Editorial, robindestoits.org, mai 2020
Qui, aujourd'hui, ose aborder les effets sanitaires liés au développement à tous crins, et non justifié par la pandémie, du tout numérique, se voit traité de complotiste, voire de terroriste, comme le dit clairement le lieutenant (RO) Alexandre RODDE dans sa note n°48 d'avril 2020 du CREOGN (Centre de Recherche de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale) et dans un paragraphe intitulé "III) Ultra-gauche, anarchistes et terroristes écologistes : une menace en évolution" : « Certains groupuscules se sont par ailleurs déjà opposés à l’utilisation potentielle d’applications pour suivre la propagation du virus, lors de la phase de déconfinement à venir, et ont accusé les compteurs Linky ou les antennes 5G d’affaiblir le système immunitaire", renvoyant explicitement à une pétition et à ses signataires, dont Robin des Toits. Puis, on lit : "Une réponse pénale forte contre les actions de contamination volontaire est nécessaire." Faisant plus loin référence à de lourdes peines d'emprisonnement.
Il ne serait donc plus possible de dire, aujourd'hui que, comme le confirment des dizaines d'études publiées dans des revues à comité de lecture, l'exposition aux champs électromagnétiques, et donc a fortiori de la 5G, diminuent les défenses immunitaires ? Ce qui pose quand même problème en période de pandémie ! Et refuser, pour des raisons sanitaires et sociétales, le déploiement de la 5G serait assimilable à une incitation à actes terroristes ? Qui a donc intérêt à répandre ces discours dans la population ? Qui a intérêt à associer, très insidieusement ou plus ouvertement, critique de la 5G, complotisme et même négationnisme, ce qui a été fait pour Robin des Toits dans un certain article de presse cité plus bas ? A quand les vraies réponses à ces vraies questions ?
Une des techniques de détournement consiste à fractionner les faits, à dissocier les actions, à multiplier et accélérer tous les processus, notamment en matière de réglementation, de façon à ce qu'aucune vision globale de ce qui est mis en place, qu'aucune analyse, aucun recul ne soient possibles (par un procédé de disruption aujourd'hui très bien décrit). Et toute approche qui mette en relation des faits ou des discours ou des écrits, parfois anciens, est accusée de complotiste. Les vieilles méthodes du discrédit sont là à l'œuvre. Très classiques, elles se voient aujourd'hui parfois doublées d'actions policières ou judiciaires (perquisition chez l’association Next Up) qui deviennent un véritable risque pour les lanceurs d'alerte ou pour les critiques du système, même exprimées dans ce qui est encore légalité.
Ces faits sont d'une extrême gravité.
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https://www.robindestoits.org/Qui-veut-noyer-son-chien-l-accuse-de-la-rage-ou-Etre-lanceur-d-alerte-lorsque-toute-critique-est-taxee-de-complotisme_a2899.html
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