Brésil : cancers jusqu’à 500m des antennes relais
alterondes35.org / Next-Up
Brésil : une étude scientifique associe une surmortalité par cancers aux irradiations des antennes relais.
La thèse de la chercheuse ingénieure, Adilza Condessa DODE, confirme l’hypothèse et met en évidence qu’il y a corrélation entre les cas de décès par cancers et la localisation d’antennes relais de téléphonie cellulaire dans la ville de Belo Horizonte (3éme ville du Brésil avec plus de 2,5 millions d’habitants).
Entre 1996 et 2006, la chercheuse a sélectionné 4924 cas de décès par cancer de la prostate, seins, poumons, reins et foie. Ces cancers sont reconnus dans la littérature scientifique comme pouvant avoir une relation avec les irradiations électromagnétiques artificielles. La chercheuse a localisé ces 4924 personnes et les antennes relais de la ville. Il ressort de sa thèse un chiffre hors norme très significatif : "Jusqu’à 500 mètres de distance des antennes relais, il a été trouvé un taux de 81.37% de cas de décès." Parallèlement, il y a eu une croissance constatée de cas de cancers d’encéphales dans le pays. La chercheuse constate que le seul nouveau facteur environnemental est celui de la téléphonie cellulaire.
Elle rappelle que les normes en vigueur, recommandées par le ICNIRP (Commission Internationale de Protection Contre des Radiations Non Ionisantes), sont totalement inadéquates. "Elles ont été écrites sous le regard de la technologie, de l’efficacité et de la réduction de coûts, et non sur base d’études épidémiologiques." assure-t-elle.
D’autres études réalisées à Naila (Allemagne), où il a été constaté une incidence trois fois plus grande de cancers sur des personnes qui ont vécu dans un rayon jusqu’à 400 mètres des antennes relais de téléphonie cellulaire.
Même constat en Israël, à Usfie et Netanya, où a été démontré une augmentation de 4.15 fois de l’incidence de cancer pour les habitants qui résident à l’intérieur d’un rayon jusqu’à 350 mètres des antennes relais.
Mais aussi, des études scientifiques épidémiologiques indépendantes démontre des effets biologiques et sanitaires issus des ondes artificielles émises par les équipements sans fil comme la wifi ou le Bluetooth, qui rayonnent à des niveaux plus bas, mais de façon continu.
http://alterondes35.org/spip.php?article118
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