Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

30 sept. 2024

Nouveaux indices sur le cancer colorectal chez les jeunes adultes

Nouveaux indices sur le cancer colorectal chez les jeunes adultes
Risques plus élevés lorsque le téléphone portable est porté en dessous de la taille

microwavenews.com, 30 septembre 2024 - extraits traduits
(Engish version at the link below)

L'habitude de garder son téléphone portable dans la poche de son pantalon pourrait-elle expliquer pourquoi tant de jeunes gens ont développé des cancers du côlon et du rectum au cours des 20 dernières années ?

Peut-être, selon une nouvelle étude présentée le mois dernier lors de la conférence annuelle de l'International Society for Environmental Epidemiology à Santiago, au Chili.

Selon l'endroit où vous transportez votre téléphone, le risque de cancer, habituellement faible chez les moins de 50 ans, pourrait être jusqu'à 12 fois plus élevé.

Il ne s'agit que d'une étude pilote et les résultats sont incertains, mais il n'y a pas beaucoup d'autres facteurs de risque connus que l'obésité, le tabagisme, la mauvaise alimentation et le manque d'exercice, ce qui ne peut pas expliquer entièrement ce qui se passe.

Cette nouvelle hypothèse se heurte néanmoins à des résistances.

EXTRAIT TRADUIT:
C'est un mystère médical de longue date : Pourquoi tant de personnes de moins de 50 ans dans les pays riches ont-elles développé un cancer colorectal au cours des dernières décennies ?

28 sept. 2024

Vivre sans smartphone en 2024 : un quotidien semé d’embûches

Prix, dégâts environnementaux, risque d’addiction… Les raisons de ne pas avoir de smartphone sont nombreuses. Mais il devient très difficile de s’en passer, car de plus en plus de démarches nécessitent cet appareil. Oui, il est possible de vivre sans smartphone, comme je le fais depuis qu'il a été inventé.

Vivre sans smartphone en 2024 : un quotidien semé d’embûches
Par Marion Bastit, reporterre.net, 26 septembre 2024, mis à jour le 27 septembre 2024

Prix, dégâts environnementaux, risque d’addiction… Les raisons de ne pas avoir de smartphone sont nombreuses. Mais il devient très difficile de s’en passer, car de plus en plus de démarches nécessitent cet appareil. Témoignages.

(Photo) : Des services ou événements sont désormais inaccessibles si l'on ne dispose pas d'un smartphone pour scanner un QR code - Web Summit / CC BY 2.0 / Flickr via Wikimedia Commons 

« Vous scannez le QR code et vous téléchargez l’appli ! » Une phrase banale, à l’heure où le smartphone semble être devenu incontournable. En 2023, 87 % des Français en étaient équipés, une part qui reste stable par rapport à 2022. Mais pour les 13 % qui résistent encore, la vie devient de plus en plus compliquée.

27 sept. 2024

Phonegate : La Cour d’appel du Québec confirme l’Action collective contre Apple et Samsung

Phonegate : La Cour d’appel du Québec confirme l’Action collective contre Apple et Samsung
Par : Equipe Phonegate • 27 sep 2024

Le 18 septembre 2024, la Cour d’appel du Québec a confirmé le jugement de première instance du 22 septembre 2022 autorisant l’action collective initiée en 2019 contre Apple et Samsung. Cette action porte sur des allégations de manquements à l’information des utilisateurs et de potentiels risques sanitaires liés à leurs téléphones portables. Cette décision fait peser sur les deux fabricants un véritable risque tant financier que réputationnel !

