Courrier des lecteurs, Tribune de Genève, 15 janvier 2019
par Meris Michaels
Merci à la RTS de son émission Temps Présent, «Le téléphone portable, une arme d’addiction massive». Ce n'est qu'un aspect des risques de l’exposition aux ondes électromagnétiques (EM) des appareils sans fil. En 2018, le Conseil national a déposé au moins six initiatives sur une meilleure prise en compte de la santé dans le secteur de la téléphonie mobile. L’interpellation «Appareils irradiants proches de la tête et du corps» est une des rares propositions d'un parlement national sur le scandale de Phonegate. En 2016, le Dr Marc Arazi, président de l’ONG internationale, «Phonegate Alert», a révélé que, selon les tests effectués par l’Agence nationale française des fréquences (ANFR), les valeurs réglementaires du débit d'absorption spécifique (DAS) de nombreux téléphones mobiles ne sont pas respectées lors de l'utilisation à proximité du corps. Depuis plus de 20 ans, les utilisateurs de téléphones mobiles ont été trompés tant par les fabricants sur leurs véritables seuils d'exposition aux ondes EM que par les autorités qui ne les signalent pas de garder l’appareil loin du corps. Récemment, le Dr Arazi a subi d'actes présumés d'intimidation. Il faut que les élus aillent de l’avant avec toutes leurs propositions législatives en faveur de la protection de la population contre l’exposition aux ondes EM.
La Tribune de Genève a publié notre tout premier courrier sur le Phonegate en juillet 2017 :
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