REPUBLIE LE 30 AVRIL 2016
AU 30EME ANNIVERSAIRE DE TCHERNOBYL
"Ce texte devrait être largement rediffusé par chaque destinataire, auprès des personnes de son choix, sur des réseaux, afin de provoquer des prises de conscience ou des démarches, des publications, des actions pour inciter nos autorités à prendre leur responsabilité face au danger que représente désormais cette énergie de destruction massive." - Paul Bonny, citoyen
AU 30EME ANNIVERSAIRE DE TCHERNOBYL
"Ce texte devrait être largement rediffusé par chaque destinataire, auprès des personnes de son choix, sur des réseaux, afin de provoquer des prises de conscience ou des démarches, des publications, des actions pour inciter nos autorités à prendre leur responsabilité face au danger que représente désormais cette énergie de destruction massive." - Paul Bonny, citoyen
Il faut abandonner le nucléaire, et maintenant !
Les catastrophes nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima ont eu lieu à 25 ans d’intervalle. Pourtant, on nous avait assuré que de tels accidents étaient quasiment impossibles ! Nos responsables politiques l’ont cru, et nous aussi. En réalité, la probabilité d’un tel accident est impossible à calculer. Mais elle fut estimée à une fois en cent mille ans. La triste vérité est que ce fut deux fois en vingt-cinq ans.
Il y a aujourd’hui quelque 440 centrales nucléaires actives dans le monde. La prochaine catastrophe se produira n’importe où, n’importe quand. Et l’état actuel de ces centrales viellissantes ne peut qu’augmenter la probabilité d’un accident.
L’inventaire radioactif généré par ces installations est terrifiant : il peut exterminer chaque habitant de notre planète, et cela plusieurs dizaines de milliers de fois !
Il suffit qu’une infime fraction de cet inventaire s’échappe dans la nature pour provoquer une catastrophe. N’oublions jamais que tout ce qui peut arriver, finit par arriver … Tchernobyl et Fukushima en sont la double preuve.
Le seul et unique moyen d’éliminer ce risque est d’arrêter ces centrales, d’y entreposer les déchets qu’elles ont produit, d’extraire le combustible irradié et le conditionner sur place dans des containers adéquats, puis de transformer le site en mausolée. Ces mausolées seront autant de témoignages évoquant pour les générations futures les conséquences des risques technologiques non maîtrisables.
Au lieu de tenter de nous faire oublier les catastrophes déjà subies, les Etats, les institutions internationales et les pouvoirs économiques devraient décider l’abandon du nucléaire pour aborder la transition vers le tout renouvelable, parfaitement en mesure d’assurer la relève à condition que l’on cesse d’entraver son développement.
On ne peut pas prendre encore le risque d’un accident nucléaire meurtrier qui rendra inhabitable d’immenses territoires pendant des siècles, sous prétexte d’un besoin douteux en électricité. N’oublions pas que l’on a décidé de construire des centrales nucléaires pour ensuite se demander comment vendre le courant ainsi produit.
Ce qui a conduit les compagnies d’électricité à promouvoir diverses aberrations énergétiques telles que le chauffage électrique, le développement inconsidéré de l’éclairage public, notamment.
Le nucléaire n’est pas une énergie renouvelable ; son abandon est donc inéluctable.
Tout retard ne fait qu’augmenter le risque d’une prochaine catastrophe.
C’est la seule attitude responsable. C’est notre seul moyen de limiter les problèmes insolubles que nous léguerons aux générations futures.
Genève, le 24 mai 2013
Pierre Lehmann, physicien nucléaire – Yves Lenoir, physicien – Rémy Pagani, Maire de Genève – Wladimir Tchertkoff, vice-prés. « Enfants de Tchernobyl–Bélarus »
Paul Bonny, citoyen.
L’origine et le but de cet APPEL
En 1978, un groupe issu de l’Université de Genève lance un appel aux élus politiques d’Europe ainsi qu’au Parlement Européen en vue de trouver une solution de rechange au surrégénérateur de Super-Phénix à Creys-Malville (France) et à la société du plutonium. C’est l’Appel de Genève.
35 ans plus tard, quelques amis sensibilisés par les problèmes croissants que pose le nucléaire, sont inquiets devant le silence actuellement imposé à toute information sur le Japon sinistré et contaminé. Dans l’espoir que le monde oublie vite cet « incident » et pour que les nucléocrates puissent vendre leur projets de nouvelles centrales au monde entier.
Un texte destiné à réveiller la torpeur générale actuelle est rédigé par des gens compétents et fiables : c’est L’APPEL DE GENÈVE II.
Ce texte devrait être largement rediffusé par chaque destinataire, auprès des personnes de son choix, sur des réseaux, afin de provoquer des prises de conscience ou des démarches, des publications, des actions pour inciter nos autorités à prendre leur responsabilité face au danger que représente désormais cette énergie de destruction massive.
Nous n’avons ni la structure ni les possibilités de gérer une opération à l’échelon planétaire, mais seulement le désir de contribuer, avec nos modestes moyens, à abandonner une énergie qui a démontré les risques insensés qu’elle engendre et pour hâter le passage aux énergies renouvelables et sans danger.
Pour tout renseignement : bonny.paul@bluewin.ch
Pierre Lehmann, physicien nucléaire – Yves Lenoir, physicien – Rémy Pagani, Maire de Genève – Wladimir Tchertkoff, vice-prés. « Enfants de Tchernobyl–Bélarus »
Paul Bonny, citoyen.
L’origine et le but de cet APPEL
En 1978, un groupe issu de l’Université de Genève lance un appel aux élus politiques d’Europe ainsi qu’au Parlement Européen en vue de trouver une solution de rechange au surrégénérateur de Super-Phénix à Creys-Malville (France) et à la société du plutonium. C’est l’Appel de Genève.
35 ans plus tard, quelques amis sensibilisés par les problèmes croissants que pose le nucléaire, sont inquiets devant le silence actuellement imposé à toute information sur le Japon sinistré et contaminé. Dans l’espoir que le monde oublie vite cet « incident » et pour que les nucléocrates puissent vendre leur projets de nouvelles centrales au monde entier.
Un texte destiné à réveiller la torpeur générale actuelle est rédigé par des gens compétents et fiables : c’est L’APPEL DE GENÈVE II.
Ce texte devrait être largement rediffusé par chaque destinataire, auprès des personnes de son choix, sur des réseaux, afin de provoquer des prises de conscience ou des démarches, des publications, des actions pour inciter nos autorités à prendre leur responsabilité face au danger que représente désormais cette énergie de destruction massive.
Nous n’avons ni la structure ni les possibilités de gérer une opération à l’échelon planétaire, mais seulement le désir de contribuer, avec nos modestes moyens, à abandonner une énergie qui a démontré les risques insensés qu’elle engendre et pour hâter le passage aux énergies renouvelables et sans danger.
Pour tout renseignement : bonny.paul@bluewin.ch
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