par Dr Devra Davis, africadaily.news, 9 avril 2020 - traduction
Les États-Unis devraient suivre l’exemple de la France en matière de test des rayonnements émis par les téléphones portables, écrit Devra Davis, affirmant que nous ne savons toujours pas à quel point les appareils et leurs réseaux sont sûrs.
Le Dr Devra Davis, fondateur d’EHTrust.org, a servi dans l’administration Clinton de 1994 à 1999 et a été membre de l’équipe du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat récompensé par le prix Nobel de la paix 2007
En ces temps inquiétants où un nouveau virus hautement contagieux a mis fin à sa vie comme nous le savions autrefois, nous comptons de plus en plus sur les téléphones portables pour nous permettre d’avoir une certaine connexion avec ceux dont nous nous soucions. Mais, à quel point ces dispositifs essentiels désormais omniprésents et les réseaux sur lesquels ils reposent sont-ils sûrs?
Aux États-Unis, on demande aux enfants d’utiliser les téléphones pour l’école d’une manière qui serait illégale en France et en Israël, où les téléphones ne sont pas autorisés à des fins éducatives.
Au début de cette année, la Federal Communications Commission (FCC) des États-Unis a publié un rapport défectueux sur le rayonnement des téléphones portables déclarant que tout allait bien. Malgré les gros titres des tests de l’agence lisant: «La FCC détermine que le rayonnement de l’iPhone ne dépasse pas les niveaux de sécurité», la réalité est tout à fait le contraire.
Au lieu de tester les téléphones de la façon dont ils sont utilisés – dans la poche ou contre le corps, l’agence a testé des téléphones avec des méthodes de test obsolètes qui ont été définies pour la première fois en 1996 lorsque l’essence coûtait un peu plus d’un dollar, les téléphones coûtaient environ mille fois plus, ont été utilisés par moins de 15% de la population et transportés dans des étuis.
L’été dernier, une enquête du Chicago Tribune a montré que lorsque les téléphones sont testés directement à côté du corps, certains des appareils les plus populaires libèrent jusqu’à cinq fois plus de rayonnement que les limites FCC de deux décennies ne le permettraient. En réponse, la FCC s’est fiée consciencieusement aux mêmes distances de séparation recommandées par le même fabricant dépassé du corps jusqu’à un demi-pouce de distance.
Pourquoi est-ce important? Chaque millimètre du corps réduit l’exposition de 15%. En fait, lorsque l’agence chargée des tests téléphoniques pour le gouvernement français a examiné les téléphones près du corps, les niveaux de rayonnement se sont révélés être 4 à 11 fois plus élevés que les normes obsolètes de la FCC ne le permettent.
En d’autres termes, contrairement à l’assurance de la FCC, elle enquêterait sur la résultats, l’agence a utilisé des normes vieilles de 2 décennies avec une distance de séparation archaïque entre le téléphone et le corps qui pouvait avoir un sens lorsque les gens portaient des téléphones gainés comme des fusils.
Mais cela n’a aucun sens aujourd’hui, quand les Millenials fourrent fièrement les téléphones dans leurs pantalons et hauts, casques de moto et tchadors.
Malgré des appels répétés d’experts pour mettre à jour le protocole actuel, bien mis en évidence en 2012 par le US Government Accountability Office, la FCC a sciemment utilisé des méthodes de test irréalistes pendant des années.
Les résultats des tests du Chicago Tribune, du cabinet d’avocats Fegan Scott, de CBC Broadcasting et du gouvernement de la France ne laissent aucun doute sur le fait que les téléphones dépassent les limites de rayonnement lorsqu’ils sont testés de la manière dont nous utilisons les téléphones – dans les positions de contact corporel. Si la FCC avait testé les téléphones près du corps, la plupart des téléphones auraient dépassé les limites autorisées.
Ajoutant de la graisse au feu, au milieu de la poussière du dysfonctionnement démocratique primaire et en cours du Congrès, la FCC a discrètement publié une décision ignorant des milliers de pages de preuves scientifiques du monde entier. Dans un étonnant rejet de la science, la FCC a déclaré que « même si certaines parties affirment que les procédures d’évaluation de l’exposition aux RF pour les téléphones devraient exiger des tests avec un espacement » zéro « – contre le corps – ce n’est pas nécessaire. »
Ce mois-ci, l’agence a augmenté la mise dans une autre annonce mystérieuse déclarant qu’elle continuerait à supposer que la seule chose à éviter avec les téléphones était de devenir une tête brûlée.
Contrairement à la position périmée de la FCC, le gouvernement français demande que les téléphones soient testés avec un espacement nul entre le téléphone et le corps.
