Les compagnies de téléphonie mobile mettent en garde les actionnaires contre les risques possibles de cancer – mais ne le disent pas aux clients
par Grace Macaskill, mirror.co.uk, 2 juin 2018 (traduction) |
| (Sunday Mirror) |
Pourtant, ils n'avertissent pas les utilisateurs de tout risque potentiel dans leurs publicités et leurs emballages.
Dans son rapport annuel de 2017, British Telecom, propriétaire d'EE, dit sans détour aux investisseurs : "Nous ne pouvons pas donner l'assurance absolue qu'à l'avenir, la recherche n'établira pas de liens entre les émissions de radiofréquences et les risques pour la santé."
La nouvelle vient après que nous avons révélé que Neil Whitfield, 60 ans, atteint d'un cancer du cerveau, est le premier Britannique à poursuivre un fabricant de téléphones. Il pourrait gagner jusqu'à 1 million de livres sterling de Nokia s'il réussit.
M. Whitfield a dit: "Si les compagnies mettent en garde les investisseurs qu'il existe un risque possible, elles devraient avertir les utilisateurs de leurs phones et de leurs réseaux.
"Ils sont sélectifs quant à la vérité et ont décidé que ceux qui ont de l'argent sont plus importants que le grand public."
Les entreprises concernées disent qu'elles ont le devoir d'avertir les actionnaires de tout risque, aussi improbable soit-il.
Un tribunal italien a récemment jugé qu'il existe un lien entre les tumeurs et les téléphones mobiles. Le Centre international de recherche sur le cancer dit qu'il s'agit d'un "cancérigène possible".
En France, Orange a rappelé environ 90 000 téléphones Hapi 30 en raison du niveau de rayonnement de l'appareil.
Devra Davis, présidente de l'Environmental Health Trust, a déclaré : "Les menaces financières liées aux litiges s'accroissent au fur et à mesure que les preuves scientifiques établissent un lien entre les téléphones et les dommages pour la santé."
"De plus, la décision du tribunal italien indique que toute entreprise qui exige l'utilisation d'un téléphone mobile comme condition de travail fait face à une responsabilité majeure."
Blackberry et Nokia mettent en garde les actionnaires contre d'éventuelles actions en justice dans des rapports à la Securities and Exchange Commission des États-Unis.
Selon Nokia, malgré le respect de la réglementation, "les préoccupations concernant les effets néfastes sur la santé[...] pourraient rendre difficile l'acquisition et la fidélisation des clients".
Vodafone dit qu'il n'y a "aucune preuve" de préjudice mais ajoute : "Un changement à ce point de vue pourrait avoir des impacts....". Blackberry dit que les " risques perçus " pourraient affecter les ventes et mener à des batailles juridiques.
La plupart des études n'établissent aucun lien avec le cancer, mais d'autres affirment qu'elles augmentent le risque de cancer du cerveau.
M. Whitfield reproche à Nokia pour leurs téléphones lui ayant donné un neurinome acoustique sur un nerf entre son oreille interne et son cerveau.
Son cas pourrait ouvrir les vannes et il a dit : "Les compagnies de téléphone n'en ont rien à faire de la santé.
M. Whitfield a dit: "Si les compagnies mettent en garde les investisseurs qu'il existe un risque possible, elles devraient avertir les utilisateurs de leurs phones et de leurs réseaux.
"Ils sont sélectifs quant à la vérité et ont décidé que ceux qui ont de l'argent sont plus importants que le grand public."
Les entreprises concernées disent qu'elles ont le devoir d'avertir les actionnaires de tout risque, aussi improbable soit-il.
Un tribunal italien a récemment jugé qu'il existe un lien entre les tumeurs et les téléphones mobiles. Le Centre international de recherche sur le cancer dit qu'il s'agit d'un "cancérigène possible".
En France, Orange a rappelé environ 90 000 téléphones Hapi 30 en raison du niveau de rayonnement de l'appareil.
Devra Davis, présidente de l'Environmental Health Trust, a déclaré : "Les menaces financières liées aux litiges s'accroissent au fur et à mesure que les preuves scientifiques établissent un lien entre les téléphones et les dommages pour la santé."
"De plus, la décision du tribunal italien indique que toute entreprise qui exige l'utilisation d'un téléphone mobile comme condition de travail fait face à une responsabilité majeure."
Blackberry et Nokia mettent en garde les actionnaires contre d'éventuelles actions en justice dans des rapports à la Securities and Exchange Commission des États-Unis.
Selon Nokia, malgré le respect de la réglementation, "les préoccupations concernant les effets néfastes sur la santé[...] pourraient rendre difficile l'acquisition et la fidélisation des clients".
Vodafone dit qu'il n'y a "aucune preuve" de préjudice mais ajoute : "Un changement à ce point de vue pourrait avoir des impacts....". Blackberry dit que les " risques perçus " pourraient affecter les ventes et mener à des batailles juridiques.
La plupart des études n'établissent aucun lien avec le cancer, mais d'autres affirment qu'elles augmentent le risque de cancer du cerveau.
M. Whitfield reproche à Nokia pour leurs téléphones lui ayant donné un neurinome acoustique sur un nerf entre son oreille interne et son cerveau.
Son cas pourrait ouvrir les vannes et il a dit : "Les compagnies de téléphone n'en ont rien à faire de la santé.
"Je suis à l'automne de ma vie, mais je m'inquiète pour la prochaine génération qui passe des heures chaque jour collé à leur téléphone."
Nokia se bat contre sa revendication et a déclaré que la sécurité "a toujours été une considération clé", en ajoutant : "Tous les produits sont conformes aux directives et aux limites d'exposition fixées par les autorités de santé publique."
Original article in English:
Nokia se bat contre sa revendication et a déclaré que la sécurité "a toujours été une considération clé", en ajoutant : "Tous les produits sont conformes aux directives et aux limites d'exposition fixées par les autorités de santé publique."
Original article in English:
Note : On n'est pas francophone.
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