Par : Equipe Phonegate • 2 mai 2025
Malgré les alertes répétées de l’ANSES, les normes de mesure du DAS (Débit d’Absorption Spécifique) restent inadaptées et mettent en danger la santé de millions d’utilisateurs de téléphones portables français et européens. La réponse, le 29 avril 2025, du ministre Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, à la question du député Mathieu Lefèvre (Renaissance, Val-de-Marne) confirme l’immobilisme des autorités face au scandale du Phonegate.
Des normes européennes inadaptées et dangereuses
Suite au rapport alarmant de l’ANSES de 2019, dit rapport « Phonegate », consultable ici, et à l’objection formelle de la France en 2020 devant la Commission européenne, une conclusion s’impose, aucun téléphone portable commercialisé en Europe ne protège réellement ses utilisateurs. Les tests sont toujours réalisés à 5 mm du corps, comme l’a reconnu le ministre dans sa réponse officielle :
« L’ANFR est engagée dans le processus européen de révision des normes relatives à la mesure du DAS des équipements radioélectriques. Le processus de révision de la norme relative au DAS tronc est toujours en cours. La mesure du DAS tronc est donc, en 2025, réalisée à une distance maximale de 5 millimètres du corps. »Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins
Or, ces 5 mm de distance font grimper le DAS bien au-delà des niveaux réglementaires lorsque le téléphone est utilisé contre le corps, comme c’est le cas dans la vie quotidienne. Les tests de l’ANFR et notre calculateur de DAS « réel » ont démontré que certains modèles peuvent largement dépasser les 7 W/kg au contact, soit plus de trois fois la limite européenne autorisée de 2W/kg.
Un danger sanitaire soigneusement ignoré
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