Par ailleurs, la France recommande au public de réduire l’exposition aux radiations des téléphones portables, notamment pour les enfants et les femmes enceintes. En fait, l’Union européenne a renforcé les tests de conformité en 2016, limitant la distance de test téléphone / corps à 5 mm maximum (alors que les États-Unis autorisent jusqu’à 25 mm).
Plus d’une douzaine de modèles de smartphones ont été retirés du marché en raison de niveaux de rayonnement excessifs. Ces actions ont été encouragées par le dévouement du Dr Marc Arazi et de l’organisation Phonegate, qui ont fait pression sur le gouvernement français pour qu’il publie des données de test sur les téléphones portables montrant un rayonnement excessif lorsque les téléphones étaient testés au contact du corps.
Depuis 2010, les Français insistent pour que tous les téléphones vendus incluent des niveaux de rayonnement étiquetés et des casques filaires. Avec la Belgique, les fabricants en France sont interdits de commercialisation ou de publicité des téléphones pour les jeunes enfants. Chypre et la France ont également supprimé le Wi-Fi des jardins d’enfants, restreint le Wi-Fi dans les salles de classe et interdit les téléphones dans les écoles.
Alors que nous devons rester sur nos gardes pour ralentir la transmission virale par l’éloignement social, nous devons également rester tout aussi vigilants quant à la réduction de l’exposition de nos enfants à des radiations jamais testées pour leur jeune corps et leur cerveau.
Plutôt que d’accepter de fausses assurances que tout va bien pour asperger les jeunes dans ces expositions sans fil sans précédent, nous devons faire des efforts pour les aider et prendre du temps sur les écrans pour sauver leurs jeunes yeux et oreilles, nous assurer que les tablettes restent sur les tables et non sur les jeunes corps. , et garantissent également que les appareils sont utilisés en mode avion dans la mesure du possible.
Nous ne pouvons pas utiliser par défaut les baby-sitters sans fil qui rôdent de manière séduisante dans ces appareils. Maintenant plus que jamais, nous devons nous connecter avec nos enfants sans électronique et profiter des moments que nous avons avec eux.
https://africadaily.news/international/3175/la-france-a-raison-les-enfants-a-la-maison-pendant-la-pandemie-ne-devraient-pas-utiliser-le-telephone-pendant-des-heures-africadaidly/
Les États-Unis devraient suivre l’exemple de la France en matière de test des rayonnements émis par les téléphones portables, écrit Devra Davis, affirmant que nous ne savons toujours pas à quel point les appareils et leurs réseaux sont sûrs.
Le Dr Devra Davis, fondateur d’EHTrust.org, a servi dans l’administration Clinton de 1994 à 1999 et a été membre de l’équipe du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat récompensé par le prix Nobel de la paix 2007
En ces temps inquiétants où un nouveau virus hautement contagieux a mis fin à sa vie comme nous le savions autrefois, nous comptons de plus en plus sur les téléphones portables pour nous permettre d’avoir une certaine connexion avec ceux dont nous nous soucions. Mais, à quel point ces dispositifs essentiels désormais omniprésents et les réseaux sur lesquels ils reposent sont-ils sûrs?
Aux États-Unis, on demande aux enfants d’utiliser les téléphones pour l’école d’une manière qui serait illégale en France et en Israël, où les téléphones ne sont pas autorisés à des fins éducatives.
Au début de cette année, la Federal Communications Commission (FCC) des États-Unis a publié un rapport défectueux sur le rayonnement des téléphones portables déclarant que tout allait bien. Malgré les gros titres des tests de l’agence lisant: «La FCC détermine que le rayonnement de l’iPhone ne dépasse pas les niveaux de sécurité», la réalité est tout à fait le contraire.
Au lieu de tester les téléphones de la façon dont ils sont utilisés – dans la poche ou contre le corps, l’agence a testé des téléphones avec des méthodes de test obsolètes qui ont été définies pour la première fois en 1996 lorsque l’essence coûtait un peu plus d’un dollar, les téléphones coûtaient environ mille fois plus, ont été utilisés par moins de 15% de la population et transportés dans des étuis.
L’été dernier, une enquête du Chicago Tribune a montré que lorsque les téléphones sont testés directement à côté du corps, certains des appareils les plus populaires libèrent jusqu’à cinq fois plus de rayonnement que les limites FCC de deux décennies ne le permettraient. En réponse, la FCC s’est fiée consciencieusement aux mêmes distances de séparation recommandées par le même fabricant dépassé du corps jusqu’à un demi-pouce de distance.
