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4 janv. 2021

Les symptômes d’électrohypersensibilité des diplomates confirmés

Les symptômes d’électrohypersensibilité des diplomates confirmés
Joel Moskowitz / Maison du 21e siècle, 10 décembre 2020

Le 5 décembre 2020, les Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine (NAS) des États-Unis confirmait que les symptômes ressentis par plusieurs diplomates américains étaient probablement causées par une surexposition aux radiofréquences (RF). La seule différence majeure entre les ondes pulsées par les armes électroniques et celles venant des antennes et appareils sans fil qui provoquent de nombreux symptômes chez au moins 3 à 13 % de la population mondiale, c’est l’intensité élevée des doses reçues par certains diplomates. C’est pourquoi autant de gens ont subi autant de symptômes au cours d’une si courte période. Dans un récent courriel, Dre Beatrice Golomb m’écrivait : « Les niveaux mesurés à Guangzhou en Chine dépassaient la limite maximale de 1 milliwatt par centimètre carré », soit 10 millions de microwatts par mètre carré (μW/m²) (voir ce tableau de conversion des diverses unités de densités de puissance des radiofréquences). Comparativement, les Valeurs indicatives en baubiologie SBM-2015 pour les zones de repos de l’Institut de baubiologie recommandent de s’exposer à moins de 1 000 μW/m², idéalement même sous 10 μW/m², ce qui est difficilement atteignable en milieu urbain.

Explications du professeur Joel Moskowitz, directeur du Center for Family and Community Health à l’École de santé publique de l’Université de la Californie, à Berkeley. Source : https://www.saferemr.com/2020/12/national-academy-of-sciences-report-on.html
AF

Le rapport de consensus des National Academies of Sciences (NAS), Une évaluation de la maladie chez les employés du gouvernement américain et leurs familles dans les ambassades à l’étranger, visait à informer le Département d’État américain (DOS) des symptômes jusque là inexpliqués vécus par ces personnes. Selon le rapport (1) : « Fin 2016, le personnel de l’ambassade américaine à La Havane, à Cuba, a commencé à signaler le développement d’un ensemble inhabituel de symptômes et de signes cliniques. Pour certains de ces patients, leur cas a commencé par l’apparition soudaine d’un bruit fort, perçu comme directionnel. caractéristiques, et accompagné de douleur dans une ou les deux oreilles ou dans une large région de la tête, et dans certains cas, une sensation de pression de la tête ou de vibration, des étourdissements, suivis dans certains cas d’acouphènes, de problèmes visuels, de vertiges et de difficultés cognitives. D’autres membres du personnel attachés au consulat des États-Unis à Guangzhou, en Chine, ont signalé des symptômes et des signes similaires à des degrés divers, à partir de l’année suivante. En juin 2020, bon nombre de ces membres du personnel continuent de souffrir de ces problèmes et/ou d’autres problèmes de santé. Plusieurs hypothèses et mécanismes ont été proposés pour expliquer ces cas cliniques, mais les preuves font défaut, aucune hypothèse n’a été prouvée et les circonstances restent floues.

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