Points clés de la décision

  • Rejet des appels d’Apple et Samsung qui demandaient l’annulation complète de l’action
  • Rejet de l’appel incident des plaignants qui souhaitaient élargir la portée de l’action
  • Maintien du jugement initial qui avait réduit l’étendue de l’action collective

Une action collective liée au scandale du Phonegate

26 sept. 2024

France : Proposition de loi sur l'hypersensibilité électromagnétique (EHS)

N° 211
___

ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
DIX-SEPTIÈME LÉGISLATURE

PROPOSITION DE LOI

visant à reconnaître l’électro-hypersensibilité comme une maladie invalidante,

(Renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par

Mme Sylvie BONNET, M. Thibault BAZIN, M. François-Xavier CECCOLI, M. Nicolas FORISSIER, M. Alexandre PORTIER, M. Jean-Pierre TAITE, M. Jean-Pierre VIGIER, députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Depuis une vingtaine d’années, des personnes attribuent les symptômes qu’elles ressentent (maux de tête, troubles du sommeil, problèmes de concentration, des irritations cutanées et des acouphènes…) à une exposition à des champs électromagnétiques. Ces symptômes ont souvent un impact significatif sur leur qualité de vie et leur capacité à fonctionner au quotidien.

L’électrosensibilité n’est pas officiellement reconnue comme une maladie en France. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a cependant reconnu en 2005 qu’elle était « caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre » et qu’elle concernerait jusqu’à 2 % de la population française. Les personnes électro‑hypersensibles se sentent par conséquent souvent marginalisées et incomprises et peuvent avoir du mal à trouver des médecins ou des professionnels de la santé qui les prennent au sérieux et les aident à prendre en charge leurs symptômes.

19 sept. 2024

Alerte Phonegate critique l’étude OMS sur les risques des portables

Alerte Phonegate critique l’étude OMS sur les risques des portables
Par : Equipe Phonegate • 19 sep 2024

L’association Alerte Phonegate exige un examen approfondi et indépendant des résultats d’une étude récemment publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette étude, qui conclut à l’absence de risques de cancers du cerveau liés à l’usage des téléphones portables, soulève de nombreuses questions quant à sa méthodologie et son impartialité.

Sélection biaisée ? Seules 63 études sur 5379 retenues pour l’analyse de l’OMS

L’étude de l’OMS a recensé 5 379 publications scientifiques parues entre 1994 et 2022. Cependant, seules 63 d’entre elles ont fait l’objet d’un examen approfondi, soulevant des interrogations sur les critères de sélection. Parmi ces études figure Mobi-Kids, dont l’impartialité a été sérieusement mise en doute par une enquête d’Alerte Phonegate, révélant au niveau de sa conception de graves conflits d’intérêts avec l’industrie de la téléphonie mobile.

14 sept. 2024

Suisse : Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, une bonne idée? - Des experts donnent leurs avis.

Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, une bonne idée?
par Cléa Mouraux, tdg.ch, 14 septembre 2024

Le premier ministre australien veut contrer les problématiques de plus en plus complexes liées au numérique chez les jeunes. Les experts suisses prônent plutôt une meilleure éducation.

(Photo) : Les réseaux sociaux accentuent certaines problématiques, comme le harcèlement, qui se déplace en ligne, ainsi que le visionnage de contenu violent et pornographique. GETTY IMAGES

Nés à l’ère du numérique, les jeunes en Australie devront peut-être attendre l’âge de 14 ou 16 ans pour s’inscrire sur les réseaux sociaux. C’est en tout cas ce que le premier ministre, Anthony Albanese, propose dans un projet de loi. Est-ce une éventualité que la Suisse devrait également considérer? Des experts donnent ici leurs avis.

«Interdire parce qu’on n’arrive pas à réguler, c’est une solution de facilité», déclare Stéphane Koch, spécialiste en stratégie numérique et réseaux sociaux et vice-président d’ImmuniWeb SA. Pour lui, cela ne permettrait pas de résoudre les problèmes de fond en lien avec le déficit dans la capacité d’attention et de concentration, ou une utilisation malveillante ou excessive des plateformes sociales.