Pourquoi est-ce important? Chaque millimètre du corps réduit l’exposition de 15%. En fait, lorsque l’agence chargée des tests téléphoniques pour le gouvernement français a examiné les téléphones près du corps, les niveaux de rayonnement se sont révélés être 4 à 11 fois plus élevés que les normes obsolètes de la FCC ne le permettent.
En d’autres termes, contrairement à l’assurance de la FCC, elle enquêterait sur la résultats, l’agence a utilisé des normes vieilles de 2 décennies avec une distance de séparation archaïque entre le téléphone et le corps qui pouvait avoir un sens lorsque les gens portaient des téléphones gainés comme des fusils.
Mais cela n’a aucun sens aujourd’hui, quand les Millenials fourrent fièrement les téléphones dans leurs pantalons et hauts, casques de moto et tchadors.
Malgré des appels répétés d’experts pour mettre à jour le protocole actuel, bien mis en évidence en 2012 par le US Government Accountability Office, la FCC a sciemment utilisé des méthodes de test irréalistes pendant des années.
Les résultats des tests du Chicago Tribune, du cabinet d’avocats Fegan Scott, de CBC Broadcasting et du gouvernement de la France ne laissent aucun doute sur le fait que les téléphones dépassent les limites de rayonnement lorsqu’ils sont testés de la manière dont nous utilisons les téléphones – dans les positions de contact corporel. Si la FCC avait testé les téléphones près du corps, la plupart des téléphones auraient dépassé les limites autorisées.
Ajoutant de la graisse au feu, au milieu de la poussière du dysfonctionnement démocratique primaire et en cours du Congrès, la FCC a discrètement publié une décision ignorant des milliers de pages de preuves scientifiques du monde entier. Dans un étonnant rejet de la science, la FCC a déclaré que « même si certaines parties affirment que les procédures d’évaluation de l’exposition aux RF pour les téléphones devraient exiger des tests avec un espacement » zéro « – contre le corps – ce n’est pas nécessaire. »
Ce mois-ci, l’agence a augmenté la mise dans une autre annonce mystérieuse déclarant qu’elle continuerait à supposer que la seule chose à éviter avec les téléphones était de devenir une tête brûlée.
Contrairement à la position périmée de la FCC, le gouvernement français demande que les téléphones soient testés avec un espacement nul entre le téléphone et le corps.
Par ailleurs, la France recommande au public de réduire l’exposition aux radiations des téléphones portables, notamment pour les enfants et les femmes enceintes. En fait, l’Union européenne a renforcé les tests de conformité en 2016, limitant la distance de test téléphone / corps à 5 mm maximum (alors que les États-Unis autorisent jusqu’à 25 mm).
Plus d’une douzaine de modèles de smartphones ont été retirés du marché en raison de niveaux de rayonnement excessifs. Ces actions ont été encouragées par le dévouement du Dr Marc Arazi et de l’organisation Phonegate, qui ont fait pression sur le gouvernement français pour qu’il publie des données de test sur les téléphones portables montrant un rayonnement excessif lorsque les téléphones étaient testés au contact du corps.
Depuis 2010, les Français insistent pour que tous les téléphones vendus incluent des niveaux de rayonnement étiquetés et des casques filaires. Avec la Belgique, les fabricants en France sont interdits de commercialisation ou de publicité des téléphones pour les jeunes enfants. Chypre et la France ont également supprimé le Wi-Fi des jardins d’enfants, restreint le Wi-Fi dans les salles de classe et interdit les téléphones dans les écoles.
Alors que nous devons rester sur nos gardes pour ralentir la transmission virale par l’éloignement social, nous devons également rester tout aussi vigilants quant à la réduction de l’exposition de nos enfants à des radiations jamais testées pour leur jeune corps et leur cerveau.
Plutôt que d’accepter de fausses assurances que tout va bien pour asperger les jeunes dans ces expositions sans fil sans précédent, nous devons faire des efforts pour les aider et prendre du temps sur les écrans pour sauver leurs jeunes yeux et oreilles, nous assurer que les tablettes restent sur les tables et non sur les jeunes corps. , et garantissent également que les appareils sont utilisés en mode avion dans la mesure du possible.
Nous ne pouvons pas utiliser par défaut les baby-sitters sans fil qui rôdent de manière séduisante dans ces appareils. Maintenant plus que jamais, nous devons nous connecter avec nos enfants sans électronique et profiter des moments que nous avons avec eux.
https://africadaily.news/international/3175/la-france-a-raison-les-enfants-a-la-maison-pendant-la-pandemie-ne-devraient-pas-utiliser-le-telephone-pendant-des-heures-africadaidly/
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