(Choix d'image par la Rédactrice de "Mieux Prévenir") |
Marie-Claude Sudan a été diagnostiquée électro-hypersensible
par son médecin. Ses vertiges, maux de tête et autres malaises seraient dus aux
ondes électromagnétiques (natel, WiFi, électricité, etc.) qui se multiplient dans
notrc environnement.
Ces ondes qui nous entourent, quelles conséquences ?
L’Ajoie, no. 278, 20 octobre 2016
Imaginez un monde sans télévision, sans électricité, sans
WiFi, sans téléphone portable… Suréaliste, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est ce monde-là que recherche
Marie-Claude Sudan. Depuis deux ans,
elle a été diagnostiquée « électrohypersensible » (EHS). Comprenez : cette sexagénaire, qui a grandi dans le
Territoire de Belfort mais qui réside en Suisse depuis de nombreuses années, dit
ressentir quotidiennement les méfaits des multiples ondes et champs
électromagnétiques qui nous entourent.
Elle est actuellement à la recherche d’un lieu préservé de tout cela en
Ajoie, mais ne l’a pas encore trouvé.
Marie-Claude Sudan est une retraitée souriante et
dynamique. Et pourtant, c’est un
calvaire qu’elle subit depuis quelques années déjà. « Il y a environ quinze ans, j’ai
commencé à me sentir tout le temps fatiguée, épuisée. J’ai d’abord pensé que j’avais du diabète, se
souvient-elle. Puis en 2014, j’ai eu des
vertiges, des maux de tête, surtout lorsque je prenais le train et un acouphène
qui est devenu quasi permanent. Ma peau
a commencé à me gratter et les yeux à me démanger. Mais surtout, par moments, mon cœur s’emballe
et je peine à respirer, à parler. »
« Je fonctionne un peu comme une antenne »
Pour tenter de comprendre l’origine de ce mal-être physique,
Marie-Claude se rend chez des spécialistes.
« J’ai visité plusieurs médecins, mais ils n’ont rien
trouvé. » Jusqu’au jour où elle se
rend au Centre Prévention et Santé à Colombier.
« La doctoresse qui m’a reçue m’a fait faire un Oligoscan. C’est un examen qui permet de détecter la
présence de métaux lourds dans le métabolisme.
Et il s’est avéré que j’étais intoxiquée, certainement par les plombages
que j’avais dans la bouche. » Mais
quel rapport avec l’hypersensibilité électromagnétique (HSEM) ? « Ces métaux lourds sont piégés dans le
système nerveux central, et ça me rend plus sensible que d’autres personnes aux
ondes qui nous entourent. Je fonctionne
un peu comme une antenne » répond notre interlocutrice, en nous donnant
son certificat médical. « Madame
Sudan souffre d’EHS en particulier en présence de téléphones portables actifs
autour d’elle, du réseau WiFi, de la présence d’antennes relais mais aussi lors
du fonctionnement d’appareils électroménagers trop proches d’elles ainsi que
des lignes à haute tension à promixité des habitations, et également dans les
trains en raison des fortes charges électromagnétiques » énumère la
doctoresse Nathalie Calame, auteur du papier.
Difficile de se protéger
Et de ce diagnostic, Marie-Claude Sudan en est
convaincue. « Je suis à la
recherche d’endroits où les ondes sont moins fortes et, dans ces lieux, ces
symptômes diminuent significativement. »
C’est donc munie d’un appareil qui permet de calculer les ondes WiFi et
électriques que la retraitée sillonne la Suisse. « Mon errance a commencé en septembre
dernier. J’ai décidé de chercher le lieu
où je pourrais m’installer, loin de toutes ces ondes. On m’a parlé de Réclère, mais une antenne y a
été installée. Je me suis rendue aussi à
Damvant, mais les ondes WiFi parvenaient jusque dans l’église ! Il n’y a, pour l’instant, qu’à Lucelle que
j’ai réussi à me ressourcer vraiment. »
Car les moyens pour se protéger des ondes qui nous entourent
sont très limités. « Même si vous
n’avez pas de WiFi chez vous, vous captez les ondes de vos voisins, des natels,
des téléphones sans fil. Dans les
vielles maisons, les anciens circuits électriques sont souvent un peu
défectueux et l’électricité vagabonde dans d’air… Il existe une maison blindé à
Zurich, expressément dédiée aux personnes comme nous, mais bon… » Alors
Marie-Claude a ses petits trucs : elle porte par-dessus ses vêtements une
chemise en coton et fils de cuivre enrobé d’argent. « Je fais aussi un peu de réflexologie
faciale et du jin sin jyutsu. » Ah ? « C’est un peu le cousin de
l’acupuncture, que l’on peut se faire soi-même, sans aiguilles mais avec les
doigts. »
…
[L'article continue, mais le texte n'est pas favorable aux personnes EHS ! En citant l'OMS, le journaliste laisse penser que les personnes électrosensibles souffrent d'autres maux bien plus orthodoxes (maladies psychiatriques préexistantes, réactions de stress résultant de la crainte inspirée par les éventuels effets sur la santé des CEM), moins perturbateur pour générer des milliards de profit sur une technologie dont on sait qu'elle est mortifère depuis 80 ans.]
L'article original n'est pas disponible on-line.
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