Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

6 juin 2025

Liste des téléphones portables retirés ou mis à jour pour tromperie et mise en danger des utilisateurs (mise à jour le 6 juin 2025)

Liste des téléphones portables retirés ou mis à jour pour tromperie et mise en danger des utilisateurs
Par : Equipe Phonegate • 6 juin 2025

Ce sont maintenant 59 modèles de téléphones portables, identifiés comme dangereux pour la santé des utilisateurs, qui ont été soit retirés du marché français, soit ont vu leur Débit d’absorption spécifique (DAS) faire l’objet d’une mise à jour logicielle. Les derniers en date : le CrossCall Core S5, le Nokia 110, l’Ulefone Note 16 Pro et l’Oukitel WP28, le DORO 1800 PLUS, le DOOGEE N50, le DOOGEE S100 PRO, l’OSCAL C80, le SPC Discovery, le Motorola MOTO G53, le Nokia G22, le HOTWAV Cyber 7, le LOGICOM Flow, l’EMPORIA smart 4 Le DOOGEE S88, l’EMPORIA simplicity V27, l’iPhone 12 d’Apple, le Motorola Edge, l’Essentiel Clap 20+, le Xiaomi Poco X3 et le LOGICOM Le Swipe.

Attention au smartphone CrossCall Core S5


Alerte Phonegate révèle un nouveau dépassement constaté par l’ANFR de la valeur limite du débit d’absorption spécifique DAS (4,33 W/kg au lieu de 4 W/kg) sur le CrossCall Core S5, smartphone principalement destiné aux professionnels (gendarmes, pompiers). Malgré une obligation de mise à jour logicielle corrective, l’Agence n’a toujours pas publié le rapport de non-conformité dans sa base DATA, et ce malgré nos demandes répétées.

Lire notre communiqué complet en date du 6 juin 2025

Continuer à lire:
https://phonegatealert.org/france-liste-portables-dangereux/

Attention au smartphone CrossCall Core S5

Attention au smartphone CrossCall Core S5
Par : Equipe Phonegate • 6 juin 2025

Alerte Phonegate révèle un nouveau dépassement constaté par l’ANFR de la valeur limite du débit d’absorption spécifique DAS (4,33 W/kg au lieu de 4 W/kg) sur le CrossCall Core S5, smartphone principalement destiné aux professionnels (gendarmes, pompiers). Malgré une obligation de mise à jour logicielle corrective, l’Agence n’a toujours pas publié le rapport de non-conformité dans sa base DATA, et ce malgré nos demandes répétées.


Avec le Core S5, il s’agit déjà du 59ème téléphone portable dangereux épinglé pour non-conformité depuis le début de nos signalements en 2018.

CrossCall cible les professionnels

Le fabricant français CrossCall, spécialisé dans les smartphones robustes pour la sécurité, la défense, la santé ou le BTP, a lancé fin 2024 ce nouveau modèle, le Core S5. Aucune information sur le dépassement de DAS ou la mise à jour n’est pour autant mentionnée sur son site au moment où nous publions notre communiqué.

L’exposition aux ondes : un enjeu de santé publique largement sous-estimé

Le DAS mesure l’énergie absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un appareil. Ce nouvel incident rappelle l’urgence de réduire l’exposition des utilisateurs, surtout les professionnels qui ont l’obligation d’utiliser ces équipements quotidiennement et plusieurs heures par jour (forces de sécurité, santé, etc.). Les risques sanitaires liés aux ondes électromagnétiques, de mieux en mieux documentés, exigent un respect strict des normes par les fabricants et autorités.

CrossCall : Une réaction en trompe l’œil du fabricant

Face à ce constat, CrossCall a procédé, à la demande de l’ANFR, à une mise à jour logicielle visant à réduire la puissance d’émission de ses terminaux, ramenant le DAS « membre » à 1,45 W/kg. Cependant, cette correction n’efface pas la gravité du dépassement initial, ni la question de la protection des utilisateurs qui n’auraient pas effectué la mise à jour. Et comme le montre notre calculateur de DAS réel le Core S5 présente des DAS tête et tronc qui dépassent les 7W/kg (limite 2W/kg). Nous sommes à nouveau devant une véritable faillite réglementaire !

