Etats-Unis : pas de 5G près de 50 aéroports pendant six mois
par François Duclos, air-journal.fr, 10 janvier 2022
Demandé à l’unanimité par les compagnies aériennes américaines mais aussi par les constructeurs Boeing et Airbus, en raison des éventuels problèmes d’interférence entre les altimètres des avions et les nouvelles bandes de fréquence attribuées pour les réseaux 5G, le report pour six mois du déploiement de la nouvelle technologie a été accepté par l’Autorité Fédéral de l’Aviation (FAA), autour de cinquante aéroports dont les plus grands du pays : outre les trois autour de New York (JFK, LaGuardia et Newark) figurent dans la liste ceux de Chicago (O’Hare et Midway), Dallas (Fort Worth et Love Field), Houston (George Bush, Hobby et Ellington), Miami, Los Angeles, San Francisco et Seattle (Tacoma et Boeing Field).
La liste contient également Austin, Bedford, Birmingham, Nashville, Burbank, Akron, Charlotte, Detroit, Fresno, Fort Lauderdale, Flint, New Haven, Indianapolis, Islip, Las Vegas, Long Beach, Kansas City, Orlando, Harrisburg, McAllen, Minneapolis/St. Paul, Ontario, Everett, West Palm Beach, Philadelphie, Phoenix, St. Petersburg, Pittsburgh, Raleigh/Durham, Rochester, San José, Santa Ana, St. Louis, Syracuse et Teterboro.
Les aéroports ont été sélectionnés sur la base de plusieurs critères, notamment la proximité des antennes 5G, le trafic et la probabilité de conditions de faible visibilité ; selon la FAA, les absents de cette liste ne sont pas concernés dans l’immédiat par le déploiement de la 5G. Le régulateur a donc réussi à trouver un accord avec AT&T et Verizon, qui avaient refusé de reporter plus longtemps le lancement de cette technologie déjà déployée dans le reste du monde.
Mi-décembre, les transporteurs américains estimaient que de déploiement pourrait coûter jusqu’à 1,59 milliard de dollars par an aux passagers, via les retards et incidents provoqués par les interférences…
On rappellera qu’en France, les autorités ont recommandé en février dernier d’éteindre les smartphones 5G à bord des appareils. Le « brouillage de signal par une onde de fréquence proche et de puissance comparable ou supérieure à celle des radioaltimètres » provoquerait selon la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) des erreurs « particulièrement critiques lors des phases d’atterrissage aux instruments ». Le régulateur avait alors imposé foulée une limitation de puissance des antennes 5G situées à proximité des 17 aéroports français «certifiés pour des opérations d’atterrissage dites tous temps ».
https://www.air-journal.fr/2022-01-10-etats-unis-pas-de-5g-pres-de-50-aeroports-pendant-six-mois-5232811.html
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