par Paloma Martínez, | francais@rcinet.ca, rcinet.ca, 27 mars 2017
Vendredi dernier, le 24 mars 2017, l’émission de télévision du réseau anglais de Radio-Canada, CBC Marketplace, a révélé qu’en testant les trois principales marques de cellulaire – Apple, Samsung et LG -, les journalistes avaient constaté que toutes les normes canadiennes de sécurité échouaient lorsque les appareils étaient pressés contre la peau de l’utilisateur. Cela signifie qu’aucun d’entre eux n’est sûr si vous le touchez en cours d’utilisation.
Les réactions au reportage ont été nombreuses, mais la plus forte a été exprimée par Frank Clegg, chef de la direction de Canadian for Safe Technology (C4ST) et ancien président de Microsoft Canada. À son avis, le gouvernement fédéral devrait avertir la population canadienne que les téléphones cellulaires testés tels qu’ils sont utilisés par les Canadiens – contre la peau – ont échoué aux normes de sécurité de Santé Canada, mais sont toujours en vente.
The secret inside your cellphone Canadian Broadcasting Corporation (25 mars 2017 - 22 mn)
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https://www.youtube.com/watch?v=LCyhHKCJgyM
«Les Canadiens ont le droit de savoir que les téléphones cellulaires que nous achetons dans nos magasins ne sont pas sécuritaires lorsqu’ils sont testés correctement», a déclaré Frank Clegg, qui consacre maintenant son temps à la défense de l’utilisation sécuritaire de la technologie sans fil.
L’enquête de la télévision de CBC, diffusée le vendredi 24 mars, a exposé les liens scientifiques entre le rayonnement électromagnétique des cellulaires et le cancer du cerveau ainsi que le cancer du sein et l’infertilité.
«Ce qui est le plus embarrassant dans cette enquête, dit Clegg, c’est que le gouvernement fédéral sait déjà que les fabricants ont des avertissements sur les téléphones cellulaires. Si les fabricants savent qu’ils ne respectent pas les normes de sécurité, si le gouvernement fédéral le sait, si notre radiodiffuseur national le sait, il ne devrait pas être tenu secret de la personne qui achète le produit.»
En 2015, dans un rapport intitulé «Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des Canadiens», le Comité parlementaire de la santé a recommandé que le gouvernement fédéral aide à sensibiliser les médecins aux dangers potentiels des téléphones cellulaires et du WiFi.
Santé Canada a répondu aux recommandations du comité. Selon l’agence gouvernementale, les données sont loin d’être concluantes, et il est nécessaire d’approfondir la recherche pour clarifier ce lien « possible » avec certains types de cancer.
«Étant donné l’incertitude liée à l’utilisation intensive et à long terme des téléphones cellulaires, Santé Canada a émis un avis de précaution, semblable à celui du CIRC, à l’intention des utilisateurs de téléphones cellulaires, énonçant les façons pratiques de réduire l’exposition aux CEM-RF de ces appareils. »
Le gouvernement du Canada a aussi expliqué qu’il finançait la recherche scientifique liée à la santé principalement par l’intermédiaire des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). À titre d’exemple, Santé Canada a mentionné des chercheurs de l’Université Western de London, en Ontario, qui dirigent deux importantes enquêtes multidisciplinaires sur l’effet des champs électromagnétiques de faible intensité et de forte intensité, des éléments variables dans le temps, sur l’activité cérébrale et le comportement physique.
Par l’entremise des IRSC, poursuit Santé Canada, «le gouvernement du Canada collabore également avec ses partenaires afin d’éviter le chevauchement inutile des efforts et de coordonner la recherche à l’échelle internationale.» Par exemple, les IRSC se sont associés à l’Association canadienne des télécommunications sans fil pour financer la participation du Canada à l’étude MOBI-Kids (site en anglais seulement). Dirigée par l’Université d’Ottawa en collaboration avec la British Columbia Cancer Agency et Action Cancer Ontario, cette étude internationale vise à évaluer le lien potentiel entre l’utilisation des appareils de communication et d’autres facteurs de risque environnementaux, et les tumeurs du cerveau chez les enfants et les jeunes.
