Nous partageons une lettre adressée au service marketing et communication d'un hôpital en Suisse, écrite par une personne électro-hypersensible, qui a subi en urgence une intervention à cet établissement.
Témoignage de l'hospitalisation d'une personne électrohypersensible
Posté le 5 août 2016
Concerne : OP... d’urgence et hospitalisation...
Les réponses sur votre questionnaire méritent des explications car j’ai passé chez vous 2 nuits et 3 jours en Zombie totale, avant de redevenir normale une demi-heure à peine après mon départ.
Tout de mon séjour aurait pu être parfait (de l’accueil chaleureux et peu bureaucratique, à la façon dont chacun s’est comporté avec calme, gentillesse et efficacité, de la salle d’OP à la chambre) si ce n’est pour un bémol qui a tout fait basculer : je suis « EHS « (électro-hyper-sensible) depuis 3 ans. Cela veut dire que je supporte mal les ondes électromagnétiques des hautes (WIFI, Natel, DECT, Antennes-Relais etc.) comme des basses fréquences (électricité de maison, ampoules « économiques » etc.).
L’électro-hyper-sensibilité est un état pour l’instant mal connu (et très controversé !) parmi les maladies dites « de l’environnement » (Med. Code Z58.4) qui semble pour l’instant incurable mais qui disparaît TOUT SEUL lorsque la personne atteinte réussit à s’éloigner des sources de rayonnement, chose difficile à faire déjà dans la vie courante, mais encore plus en milieu hospitalier dû à la présence d’équipements indispensables pour le bon fonctionnement d’un tel lieu.
Or, les personnes atteintes d’EHS ont déjà commencé à faire leur apparition dans les hôpitaux et peuvent être des patients difficiles et compliqués puisque les chambres « standard « rajoutent à leurs souffrances du fait du haut niveau des ondes électromagnétiques. En attendant des recommandations plus officielles qui pourront tarder à venir à cause de la controverse, ces souffrances pourraient pourtant être diminuées par quelques mesures plutôt simples que je vous propose d’essayer :
1. Mettez les personnes EHS dans des chambres les plus éloignées possible du WIFI
2. Si vous avez la possibilité, arrêtez les WIFI pendant la nuit
3. Proche des patients EHS, éteignez les Natels ou mettez-les en mode avion
4. Proposez aux patients EHS de se coucher « la tête aux pieds » dans leur lit, pour éloigner leur tête du mur où foisonnent câbles et prises électriques
5. Débranchez les lits des patients EHS (ça posera le problème de la sonnette qui devra être branchée ailleurs, indépendamment du lit, on me dit que c’est « faisable »)
Bien sûr que chaque patient réagira de façon différente ; dans mon cas particulier, mon ressenti a été que (hormis des vomissements qui relevaient plutôt de l’antidouleur oral qu’on m’avait administré qq heures après un réveil parfait de l’anesthésie), mon pire problème était le lit électrique qu’on ne pouvait pas débrancher à cause de la sonnette.
Un Grand Merci d’avance d’essayer mes suggestions ci-haut !!!
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