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1 août 2018

Les médias canadiens passent à côté du Phonegate

(RE-POSTED 1er aôut 2018) : Les médias canadiens devraient faire un reportage sur : Le gouvernement du Canada vient d’interdire la distribution du téléphone mobile Alcatel U 50 pour dépassement de ses seuils d’émissions d’ondes (DAS). Un article publié sur le site d'Android Headlines "Radiation Concerns Prompt Canada To Halt Alcatel U50 Sales" a même mentionné la nouvelle étude suisse montrant qu'il pourrait y avoir une corrélation entre l'exposition au rayonnement des téléphones portables et la réduction des capacités cognitives chez les adolescents. On n'a pas remarqué la publication d'un seul article sur cette étude dans les principaux médias canadiens, des nouvelles qui ont été rapportées à l'échelle mondiale.

L'article du journaliste et écrivain Canadien, Sean Arthur Joyce vient d'être traduit en français. Merci à jay pour sa traduction et sa publication sur son blog. Comptant sur vous et surtout nos ami(e)s au Canada pour partager ce remarquable article. A noter que les médias suisses et allemands aussi passent à côté du Phonegate.

Les médias canadiens passent à côté du Phonegate
jay / electrosensible.info, 24 janvier 2018


Vous avez sûrement entendu parler du scandale du Dieselgate, où le constructeur Volkswagen a été pris la main dans le sac en train de falsifier durant des décennies les niveaux d’émission en carbone de ses véhicules. Pendant que ça faisait les gros titres à travers le monde, un scandale similaire nommé Phonegate n’a été repris que par les médias européens. L’instigateur de cette campagne afin d’alerter sur cette affaire est le médecin français Marc Arazi.



« L’information avait été révélée en juillet 2016 dans un rapport scientifique intitulé « Exposition aux radiofréquences et santé des enfants » publié par l’agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) » et dont le Dr. Arazi l’avait publié sur son blog à l’époque. « Le rapport de l’ANSES avait mis en lumière les résultats de l’agence nationale des fréquences (ANFR) sur des mesures de 95 téléphones portables qui avaient été testés à même le corps, sans distance de séparation. L’ANSES avait indiqué que 9 téléphones sur 10 testés en contact avec la peau excédaient les normes réglementaires de 2 W/Kg, certains d’entre eux la dépassaient de plus de 3 fois. Personne ne prêta attention à ces révélations ».[1] Le Dr. Arazi entreprit la mise en place d’un groupe de travail autour d’une page Facebook sur le Phonegate dans l’espoir de forcer les régulateurs de réexaminer et de revoir les normes d’expositions sur les radiofréquences.

L’année dernière, dans deux conférences scientifiques au Colorado et en Israël, le Dr. Anthony Miller déclare que les recherches scientifiques sur les radiations issues des radiofréquences ont atteint un consensus sur les risques liés aux technologies sans fil. Le groupe de médecins « Physicians for Safe Technology » ont annoncé en 2017 qu’ « il semble que nous en sommes au même point d’émergence scientifique qu’au début des reconnaissances des impacts sanitaires du tabac, de l’amiante, de la poussière de charbon ou du plomb ».[2] C’est comparable au tabac dans les années 1950, quand il y avait assez d’études scientifiques cumulées pour démontrer un lien entre le tabagisme et le cancer du poumon. Bien sûr, à travers une politique de lobbying et de la propagande commerciale, l’industrie du tabac a fait en sorte de retarder la publication d’avertissements concernant les risques de cancer sur leurs produits pendant près de 3 décennies.

Continuer à lire :
https://electrosensible.info/2018/01/24/les-medias-canadiens-passent-a-cote-du-phonegate/


Article original en anglais:
https://chameleonfire1.wordpress.com/2018/01/18/phonegate-scandal-goes-unreported-in-canadian-media/

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