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6 août 2020

Etats-Unis : Le dossier principal du "Children's Health Defense" dans le cadre d'un procès historique contre la FCC sur la 5G et les préjudices du sans-fil a été déposé!

Le dossier principal du "Children's Health Defense" dans le cadre d'un procès historique contre la FCC sur la 5G et les préjudices du sans-fil a été déposé!
Children's Health Defense, 31 juillet 2020 - traduction

Ce que nous mettons dans notre corps et dans le corps en croissance de nos enfants est le choix le plus important et le plus personnel que nous puissions faire en tant qu'êtres humains. Mais lorsqu'il s'agit de niveaux de radiation nocifs, ce droit de choisir nous a été volé. La mission de Children's Health Defense (CHD), qui vise à protéger les enfants contre l'exposition aux substances toxiques, a franchi une étape importante le mercredi 29 juillet avec le dépôt du dossier principal de notre affaire auprès de la Cour d'appel américaine du district de Columbia contre la Federal Communications Commission (FCC). Notre affaire vise également à obtenir justice pour les parents dont la santé de leurs enfants ont subi les effets de radiations sans fil.

L'affaire conteste le refus de l'agence de revoir ses "directives sanitaires" obsolètes en matière de communications sans fil, vieilles de 25 ans, et d'adopter des règles scientifiques et biologiques en matière d'émissions de radiofréquences qui protègent efficacement la santé publique. Robert F. Kennedy Jr, président et conseiller juridique en chef de CHD, a déclaré : "Nous nous engageons à responsabiliser notre gouvernement et à donner une voix aux enfants abimés, à leurs parents et aux médecins, ainsi qu'aux scientifiques qui se sont exprimés pour que justice soit faite sur cette question". Lire notre communiqué de presse complet.

Les directives de la FCC ignorent la biologie humaine et sont basées sur une hypothèse scientifique obsolète, incorrecte et réfutée selon laquelle les radiations sans fil ne sont pas nocives à moins qu'elles ne provoquent un changement thermique dans les tissus. Mais le dossier de CHD prouve que des preuves scientifiques et humaines de la nocivité des radiations sans fil et de la 5G bien en dessous des niveaux thermiques ont été présentées à la FCC, mais l'agence a officiellement clos le dossier sur cette question l'année dernière et a ignoré tous les rapports soumis. Par conséquent, CHD soutient que la décision de la FCC de ne pas revoir les "directives sanitaires" est capricieuse, arbitraire, non fondée sur des preuves et constitue un abus de pouvoir.



"La preuve la plus importante est la preuve humaine", déclare Dafna Tachover, directrice de la 5G et du Wireless Harms Project à Children's Health Defense. "Ceux qui ont été blessés et sont décédés à cause de l'abus de pouvoir de la FCC, ont été invisibles pour la FCC comme les radiations sans fil qui leur nuisent. Le but de notre affaire est de rendre visible ce problème invisible". Lire la déclaration sous serment de Dafna Tachover au nom de la CHD.

Le dossier principal de CHD cite des milliers d'études et de rapports médicaux, y compris ceux réalisés par des agences gouvernementales américaines, et fait référence à des centaines de témoignages de personnes blessées. Le dossier présente des preuves évidentes des dommages causés par les radiations sans fil, suite à l'exposition à des sources de radiations sans fil telles que les téléphones portables, le Wi-Fi et les antennes relais, à des niveaux bien inférieurs aux limites d'émission actuelles de la FCC. Il décrit également de façon scientifique, les mécanismes des dommages causés par les radiations sans fil.

Les pétitionnaires dans cette affaire comprennent des parents d'enfants accidentés, dont une mère dont le fils est mort d'une tumeur au cerveau suite à l'exposition aux téléphones portables et aux tours de téléphonie mobile, Virginia Farver, laquelle a déclaré : "Si la FCC fait son travail maintenant, peut-être que d'autres mères ne connaîtront pas la douleur et la souffrance auxquelles je suis confrontée chaque jour. Mais on dit au public qu'il n'y a aucune preuve de danger, que ces appareils sont sûrs". Lorsqu'une requérante dans cette affaire, Michele Hertz, a développé la maladie des micro-ondes et a contacté la FCC pour demander de l'aide, l'homme à qui elle a parlé a répondu : "Nous ne traitons pas avec les humains, seulement avec les fréquences" et a raccroché.

Les pétitionnaires dans ce cas comprennent également des médecins qui voient quotidiennement l'épidémie de maladie dans leurs cliniques, comme le Dr David Carpenter, professeur, scientifique et expert en santé publique de renom, qui déclare : "Le consensus scientifique est que les directives de la FCC n'ont aucune validité et qu'elles sont à l'origine de maladies et de décès généralisés". Le professeur David Carpenter est le directeur de l'Institut pour la santé et l'environnement de l'Université d'Albany et co-éditeur du rapport BioInitiative, l'examen le plus complet de la science sur les impacts sanitaires du sans fil, rédigé par 29 des plus éminents scientifiques du monde.

Les directives dépassées et erronées ont permis la prolifération incontrôlée des technologies sans fil, y compris de la 5G. Le déploiement accéléré de la 5G augmentera de manière exponentielle l'exposition forcée à ces radiations nocives avérées avec 800 000 tours supplémentaires de téléphonie cellulaire, 50 milliards d'appareils qui seront interconnectés sans fil et 1 000 000 d'antennes au sol pour communiquer avec 50 000 satellites.

Dans sa décision de ne pas revoir les directives, la FCC a également rejeté de façon stupéfiante les résultats de l'étude du National Toxicology Program financée par la Food and Drug Administration américaine, une étude de 30 millions de dollars effectuée sur 10 ans qui était censée donner au peuple américain la réponse finale quant à la nocivité ou non du sans-fil. Cette étude, la plus vaste du genre, a trouvé des "preuves évidentes" de cancer et de dommages à l'ADN. Les résultats auraient dû mettre un terme à l'idée que les radiations non ionisantes ne peuvent pas endommager l'ADN.

L'Organisation mondiale de la santé a déjà classé les radiations sans fil comme étant un cancérigène "possible" (2B) en 2011. L'étude du National Toxicology Program est le "maillon manquant" nécessaire pour le classer comme cancérigène humain. Des tribunaux, dont la Cour suprême italienne, ont déjà déterminé que les téléphones portables provoquent des tumeurs cérébrales.

Paru dans la revue juridique Law360

[A noter: l'Environmental Health Trust a rejoint le CHD dans cette affaire contre la FCC. Environmental Health Trust, et al. v. FCC, et al., case number 20-1025, in the U.S. Court of Appeals for the District of Columbia Circuit.]

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