Continuer à lire :
https://phonegatealert.org/attention-smartphone-crosscall-core-s5/

Courrier des lecteurs sur la motion Schlatter publié par la Tribune de Genève

 Publié le 6 juin 2025 dans le Courrier des lectures - Tribune de Genève



Etats-Unis : Arrêt judiciaire en Floride : vers l’interdiction des réseaux sociaux pour mineurs ?

Arrêt judiciaire : vers l’interdiction des réseaux sociaux pour mineurs ?
par Andy R., android-mt.ouest-france.fr/, 5 juin 2025

Une loi très médiatisée en Floride, visant à interdire l’accès des plateformes de réseaux sociaux aux mineurs de moins de 14 ans, vient de connaître un coup d’arrêt majeur. Un juge fédéral a en effet ordonné sa suspension temporaire, ravivant l’épineux débat sur la protection de l’enfance à l’ère numérique face au principe fondamental de la liberté d’expression. Cette décision américaine trouve un écho particulier alors que de nombreux pays, dont la France, s’interrogent sur la meilleure manière d’encadrer l’usage des réseaux par les plus jeunes.

En bref

  • La loi floridienne interdisant les réseaux sociaux aux moins de 14 ans est suspendue par un juge
  • Des préoccupations concernant la violation de la liberté d’expression ont été soulevées par la justice
  • Ce type de débat sur la régulation de l’accès des mineurs aux réseaux sociaux est également vif en France
  • La tentative de la Floride de déconnecter les jeunes utilisateurs

Au printemps 2025, l’État de Floride avait fait grand bruit en adoptant une législation parmi les plus strictes des États-Unis concernant l’accès des mineurs aux réseaux sociaux. La loi HB1 prévoyait notamment d’interdire purement et simplement la création de comptes sur de nombreuses plateformes pour les enfants de moins de 14 ans. Pour les adolescents de 14 et 15 ans, un consentement parental explicite devenait nécessaire. L’objectif affiché par les législateurs floridiens était clair : protéger les jeunes des effets jugés néfastes des réseaux sociaux, tels que le cyberharcèlement, les problèmes de santé mentale (anxiété, dépression, image de soi dégradée) ou encore l’exposition à des contenus inappropriés ou dangereux.

3 juin 2025

Suisse : Des milliers d'antennes émettent illégalement et sans contrôle !

Des milliers d'antennes émettent illégalement et sans contrôle !
(Traduction DeepL d'un article majeur de l'association Schutz vor Strahlung, 27 mai 2025 :)

Un double succès
« Procédures pour les demandes de faible importance » & « Autorisations pour les demandes de faible importance » désormais définitivement supprimées

Le président de la DTAP, Jean-François Steiert, a communiqué par écrit à l'association Protection contre les rayonnements : Le 6 mars 2025, la Conférence des cantons a supprimé les recommandations relatives aux bagatelles ! Jusqu'à présent, les opérateurs de téléphonie mobile avaient qualifié de « bagatelles » de nombreuses modifications apportées aux installations de téléphonie mobile et les avaient effectuées sans autorisation. Désormais, les modifications susceptibles d'entraîner une augmentation du rayonnement nécessitent un permis de construire. Les personnes concernées ont désormais un droit d'opposition ainsi que de contrôle et de mesure du rayonnement. C'est une étape importante dans la lutte pour les droits des riverains des installations de téléphonie mobile ! Nous devons ce revirement à plusieurs jugements du Tribunal fédéral : il a déclaré que ces modifications nécessitaient un permis de construire et a même annulé dans un cas une « autorisation » de faible importance déjà accordée. Cette décision s'applique désormais également aux quelque 8'000 autres « autorisations de faible importance ».

