A notre connaissance, les nouvelles de ce deuxième jugement n’ont pas été diffusées dans les médias francophones, et encore moins dans la Tribune de Genève, ni le 24 heures en Suisse Romande qui n’ont parlé de ces deux jugements très importants qui auraient pu servir d’avertissement sur les risques de l’usage intensif des téléphones portables.
Tout comme Ivrea, Florence reconnaît qu’il y a un lien entre l’utilisation du téléphone portable et le développement d’une tumeur
Résumé de l’article publié par le Corriere fiorentino, 25 avril 2017:
Après [le jugement de] la Cour d’Ivrea, Florence a également reconnu un lien entre l'utilisation du téléphone portable et le développement d'une tumeur. Le 21 avril 2017, le juge Vincenzo Nuvoli a condamné l'INAIL [Institut national d'assurance contre les accidents du travail] à verser une indemnité à vie (16 pour cent) à un homme qui, en 2014, a reçu un diagnostic de neurinome acoustique du nerf auditif droit. Pendant treize ans, Alessandro Maurri, 60 ans, affecté aux ventes d'une entreprise d'import-export, utilisait le téléphone portable pendant une durée moyenne de 2 à 3 heures par jour. Maurri a commencé à travailler en 1985 et gérait environ 800 clients dans toute la Toscane. Depuis 2002, lorsque le bureau a fermé, il a continué à travailler à domicile et à utiliser son téléphone portable pendant à peu près six heures par jour. En 2008, il a été diagnostiqué avec un neurinome acoustique qui a nécessité une intervention chirurgicale.
En février 2013, Maurri a présenté à INAIL une demande de reconnaissance de maladie professionnelle, mais cet institut a refusé par deux fois la demande. En mai 2014, Maurri, avec l’aide des avocats Paolo Maresca et Dario Zangara, du cabinet Bonafede, a interjeté appel auprès du tribunal de Florence. "Le juge", a déclaré Me Maresca, "a ordonné une expertise médicale, qui a jugé plausible que la maladie diagnostiquée est liée à l'exposition aux radiofréquences.
Le consultant était le professeur Angelo Levis, ancien professeur de mutagenèse environnementale à l'Université de Padoue (le même consultant que pour le cas d'Ivrea), qui depuis des années lutte pour l’usage sécuritaire des téléphones portables avec l'aide de APPLE (Association Pour la Prévention et la Lutte contre l'Electrosmog). "Il n'y a aucun doute sur l'existence des causes à effets entre l'exposition aux téléphones mobiles et le risque de tumeurs du cerveau", explique le professeur. "L'augmentation du cancer liée à l'utilisation des téléphones portables est saisissante et documentée".
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