Liens à la vidéo de la conférence :
https://www.info-emf.ch/conference-08-03-2024
YouTube (avec transcription)https://www.youtube.com/watch?v=QbNyqoADPzQ
"Nous allons droit vers un scandale sanitaire"
Commentaire sur la conférence publié dans lagruyere.ch
par Thomas Christen, lagruyere.ch, 19 mars 2024
"Nous allons droit vers un scandale sanitaire"
par Thomas Christen, lagruyere.ch, 19 mars 2024
Les rayonnements non ionisants (RNI) mettent pas tout le monde d'accord. Chantal Blanc, fondatrice de l'association Stop5G Glâne a coorganisé une conférence sur l'électrohypersensibilité (EHS) à Martigny il y a dix jours. Après avoir traité une huitantaine d'oppositions depuis 2019, la militante de Promasens continue son combat contre les effets "négatifs" de ces ondes sur la santé.
"Notre champ d'action s'est élargi, glisse la quadragénaire. A ma connaissance, il s'agit de la plus grande conférence jamais organisée en Suisse. Plus de 720 personnes étaient inscrites, dont une trentaine d'associations et une soixantaine de médecins. Les visiteurs n'étaient donc pas seulement des locaux."
Etudes dépassées
Bien que la santé de la population est protégée selon le dernier rapport de monitoring sur l'exposition au RNI de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) la Glanoise d'adoption estime que les données considérées par les experts sont actuellement incomplètes. "C'est faux de dire qu'il y n'a pas d'effets sur le corps humain. Les effets non thermiques ne sont pas bien pris en compte. Il faut accentuer la recherche indépendante."
Accompagnée en Valais notamment par le cancérologue français Dominique Belpomme, le docteur en sciences en biochimie Philippe Irigaray, ainsi que l'ingénieur EPFL en génie électrique et spécialiste de l'électrosmog Olivier Bodenmann, Chantal Blanc ajoute que la population suisse électrosensible est plus importante que les 5 à 10% annoncés. "Ces chiffres représentent les personnes qui sont conscientes d'être atteintes dans leur santé ou leur bien-être. Une partie de la population ne se rend pas compte de la cause de ses troubles."
Pour y remédier, une étude épidémiologique serait à réaliser, poursuit-elle. "Il est important de corréler à large échelle les atteintes à la santé en fonction de l'exposition."
La militante se réjouit toutefois de l'ouverture du premier réseau suisse de consultation médicale sur le RNI par l'Université de Fribourg (UniFR), mais ne se dit pas rassurée pour autant. "Il faudrait précéder à des analyses sanguines comme en font les médecins français. Tout le monde est surexposé en raison de l'essor des appareils connectés, à commencer par les enfants dans les lieux publics."
Elle dénonce en sus une situation "complexe", qui n'est pas sous contrôle. "Les téléphones portables, par exemple, qui dépassent les valeurs DAS, (débit d'absorption spécifique) ne sont même pas retirés du marché. Nous allons droit vers un scandale sanitaire."
Bien que la santé de la population est protégée selon le dernier rapport de monitoring sur l'exposition au RNI de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) la Glanoise d'adoption estime que les données considérées par les experts sont actuellement incomplètes. "C'est faux de dire qu'il y n'a pas d'effets sur le corps humain. Les effets non thermiques ne sont pas bien pris en compte. Il faut accentuer la recherche indépendante."
Accompagnée en Valais notamment par le cancérologue français Dominique Belpomme, le docteur en sciences en biochimie Philippe Irigaray, ainsi que l'ingénieur EPFL en génie électrique et spécialiste de l'électrosmog Olivier Bodenmann, Chantal Blanc ajoute que la population suisse électrosensible est plus importante que les 5 à 10% annoncés. "Ces chiffres représentent les personnes qui sont conscientes d'être atteintes dans leur santé ou leur bien-être. Une partie de la population ne se rend pas compte de la cause de ses troubles."
Pour y remédier, une étude épidémiologique serait à réaliser, poursuit-elle. "Il est important de corréler à large échelle les atteintes à la santé en fonction de l'exposition."
La militante se réjouit toutefois de l'ouverture du premier réseau suisse de consultation médicale sur le RNI par l'Université de Fribourg (UniFR), mais ne se dit pas rassurée pour autant. "Il faudrait précéder à des analyses sanguines comme en font les médecins français. Tout le monde est surexposé en raison de l'essor des appareils connectés, à commencer par les enfants dans les lieux publics."
Elle dénonce en sus une situation "complexe", qui n'est pas sous contrôle. "Les téléphones portables, par exemple, qui dépassent les valeurs DAS, (débit d'absorption spécifique) ne sont même pas retirés du marché. Nous allons droit vers un scandale sanitaire."
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