Par : Equipe Phonegate • 8 avr 2025
Une étude publiée dans Bioengineering (mars 2025) par une équipe internationale impliquant des chercheurs de Sorbonne Université et du CNRS (France), de l’Université Naresuan (Thaïlande), de Xavier University (États-Unis) et de l’Université de Surrey (Royaume-Uni) révèle des modifications des espèces réactives de l’oxygène (ROS) dans des cellules humaines exposées à des radiofréquences de 1,8 GHz (3G) , pour des niveaux jusqu’à 100 000 fois inférieurs aux limites réglementaires actuelles. Ces travaux scientifiques apportent des preuves expérimentales nouvelles des effets non thermiques, remettant en cause le paradigme réglementaire basé exclusivement sur l’échauffement des tissus (effets thermiques) recommandé par l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection).
Points clés de cette étude sur les effets non-thermiques
- Méthodologie rigoureuse : Système d’exposition blindé avec contrôle thermique (±0,1°C) et dosimétrie in situ, éliminant les artefacts des études antérieures.
- Effets biphasiques : Modulation de gènes (KIAA, GPX1, SOD2) suivant une courbe en U, avec des pics à des puissances infinitésimales (0,66 µW/m²).
- Mécanisme identifié : Stress oxydatif induit par les ROS, impliqué dans des pathologies neurodégénératives et cancéreuses.
Les auteurs concluent ainsi les résultats de leurs travaux :
« Nous pensons que cette méthode peut contribuer à fournir une ligne directrice pour une plus grande fiabilité et reproductibilité des résultats de recherche entre les laboratoires, et ainsi aider à résoudre la controverse actuelle sur les mécanismes sous-jacents et les résultats de l’exposition aux radiofréquences dans la population générale. »
Conséquences pour la santé publique
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