012)
Departments of Medical Physics, School of Medicine, Ahvaz Jundishapour University of Medical Sciences, Khozestan
1. Electrical and Computer Engineering, Isfahan University of Technology
2.  Medical Physics and Medical Engineering, School of Medicine, Isfahan University of Medical Sciences
Etude en anglais : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3662108/

Résumé
La ferritine est une macromolécule responsable du stockage du fer dans le sérum humain et le plasma.  Les études récentes ont mis en valeur le rôle de l'exposition du téléphone portable sur le système nerveux central, sur la fonction d'immunité et sur la reproduction.  Le but de cette étude était d'enquêter pour voir si le niveau de ferritine du sérum humain pouvait être perturbé par l'exposition aux téléphones portables GSM de 900 MHz.

Conclusion
Dans le groupe exposé, on a noté une baisse considérable de la ferritine relativement à celle présente dans le groupe témoin.

L'exposition aux téléphones portables peut mener à une oxydation de la ferritine humaine dans un essai in vitro.

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