5G Moratoire pour la Suisse - Newsletter 37
Genève, 20 mars 2025
ACTUALITÉS
SOMMAIRE :
- Course en avant avec la 5G : est-ce viable économiquement ?
- La 6G : sur le déclin avant même d’avoir démarré ?
- Les vaches suisses en danger face au courant vagabond
- A Rio, les écoles sans smartphone reprennent vie
- La commune de Gy s’oppose à une antenne 5G
- Déclaration internationale sur les droits de l’enfant à l’ère numérique
Course en avant avec la 5G : est-ce viable économiquement ?
La question se pose face à la densité des antennes installées, dont Genève est un très bon
exemple, générant non seulement un énorme coût financier mais aussi une augmentation
exponentielle en consommation d’énergie et de matière. Ces différents coûts deviennent
critiques pour les opérateurs en considérant le peu d’avantages qu’offre cette technologie.
De plus, comme nous le voyons dans l’article ci-dessous, des voix critiques commencent à
s’élever à l’intérieur de l’IEEE sur l’utilité de la croissance sans fin de la bande passante.
Cette critique, sous entendue pour la 5G, est formulée pour la prochaine technologie, la 6G.
Le 10 février 2025, l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE), une
communauté internationale regroupant plus de 460'000 professionnels du domaine des
télécommunications, qui a standardisé de nombreux protocoles dont le Wi-Fi, a publié un
article intitulé : « Il est temps de repenser la 6G », lequel remet en question la course
mondiale vers une croissance sans fin des débits de données sans fil et de la bande
passante.
En effet, leur analyse démontre que contrairement à ce que les « experts » des
télécommunications revendiquent, la croissance mondiale des données terrestres et
mobiles est non seulement au ralenti, mais elle semble de moins en moins répondre
à un besoin réel.
Par exemple, dans le cas des technologies prévoyant des besoins particulièrement élevés
en bande passante, telles que les voitures autonomes, l’internet des objets, les
communications holographiques, les iPhones comportant de l’IA générative, les vidéos 4K
ou les simulateurs de vol, l’institut explique que la 4G et la 5G actuelles disposent de
réseaux largement suffisants.
A ce propos, les récents licenciements au sein des entreprises Nokia et Ericsson, de même
que la baisse globale d’investissements des opérateurs dans les équipements 5G en
sont peut-être les signes avant-coureurs.
Si la demande des consommateurs continue de diminuer, les régulateurs pourraient avoir à
se poser la question suivante : est-ce qu’il ne serait pas préférable de réduire le nombre
d’opérateurs pour un pays, avec un seul réseau fixe et mobile sous-jacent, à l’image
de certains services publics ?
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