Suisse : Discrets, ultra-motivés et bien organisés, les anti-5G font encore souffrir les opérateurs télécoms

Discrets, ultra-motivés et bien organisés, les anti-5G font encore souffrir les opérateurs télécoms

Un sondage publié cette semaine indique que la part des opposants à la 5G serait en chute libre dans la population. Une affirmation que réfutent les militants contre cette technologie, de même que les opérateurs, souvent entravés dans leurs travaux

par Anouch Seydtaghia, letemps.ch, Publié le 26 avril 2025 / Modifié le 02 mai 2025

(Photo) : Image d'une antenne 5G. — © scharfsinn86/Adobe Stock


Résumé

  • Les sondages indiquent une forte baisse des opposants à la 5G en Suisse depuis 2020, mais les militants affirment que la résistance reste vive au niveau local. 
  • Selon les opérateurs, ils font face à de nombreuses oppositions à chaque nouvelle installation ou modification d'antenne. 
  • Les militants dénoncent une augmentation des problèmes de santé attribués à la 5G et accusent les opérateurs de chercher à augmenter les valeurs limites d'exposition. 
C’était il y a 6 ans déjà. En avril 2019, Swisscom était le premier opérateur du pays à lancer la 5G. Immédiatement après, un vent de contestation se levait dans le pays. Les opposants à cette technologie lançaient des pétitions, organisaient des manifestations et multipliaient les obstacles pour l’édification de nouvelles antennes. Rapidement, ce mouvement influait sur le politique. Les cantons de Vaud et Genève, notamment, décrétaient des moratoires, levés en 2021. Depuis, la contestation semblait s’être évanouie.

Ce sentiment était confirmé par une étude publiée ce mercredi par le comparateur en ligne Bonus.ch. Selon un sondage mené auprès de 3500 personnes, 56% de la population se montre aujourd’hui favorable à la 5G, contre 34% en 2020. Quelque 18% de sondés s’y opposent encore, alors qu’ils étaient 44% il y a 5 ans. La proportion de personnes qui se déclarent «totalement contre» est actuellement de 5%, contre 20% en 2020. Et 26% des sondés se déclarent aujourd’hui sans avis.

Craintes pour la santé

5G Moratoire pour la Suisse - Newsletter 39

  5G Moratoire pour la Suisse - Newsletter 39

Genève, 30 mai 2025

ACTUALITÉS SOMMAIRE : 
• Discrets, ultra-motivés et bien organisés, les anti-5G font encore souffrir les opérateurs télécoms 
• Excès du rayonnement des téléphones portables : Berne ne veut pas dépenser un centime pour assurer la protection de la population 
• Ils alertent contre les ondes qui donnent le cancer aux animaux 
• Rayonnements 5G : les personnes concernées souffrent de plus en plus 
• Rappel : Participation de l’association au festival « Festiléman » les 7-8 juin à Evian

Discrets, ultra-motivés et bien organisés, les anti-5G font encore souffrir les opérateurs télécoms 
Le 23 avril dernier, bonus.ch (un site de comparaison orienté consommateurs) faisait paraître un sondage réalisé en interne auprès de 3'500 personnes, qui annonce fièrement que les opposants et les inquiétudes face à la 5G ont diminué ! M. Anouch Seydtaghia, journaliste pour Le Temps, a profité de l’occasion pour faire un tour d’horizon et récolter l’avis de plusieurs associations qui s’opposent et sensibilisent la population aux effets de la 5G. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la réalité du terrain décrédibilise grandement les résultats du sondage précité : 

- Aucune baisse des oppositions/recours constatée par les opérateurs eux-mêmes, dont plusieurs milliers d’installations retardées par les opposants/recourants ; 
- Augmentation constante du nombre de personnes se plaignant d’intolérances aux ondes électromagnétiques non ionisantes ; 
- Plusieurs arrêts du Tribunal fédéral en 2024 qui ont obligé les opérateurs à suivre un processus de mise à l’enquête pour des milliers de modifications d’antennes, déjà effectuées sans en informer la population ; 
- Refus des opérateurs de déclarer clairement le rayonnement réel de leurs installations, en particulier avec le fonctionnement des antennes adaptatives assujetties au facteur de correction (qui correspond réellement à un facteur de « réduction ») ; 
- De multiples tentatives des opérateurs, par des moyens techniques et calculs complexes, de contourner les valeurs limites et de dissuader la population de recourir jusqu’au Tribunal fédéral ; 
- Refus réguliers de la majorité des médias suisses de publier des faits importants transmis par les associations anti-5G, contribuant ainsi à donner l’impression au public que le sujet du déploiement de la 5G n’est plus aussi brûlant.

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