Augmentation des tumeurs cérébrales chez les adolescents
Une étude montre que le nombre de tumeurs cérébrales chez les adolescents français a considérablement augmenté ces dernières années. Les experts soupçonnent que cela est dû à l'augmentation constante des ondes émises par les téléphones portables.
par Andreas Gossweiler, gesundheitstipp.ch/, 13 mai 2025, Dernière mise à jour 26 mai 2025
(publié par Verein Schutz vor Strahlung sur sa page Facebook, 29 mai 2025 - Traduction DeepL)Augmentation des tumeurs cérébrales chez les jeunes – mais la Suisse ne surveille pas le marché de la téléphonie mobile pour des raisons financières
(Photo) : Les adolescents au téléphone portable : les rayonnements constituent un facteur de risque de cancer (image : iStock)
Depuis l'année 2000, le nombre de tumeurs cérébrales malignes chez les jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans a plus que doublé en France. C'est ce que révèle une étude récente menée par les autorités sanitaires françaises. Alors que d'autres types de cancer, tels que la leucémie ou le cancer du sein, sont restés stables, l'augmentation des tumeurs cérébrales est frappante. Les chercheurs citent explicitement les rayonnements non ionisants, c'est-à-dire les rayonnements des téléphones portables, comme facteur de risque potentiel. Pour de nombreux experts, il est clair que l'utilisation croissante des téléphones portables et l'exposition permanente à des sources de rayonnement telles que le Wi-Fi ou le Bluetooth pourraient avoir un impact significatif sur la santé.
D'autres études internationales corroborent cette hypothèse. Des chercheurs de l'université nationale de Séoul ont découvert que les tumeurs cérébrales se développent généralement du côté de la tête où l'on tient son téléphone portable, avec un risque accru de 27 % chez les gros utilisateurs. L'université de médecine de Vienne a découvert des anomalies génétiques dans le sang des personnes vivant à proximité d'antennes de téléphonie mobile, ce qui constitue un indicateur précoce de cancer. En 2017, un tribunal de Turin a déjà jugé qu'une tumeur cérébrale avait été causée par des appels téléphoniques fréquents et a accordé à la personne concernée une pension à vie.
Selon les experts, les enfants et les adolescents sont particulièrement exposés. Chez eux, les rayonnements pénètrent beaucoup plus profondément dans le crâne. Les jeunes adultes qui développent aujourd'hui des tumeurs ont souvent été exposés à des rayonnements radioélectriques intenses dès leur enfance, par le biais de téléphones portables, de tablettes ou d'écouteurs sans fil.
Et la Suisse ? Elle renonce encore aujourd'hui à mettre en place un système indépendant de surveillance du marché des appareils mobiles. Une initiative politique visant à introduire de tels contrôles a récemment été rejetée à une large majorité par le Conseil national. La raison invoquée : le manque de moyens financiers. Les organisations de protection contre les rayonnements critiquent cette décision, qu'elles jugent cynique. La Confédération encaisse chaque année des centaines de millions de francs grâce à l'attribution de fréquences de téléphonie mobile, mais aucun budget n'est prévu pour la protection de la population.
Du point de vue de l'association « Schutz vor Strahlung » (Protection contre les rayonnements), cette décision est incompréhensible : la Suisse gagne des millions grâce à la téléphonie mobile, mais refuse d'étudier systématiquement les conséquences sur la santé. Pourtant, les études qui indiquent un risque sérieux de cancer se multiplient. Sans mesures, impossible de réglementer, et c'est précisément ce que semblent vouloir les responsables politiques. Au lieu de nommer honnêtement les risques, on préfère détourner le regard. Le prix à payer est élevé : nous mettons en danger notre santé, et plus particulièrement celle de nos enfants.
(article en allemand payant)
https://www.gesundheitstipp.ch/artikel/artikeldetail/mehr-hirntumore-bei-jugendlichen
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