En 2009, Dr. Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, a déclaré une pandémie mondiale de la grippe H1N1, qui a déclenché une campagne massive de vaccination et un stockage des vaccins pour des millions de dollars. Quand il s'est avéré que la grippe était moins nocive et répandue que prévu, ces millions de dollars ont été gaspillés par la destruction des stocks périssables des vaccins inutilisés. On dit que plusieurs des experts de l’OMS ayant donné des conseils au Dr. Chan, avaient des liens avec les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent ces vaccins.
Un récent développement inquiétant, c’est le nombre croissant des cas de narcolepsie, constatés dans 12 pays, parmi des enfants et adolescents qui ont reçu le vaccin H1N1 « Pandemrix » fabriqué par GlaxoSmithKline. Ce même vaccin a été utilisé dans 47 pays. L’OMS suit l’enquête sur l’affaire.
En ce qui concerne l’exposition aux champs électromagnétiques, l’OMS déclare que le principal effet biologique des champs électromagnétiques de la radiation non ionisante est de nature thermique. Cette déclaration constitue la base des directives pour les niveaux de l’exposition à cette radiation. « Aucun effet sanitaire indésirable résultant d'une exposition prolongée à des radiofréquences ou aux fréquences correspondant au transport d'energie électrique n'a été confirmé, mais la recherche se poursuit activement dans ce domaine. » L’OMS explique que les nuisances signalées par les utilisateurs : anxiété, suicides, dépression, nausées, fatigue... seraient dues aux facteurs environnementaux comme le bruit ou “l'anxiété suscitée par les nouvelles technologies ». L’OMS déclare aussi qu’aucun effet sanitaire indésirable imputable à une faible exposition aux radiofréquences des téléphones portables n'a été mis en évidence. Pourtant, des centaines d’études scientifiques crédibles existent qui confirment les effets indésirables et souvent graves de la radiation électromagnétique non ionisante. L’expert qui a mené l’enquête sur les effets des champs électromagnétiques pour l'OMS, Michael Repacholi, a reçu de l’argent de l’industrie de téléphonie mobile.
L’OMS cite le tabagisme, l’abus d’alcool, l’alimentation déséquilibrée, et le sédentarisme comme les principaux facteurs de risque de cancers. Or, beaucoup d’experts constatent que la dégradation environnementale cause presque 70% des cancers. La proclamation de l’OMS fournit la base de la plupart des plans et stratégies destinés à la « prévention » du cancer, alors que la prévention devrait cibler la réduction de la pollution environnementale.
Globalement, presque trois millions de cas d’empoisonnements par des pesticides ont lieu chaque année. Chaque année aussi, parmi les 900'000 cas de suicides dans le monde, l'ingestion de pesticides en est une des principales méthodes (300'000 cas). La majorité des décès surviennent en Asie. L’OMS ne mentionne pas les causes de la plupart de ces suicides : l’endettement des agriculteurs qui ne peuvent pas payer les semences non renouvelables et sous brevet, qu’ils doivent acheter aux multinationales comme Monsanto, la monoculture et les pertes de rendement qui en résultent, et la baisse du prix des produits agricoles.
A cause de l’accord de 1959 avec l’AIEA (Agence international de l’énergie atomique), l’OMS ne peut pas s’engager dans des recherches sur les effets sanitaires de la radiation liés à l’énergie nucléaire. L’OMS n’a pas remis en question la sous-estimation de l’AIEA concernant le nombre de victimes du désastre de Tchernobyl en 1986 : une cinquantaine de morts et 4'000 décès potentiels à terme. Or, les auteurs d'un recueil de données scientifiques de l'Académie des Sciences de New York, publié en 2009 - le plus complet et le plus actuel à ce jour concernant les dommages sanitaires de Tchernobyl - estiment à 985'000 le nombre de décès à travers le monde, entre 1986 et 2004, attribuables aux retombées de l'accident. L’AIEA promeut l’usage commercial de l’atome à des fins domestiques et ainsi, occulte les effets devastateurs potentiels de l’énergie nucléaire comme le danger des accidents nucléaires, les déchets nucléaires et les mines d’uranium.
De quelle santé l'OMS s'occupe-t-elle vraiment : celle de l'humain et son environnement, ou celle des industries pharmaceutiques, nucléaires, téléphoniques et autres, beaucoup plus rentables ?
par Meris Michaels
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