Pour C4ST et son directeur Frank Clegg, cette réponse n’est pas suffisante. De plus, la réplique présente la position du gouvernement de l’époque, dirigé par le Parti conservateur, et non celle du gouvernement actuel, dirigé par le Parti libéral de Justin Trudeau.
«C’est une autre grande chance pour notre gouvernement de diriger le monde et de demander aux compagnies de téléphones portables d’avoir des instructions évidentes et lisibles pour que les gens ne gardent pas les appareils à côté de leur tête ou dans leur poche ou leur soutien-gorge. C’est ce que tout le monde qui possède un téléphone cellulaire mérite de savoir», a déclaré Clegg.
http://www.rcinet.ca/fr/2017/03/27/les-telephones-cellulaires-les-plus-populaires-ne-respectent-pas-les-normes-de-securite-canadiennes-enquete-de-cbc/
L’enquête de la télévision de CBC, diffusée le vendredi 24 mars, a exposé les liens scientifiques entre le rayonnement électromagnétique des cellulaires et le cancer du cerveau ainsi que le cancer du sein et l’infertilité.
«Ce qui est le plus embarrassant dans cette enquête, dit Clegg, c’est que le gouvernement fédéral sait déjà que les fabricants ont des avertissements sur les téléphones cellulaires. Si les fabricants savent qu’ils ne respectent pas les normes de sécurité, si le gouvernement fédéral le sait, si notre radiodiffuseur national le sait, il ne devrait pas être tenu secret de la personne qui achète le produit.»
En 2015, dans un rapport intitulé «Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des Canadiens», le Comité parlementaire de la santé a recommandé que le gouvernement fédéral aide à sensibiliser les médecins aux dangers potentiels des téléphones cellulaires et du WiFi.
Santé Canada a répondu aux recommandations du comité. Selon l’agence gouvernementale, les données sont loin d’être concluantes, et il est nécessaire d’approfondir la recherche pour clarifier ce lien « possible » avec certains types de cancer.
«Étant donné l’incertitude liée à l’utilisation intensive et à long terme des téléphones cellulaires, Santé Canada a émis un avis de précaution, semblable à celui du CIRC, à l’intention des utilisateurs de téléphones cellulaires, énonçant les façons pratiques de réduire l’exposition aux CEM-RF de ces appareils. »
Le gouvernement du Canada a aussi expliqué qu’il finançait la recherche scientifique liée à la santé principalement par l’intermédiaire des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). À titre d’exemple, Santé Canada a mentionné des chercheurs de l’Université Western de London, en Ontario, qui dirigent deux importantes enquêtes multidisciplinaires sur l’effet des champs électromagnétiques de faible intensité et de forte intensité, des éléments variables dans le temps, sur l’activité cérébrale et le comportement physique.
Par l’entremise des IRSC, poursuit Santé Canada, «le gouvernement du Canada collabore également avec ses partenaires afin d’éviter le chevauchement inutile des efforts et de coordonner la recherche à l’échelle internationale.» Par exemple, les IRSC se sont associés à l’Association canadienne des télécommunications sans fil pour financer la participation du Canada à l’étude MOBI-Kids (site en anglais seulement). Dirigée par l’Université d’Ottawa en collaboration avec la British Columbia Cancer Agency et Action Cancer Ontario, cette étude internationale vise à évaluer le lien potentiel entre l’utilisation des appareils de communication et d’autres facteurs de risque environnementaux, et les tumeurs du cerveau chez les enfants et les jeunes.
Pour C4ST et son directeur Frank Clegg, cette réponse n’est pas suffisante. De plus, la réplique présente la position du gouvernement de l’époque, dirigé par le Parti conservateur, et non celle du gouvernement actuel, dirigé par le Parti libéral de Justin Trudeau.
«C’est une autre grande chance pour notre gouvernement de diriger le monde et de demander aux compagnies de téléphones portables d’avoir des instructions évidentes et lisibles pour que les gens ne gardent pas les appareils à côté de leur tête ou dans leur poche ou leur soutien-gorge. C’est ce que tout le monde qui possède un téléphone cellulaire mérite de savoir», a déclaré Clegg.
http://www.rcinet.ca/fr/2017/03/27/les-telephones-cellulaires-les-plus-populaires-ne-respectent-pas-les-normes-de-securite-canadiennes-enquete-de-cbc/
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