Australie: une loi pour un âge minimal pour les réseaux sociaux

Australie: une loi pour un âge minimal pour les réseaux sociaux
swissinfo.ch, 10 septembre 2024

Keystone-SDA
(Keystone-ATS) L’Australie va fixer entre 14 et 16 ans l’âge minimal pour utiliser les réseaux sociaux, selon un projet de loi, a annoncé mardi le Premier ministre Anthony Albanese, qui préférerait voir les jeunes « sur les terrains » de jeu plutôt que sur leurs écrans.

Qualifiant ces sites de « fléau » pour les jeunes, il a affirmé que la loi fédérale instaurant cette limite serait appliquée en 2024, précisant que l’âge minimal pour se connecter à Facebook, Instagram et TikTok devait être fixé entre 14 et 16 ans.

Un test de vérification d’âge à la connexion va être mené dans les prochains mois avant que le texte n’entre en vigueur, a ajouté M. Albanese.

Des ondes sans danger? Interview du Dr Marc Arazi, président d’Alerte Phonegate

Reportage diffusé le jeudi 12 septembre 2024 dans le JT 19h45 de M6 consacré aux dangers des téléphones portables avec une interview du Dr Marc Arazi, président d’Alerte Phonegate et auteur du livre Phonegate (Massot éditions) (3.46)

13 sept. 2024

L'OMS accusée de publier une étude biaisée niant le lien entre l'utilisation du cellulaire et le cancer

L'OMS accusée de publier une étude biaisée niant le lien entre l'utilisation du cellulaire et le cancer
par Joel Moscowitz, maisonsaine.ca, 3 septembre 2024

Aujourd'hui, de nombreux médias font la promotion d'une nouvelle analyse documentaire biaisée commandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui affirme que l'utilisation du téléphone portable n'a aucun lien avec le cancer.

Selon mon opinion professionnelle, pour mener des analyses documentaires systématiques sur les risques biologiques et sanitaires des rayonnements sans fil, l'OMS a choisi des scientifiques qui avaient démontré leur partialité dans des publications antérieures, soit en ne trouvant pas de preuves de danger, soit en rejetant toutes les preuves qu'ils ont trouvées. Chaque équipe de l'OMS compte un ou plusieurs membres de l'ICNIRP [Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants], une ONG allemande qui fixe des limites d'exposition aux rayonnements sans fil en se fondant principalement sur les recherches effectuées par ses propres membres, leurs anciens étudiants et leurs proches collègues. Les limites de l'ICNIRP, conçues pour protéger les humains uniquement des effets aigus de l'échauffement induit par les rayonnements sans fil, sont promues par l'OMS et sont similaires à celles adoptées par la FCC [Federal Communications Commission américaine].

6 sept. 2024

MOBILE : Son usage excessif fatigue plus rapidement le cœur

MOBILE : Son usage excessif fatigue plus rapidement le cœur
Canadian Journal of Cardiology, santelog.com, 5 septembre 2024

Cette recherche, menée à l’Hôpital Nanfang, Université du Sud (Guangzhou, Chine) décrypte comment une utilisation excessive régulière du téléphone mobile peut aussi augmenter le risque de maladies cardiovasculaires, en particulier chez les fumeurs et les personnes diabétiques. Des conclusions à paraître dans le Canadian Journal of Cardiology qui apportent à la preuve d’une association entre l’usage du mobile et le risque de nouvelles maladies cardiovasculaires renforcée par d’autres facteurs connexes dont le manque de sommeil, la détresse psychologique et le névrosisme.


L’un des auteurs principaux, le Dr Yanjun Zhang, de la division de néphrologie de l'hôpital Nanfang de la Southern Medical University de Guangzhou, explique : « L’exposition au téléphone mobile est omniprésente dans la société moderne et comprendre son impact sur la santé est donc primordial en santé publique. Les champs électromagnétiques émis par les mobiles provoquent une dysrégulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, des réponses inflammatoires et un stress oxydatif, et peuvent ainsi affecter différents organes tels que le cœur et les vaisseaux.