Un grand merci à toutes les associations et personnes, en particulier le Dr Marc Arazi, président de l'Association Alerte Phonegate, qui travaillent pour garantir des normes qui protègent mieux la santé des utilisateurs d'appareils de téléphonie mobile.
L'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) réalisera des tests sur les nouveaux produits, qui seront mis en vente après le 1er juillet. A l'instar de certains téléphones portables, l'agence pourra mettre en demeure le constructeur pour corriger un problème d'émission, ou obtenir un retrait des appareils défectueux.
Lien au Guide Réglementation DAS au 1er juillet 2020 publié par l'ANFR:
https://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/expace/2020-guide-R%C3%A9glementation-DAS-FR.pdf
DAS : afficher le niveau d’ondes est désormais obligatoire pour les objets connectés
PAR SAM AZZEMOU, phonandroid.com, Maj. le 3 juillet 2020
À partir du 1er juillet 2020, L’ANFR oblige les fabricants de tout matériel à affiche l’indice DAS de leurs produits s’ils émettent plus d’une certaine quantité d’ondes électromagnétiques, à l’image des smartphones. Cependant, seuls les objets utilisés à proximité du corps humain sont concernés. En outre, une nouvelle valeur fait son apparition : le DAS « membre ».
L’agence nationale des fréquences (ANFR), véritable gendarme français des équipements radioélectriques, annonce plusieurs changements relatifs à l’affichage du DAS des produits émettant des ondes. Pour rappel, le DAS est l’acronyme de Débit d’absorption spécifique. Il s’agit d’une valeur qui indique la quantité d’ondes radioélectriques absorbées par le corps lors de l’utilisation d’un appareil électronique.
C’est une valeur que les constructeurs et les distributeurs de smartphones (opérateur ou enseigne) ont l’obligation d’afficher depuis 13 ans. En novembre dernier, un décret a été voté. Celui-ci étend cette obligation à tout appareil émettant plus de 20 mW d’ondes radioélectriques et « ayant vocation à être utilisé à proximité du corps ». Cela comprend donc notamment les tablettes, les ordinateurs portables avec une connexion GSM, certaines montres connectées et les casques sans fil. Mais pas uniquement.
Comme prévu, cette obligation est entrée en vigueur hier, mercredi 1er juillet 2020. Les constructeurs et les distributeurs devront donc s’adapter à cette nouvelle réglementation. L’objectif est bien évidemment d’informer le consommateur si un appareil émet plus d’ondes que la moyenne. L’ANFR aura également un rôle de surveillance quant aux produits qui ne respecteront pas les débits maximum autorisés.
Une troisième valeur DAS apparaît
Autre nouveauté qui entre en vigueur cette semaine, une troisième valeur DAS est désormais affichée pour tous les appareils. Jusqu’à présent, deux valeurs étaient annoncées pour un seul appareil : le DAS « tête » et le DAS « tronc ». Ce sont les débits d’absorption pour les parties spécifiques du corps. Dès maintenant, une valeur DAS « membre » précisera la quantité d’ondes absorbée par le bras ou la jambe.
La valeur maximale autorisée du DAS membre est plus élevée que la valeur DAS tête et tronc. Elle est de 4 W/kg, contre 2 W/kg. Comme pour les smartphones, l’ANFR aura pour mission de veiller à ce que ces valeurs soient respectées pour tout produit vendu en France, comme Xiaomi et Nokia épinglés en fin d’année dernière.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.