par Equipe Phonegate 9 Jan 2022
L’étude Mobi-kids (dont les résultats étaient attendus depuis 2016 !) a enfin été publiée le 30 décembre 2021, dans la revue scientifique Environment International. Ses auteurs concluent leurs travaux ainsi :
Et le moins que l’on puisse dire c’est que la méthodologie de l’étude autant que ses résultats nous semblent sujets à controverses.
[1/2] Voici d’abord une présentation synthétique de notre première analyse de ladite étude, suivie des principaux points critiques qui, selon nous, mériteront d’être approfondis par la communauté scientifique internationale.
Mobi-kids en résumé
Mobi-kids est une étude cas-témoins réalisée chez les enfants, adolescents et jeunes adultes dans le but d’analyser l’éventuelle relation entre les technologies de communication, l’environnement et les tumeurs cérébrales. De portée internationale puisque menée dans quatorze pays (Australie, Autriche, Canada, France, Allemagne, Grèce, Inde, Israël, Italie, Japon, Corée, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Espagne), Mobi-kids vérifiait donc si l’utilisation de téléphones sans fil augmente le risque de tumeurs du cerveau chez les jeunes personnes.
671 cas de tumeurs recrutés dans quatorze pays
Entre 2010 et 2015, l’étude a recruté 899 jeunes âgés de 10 à 24 ans, tous atteints de tumeurs cérébrales bénignes ou malignes de type neuroépithéliales (pour 671 cas), principalement des gliomes. Un groupe témoin comptait 1 910 jeunes, opérés pour une simple appendicite.
Même dans le plus jeune groupe d’âge la grande majorité des participants étaient des utilisateurs de téléphones sans fil, dont un nombre substantiel d’utilisateurs à long terme (soit depuis plus de dix ans) : 22 % dans l’ensemble, 51 % chez les 20-24 ans.
Un appel par semaine pendant trois mois considéré comme usage régulier
Ces jeunes personnes atteintes d’une tumeur ainsi que le groupe de témoins ont été répartis en trois sous-groupes : 10-14 ans (287 cas (soit 42,8 %), 15-19 ans (217 cas (soit 32,3 %) et 20-24 ans (167 cas (soit 24,9 %). La plupart des plus jeunes sujets ayant une faible utilisation des téléphones mobiles, comparer le risque au sein de chaque catégorie d’âge était donc envisageable.
L’utilisation régulière du téléphone a été définie comme « le fait d’avoir passé ou reçu des appels au moins une fois par semaine pendant une période de trois mois ou plus ». Ces variables ont été calculées séparément pour les téléphones mobiles et les téléphones sans fil.
Dans le groupe d’âge des 15-19 ans, les utilisateurs non réguliers représentaient 3 % des participants. Dans le groupe des 20 ans et plus, ils étaient 1 %.
Continuer à lire :
https://www.phonegatealert.org/mobi-kids-resume-etude
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