Mesure des ondes électromagnétiques à l'aide d'une sonde isotropique à bande large. © Sipa / Valinco |
Les femmes enceintes et les salariés de moins de 18 ans feront également l’objet d’une attention particulière.
par France Inter avec , Yann Gallic, 1 janvier 2017
C'est l'une des nouveautés du 1er janvier : les entreprises devront désormais prendre en considération la question des ondes électromagnétiques auxquelles sont exposés les employés
Ces ondes sont émises notamment par les équipements sans fil : Wi-Fi, téléphones portables ou tablettes. Il aura fallu trois ans avant que cette directive européenne soit appliquée en France. Un décret, paru le 6 août au Journal officiel, relatif à la "protection des travailleurs contre les risques dus aux champs électromagnétiques", indique les seuils d’exposition qui ne devront pas être dépassés.
L'employeur devra évaluer les risques encourus par ses salariés
Les salariés devront être informés des risques et les lieux de travail où ils sont susceptibles d’être exposés "à des niveaux de champs électromagnétiques dépassant les valeurs" devront leur être signalés, voir leur accès être limité. Les résultats devront être communiqués au médecin du travail et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou à défaut aux délégués du personnel et en cas de franchissement des niveaux, les travailleurs pourront bénéficier d’une visite médicale.
Les femmes enceintes et les salariés de moins de 18 ans feront également l’objet d’une attention particulière. Tout devra mis en œuvre pour que l’impact des ondes soit le plus faible les concernant.
Les salariés devront être informés des risques et les lieux de travail où ils sont susceptibles d’être exposés "à des niveaux de champs électromagnétiques dépassant les valeurs" devront leur être signalés, voir leur accès être limité. Les résultats devront être communiqués au médecin du travail et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou à défaut aux délégués du personnel et en cas de franchissement des niveaux, les travailleurs pourront bénéficier d’une visite médicale.
Les femmes enceintes et les salariés de moins de 18 ans feront également l’objet d’une attention particulière. Tout devra mis en œuvre pour que l’impact des ondes soit le plus faible les concernant.
Un premier pas pour tous les salariés "électrosensibles"
Sophie Pelletier est ingénieure et travaille travaille dans une administration publique en plein centre de Paris. Depuis six ans elle n'a quasiment plus de vie professionnelle. Diagnostiquée électrosensible par les médecins, elle est aujourd'hui reconnue comme travailleuse handicapée, car sa santé n'a cessé de se dégrader à cause des ondes électromagnétiques : "Dans les salles de réunion équipées en wifi et dans le métro et les transports en commun, tout au long de la semaine j’accumule cette exposition qui finit par retentir sur mon état général, avec une très grande fatigue, et me crée des troubles du rythme cardiaque, de mémoire et d’attention qui m’empêchent de revenir au travail quand je suis trop fatiguée".
Sophie Pelletier enchaîne les arrêts maladie. Elle a demandé à plusieurs reprises un aménagement de son poste et de son temps de travail. Mais elle s'est toujours heurtée à l'incompréhension de son employeur. "C’est une maladie qui ne rentre pas dans les case", explique-t-elle, "c’est compliqué pour l’employeur d’aménager un certain nombre choses pour me permettre de me maintenir correctement dans l’emploi. J’ai perdu les deux tiers de mon salaire pendant plusieurs années et ça m’agace parce que je mets à mal ma carrière, ou ma santé, ou les deux à la fois et ça, ça ne va pas".
Selon les estimations, en France, il y aurait aujourd'hui près de 70 000 personnes qui souffrent d'électrosensibibilité.
https://www.franceinter.fr/societe/les-entreprises-vont-devoir-proteger-les-salaries-des-ondes-electromagnetiques
Sophie Pelletier est ingénieure et travaille travaille dans une administration publique en plein centre de Paris. Depuis six ans elle n'a quasiment plus de vie professionnelle. Diagnostiquée électrosensible par les médecins, elle est aujourd'hui reconnue comme travailleuse handicapée, car sa santé n'a cessé de se dégrader à cause des ondes électromagnétiques : "Dans les salles de réunion équipées en wifi et dans le métro et les transports en commun, tout au long de la semaine j’accumule cette exposition qui finit par retentir sur mon état général, avec une très grande fatigue, et me crée des troubles du rythme cardiaque, de mémoire et d’attention qui m’empêchent de revenir au travail quand je suis trop fatiguée".
Sophie Pelletier enchaîne les arrêts maladie. Elle a demandé à plusieurs reprises un aménagement de son poste et de son temps de travail. Mais elle s'est toujours heurtée à l'incompréhension de son employeur. "C’est une maladie qui ne rentre pas dans les case", explique-t-elle, "c’est compliqué pour l’employeur d’aménager un certain nombre choses pour me permettre de me maintenir correctement dans l’emploi. J’ai perdu les deux tiers de mon salaire pendant plusieurs années et ça m’agace parce que je mets à mal ma carrière, ou ma santé, ou les deux à la fois et ça, ça ne va pas".
Selon les estimations, en France, il y aurait aujourd'hui près de 70 000 personnes qui souffrent d'électrosensibibilité.
https://www.franceinter.fr/societe/les-entreprises-vont-devoir-proteger-les-salaries-des-ondes-electromagnetiques
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.