ANFR : nouveaux indices de tentatives de dissimulation
par Equipe PhoneGate, phonegatealert.org, 19 décembre 2018
Lors de l’audience qui s’est déroulée le vendredi 14 décembre 2018 devant le Tribunal Administratif de Melun, le Rapporteur public a présenté des conclusions visant à proposer un non-lieu à statuer concernant la demande, par le Dr Arazi, de communication des fiches techniques des mesures de contrôle des téléphones mobiles testés par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) en 2015.
Le principal argument avancé par le Rapporteur public a été de considérer la publication intervenue le 8 mars 2018 sur le portail Open Data de l’ANFR comme un élément satisfaisant aux demandes, à savoir comprenant l’intégralité des données des rapports signées par les laboratoires agréés, bien que les documents les contenant ne soient pas les versions originales des rapports.
Des indices concordants de dissimulation
La question qui nous taraude depuis mars 2018 est simple et peut être aisément partagée par tout un chacun : pourquoi l’ANFR n’a pas publié les rapports originaux et, nous le soupçonnons, les a fait « réviser » par les laboratoires pour mise en forme avant publication tout en les post datant ?
Le Dr Marc Arazi, qui a lancé l’alerte en juillet 2016, est donc intervenu comme requérant devant le Tribunal pour mettre en évidence de nouveaux indices concordants montrant de manière argumentée que l’ANFR tente bien de dissimuler une partie des résultats des mesures réalisées. Ainsi, des éléments issus des rapports eux-mêmes, il ressort des « conditions des essais » que les laboratoires ont testé des valeurs de DAS (débit d’absorption spécifique) respectivement pour 1g ou pour 10g de tissus humains.
Continuer à lire :
https://www.phonegatealert.org/anfr-nouveaux-indices-de-tentatives-de-dissimulation
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.