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Si ces évolutions réglementaires vont dans le bon sens, elles sont toutefois parfaitement insuffisantes pour assurer la protection de la santé des utilisateurs de téléphonie mobile. C’est ce que tient à rappeler le Dr Marc Arazi, qui a lancé l’alerte sur le scandale du Phonegate en juillet 2016 :
« Aucun téléphone portable vendu aujourd’hui ne protège réellement la santé des utilisateurs. La faute à des législations européennes ou internationales uniquement pilotées par les intérêts économiques des industriels de la téléphonie mobile. Ce sera encore plus vrai avec la mise sur le marché des smartphones 5G ! ».
Nous attendons une simplification pour l’utilisateur/consommateur avec un niveau de DAS identique pour la tête, le tronc et les membres. De plus nous demandons que le niveau de DAS soit abaissé à un seuil unique, calqué sur le niveau américain de 1,6W/kg au lieu de 2W/kg en Europe.
Nous rappelons que le choix d’un DAS "membre" de 4W/kg est un non-sens tant sur les plans anatomique, physique que biologique. Qui peut comprendre que la tête protégée par la boîte crânienne, le tronc protégé par le gril costal, soient moins perméables aux ondes que les tissus mous des organes génitaux féminins ou masculins (téléphone dans la poche du pantalon) ?
Notre campagne s’appuie donc sur les données scientifiques françaises et internationales les plus récentes afin de donner à nos concitoyens des recommandations de bons gestes et de bons usages à même de protéger leur santé et celles des personnes les plus à risques (enfants, femmes enceintes, cardiaques, etc.).
Nous espérons que les pouvoirs publics s’en inspireront afin de répondre aux enjeux sanitaires liés à ce nouveau scandale industriel et sanitaire.
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