En classe avec leur tablette
Propos recueillis par Ariane Pellaton / Rédactrice : Joëlle Challandes, Coopération,
No 13 du 25 mars 2014
Faut-il intégrer les nouvelles technologies de l’information à l’école? A Sion, le collège privé Ardévaz mise sur les tablettes numériques et les smartphones. Reportage et tour d’horizon.
Molécules d’alertes, histamine, réaction inflammatoire… Le vocabulaire du cours de biologie active les neurones des étudiants de Myriam Gaudin ce vendredi matin à l’école Ardévaz de Sion. Dans une salle de classe ordinaire, l’enseignante donne des explications: «Le vaisseau à proximité de la blessure va se dilater, c’est ce qu’on appelle une vasodilatation. Qu’est-ce que ça va provoquer au niveau du débit sanguin?» Les étudiants de cette école privée réfléchissent, puis tentent de répondre. Jusque-là rien d’étonnant. Plus surprenant, la plupart des jeunes ont une tablette numérique posée sur leur pupitre. La même image y est projetée que sur l’écran TV qui leur fait face. Il s’agit d’un schéma illustrant une réaction inflammatoire. Chacun le consulte, en réseau. Certains y incrustent des notes, d’autres écrivent sur du papier. «Le diamètre du vaisseau sanguin s’élargit et plus de sang arrive sur le lieu de la blessure. Qui dit plus de sang dit symptômes visibles de l’extérieur», poursuit l’enseignante.
Faut-il intégrer les nouvelles technologies de l’information à l’école? A Sion, le collège privé Ardévaz mise sur les tablettes numériques et les smartphones. Reportage et tour d’horizon.
Molécules d’alertes, histamine, réaction inflammatoire… Le vocabulaire du cours de biologie active les neurones des étudiants de Myriam Gaudin ce vendredi matin à l’école Ardévaz de Sion. Dans une salle de classe ordinaire, l’enseignante donne des explications: «Le vaisseau à proximité de la blessure va se dilater, c’est ce qu’on appelle une vasodilatation. Qu’est-ce que ça va provoquer au niveau du débit sanguin?» Les étudiants de cette école privée réfléchissent, puis tentent de répondre. Jusque-là rien d’étonnant. Plus surprenant, la plupart des jeunes ont une tablette numérique posée sur leur pupitre. La même image y est projetée que sur l’écran TV qui leur fait face. Il s’agit d’un schéma illustrant une réaction inflammatoire. Chacun le consulte, en réseau. Certains y incrustent des notes, d’autres écrivent sur du papier. «Le diamètre du vaisseau sanguin s’élargit et plus de sang arrive sur le lieu de la blessure. Qui dit plus de sang dit symptômes visibles de l’extérieur», poursuit l’enseignante.