par Benjamin Fleury, lqj.ch, 18 novembre 2024
Pathologie inexpliquée incomprise et en partie seulement reconnue, l’électrosensibilité fait souffrir entre 5 et 10% de la population. Mais lors des études, comment se tenir loin du wifi et de son téléphone? Deux Jurassiennes témoignent de leur calvaire.
Comment faire ses études dans rester connecté en permanence
“Votre telephone? Vous
l’avez laissé dans votre voiture?” Chez Nadège Fleury, à Courtételle, toutes
les précautions sont de mise. Grâce à un tissue anti-ondes placé dans les murs
de son appartement, la jeune jurassienne parvient à se protéger des champs
électromagnétiques. “S’il y a un téléphone dans la pièce, je ne ressentirai pas
tout de suite les symptomes. Mais au bout d’un moment, j’aurai progressivement
des maux de tête, une importante fatigue, voire des douleurs musculaires”,
explique cette illustratrice.
Avec Alice Nicollier,
16 ans, qui souffre de maux encore plus prononcés, Nadége Fleury a voulu
témoigner de son vécu d’électrosensible. “On passe parfois pour des
extraterrestres”, confient les deux concernées.