Pour la première fois en France un tribunal reconnait un handicap ehez une personne se disant électrosensible. |
Par la rédaction avec AFP, allodocteurs.fr,
25 août 2015
La justice française a reconnu pour la première fois l'existence d'un handicap grave chez une personne déclarant souffrir d'une l'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.
Marine Richard, 39 ans, vit recluse dans les montagnes de l’Ariège depuis 2010 pour se protéger des ondes. Cette ancienne journaliste qui se dit victime d’un syndrome d'hypersensibilité a été récemment reconnue comme victime d’un handicap grave par le Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse. Transmis mardi 25 août à l’AFP par l’association Robin des Toits, qui milite contre les dangers du rayonnement électromagnétique et les implantations d'antennes-relais. Le jugement précise que la déficience fonctionnelle de la patiente est de 85% "avec restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi". Celle-ci se voit donc accorder par la justice le droit à une allocation pour adulte handicapé, notamment sous forme d’une aide à l’aménagement de son logement.
En 2014, un homme de 32 ans souffrant d'électrosensibilité s'était vu pour la première fois en France accorder une aide financière par la Maison départementale des personnes handicapées de l'Essonne. Mais il s'agissait alors d'un accord à l'amiable et non d’une décision de justice.
Pour Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits, cette décision de tribunal de Toulouse est "un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce syndrome d’électro-hypersensibilité ; la Justice - comme souvent - est en avance sur les politiques". Une loi de janvier dernier ne prévoit qu'un rapport pour début 2016 sur l'hypersensibilité aux ondes magnétiques, a ajouté le porte-parole de Robin des Toits.
Le syndrome d'hypersensibilité se traduit par une série de symptômes divers, transitoires et communs à de nombreuses autres affections : maux de tête, de ventre, picotements, troubles du sommeil. Les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le wifi sont souvent accusés d’être la cause directe de leurs maux par les personnes qui se déclarent "hypersensibles".
Si l'Organisation mondiale de la santé reconnaissait en 2005 l’existence des troubles ressentis par les électrohypersensibles, l’OMS précisait qu'aucun lien de cause à effet entre ces symptômes et les ondes n'avait été scientifiquement prouvé. De même, il n'existe pour l’heure aucun critère diagnostique clair pour ce problème sanitaire.
En France, l'hypersensibilité aux ondes magnétiques n'est pas reconnue officiellement comme une maladie et fait toujours l'objet de vives controverses entre les experts.
http://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/environnement-et-sante/ondes-electromagnetiques/un-premier-cas-d-electrosensibilite-reconnu-comme-handicap-par-la-justice_17122.html
Marine Richard, 39 ans, vit recluse dans les montagnes de l’Ariège depuis 2010 pour se protéger des ondes. Cette ancienne journaliste qui se dit victime d’un syndrome d'hypersensibilité a été récemment reconnue comme victime d’un handicap grave par le Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse. Transmis mardi 25 août à l’AFP par l’association Robin des Toits, qui milite contre les dangers du rayonnement électromagnétique et les implantations d'antennes-relais. Le jugement précise que la déficience fonctionnelle de la patiente est de 85% "avec restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi". Celle-ci se voit donc accorder par la justice le droit à une allocation pour adulte handicapé, notamment sous forme d’une aide à l’aménagement de son logement.
En 2014, un homme de 32 ans souffrant d'électrosensibilité s'était vu pour la première fois en France accorder une aide financière par la Maison départementale des personnes handicapées de l'Essonne. Mais il s'agissait alors d'un accord à l'amiable et non d’une décision de justice.
Pour Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits, cette décision de tribunal de Toulouse est "un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce syndrome d’électro-hypersensibilité ; la Justice - comme souvent - est en avance sur les politiques". Une loi de janvier dernier ne prévoit qu'un rapport pour début 2016 sur l'hypersensibilité aux ondes magnétiques, a ajouté le porte-parole de Robin des Toits.
Le syndrome d'hypersensibilité se traduit par une série de symptômes divers, transitoires et communs à de nombreuses autres affections : maux de tête, de ventre, picotements, troubles du sommeil. Les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le wifi sont souvent accusés d’être la cause directe de leurs maux par les personnes qui se déclarent "hypersensibles".
Si l'Organisation mondiale de la santé reconnaissait en 2005 l’existence des troubles ressentis par les électrohypersensibles, l’OMS précisait qu'aucun lien de cause à effet entre ces symptômes et les ondes n'avait été scientifiquement prouvé. De même, il n'existe pour l’heure aucun critère diagnostique clair pour ce problème sanitaire.
En France, l'hypersensibilité aux ondes magnétiques n'est pas reconnue officiellement comme une maladie et fait toujours l'objet de vives controverses entre les experts.
http://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/environnement-et-sante/ondes-electromagnetiques/un-premier-cas-d-electrosensibilite-reconnu-comme-handicap-par-la-justice_17122.html
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