Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

9 juil. 2021

L'importance critique des biomarqueurs moléculaires et de l'imagerie dans l'étude de l'électrohypersensibilité. Un rapport de consensus scientifique international

Pr Dominique Belpomme
NOTE (par Jean Hudon, Québec, http://www.cqlpe.ca/): Cet article scientifique — publié ce 7 juillet par un groupe international de 30 co-auteurs mis sur pied par le Pr Dominique Belpomme et Philippe Irigaray — n'appelle PAS à la médicalisation de l'électrohypersensibilité (c'est-à-dire à l'administration de médicaments pour traiter les symptômes tout en ignorant les niveaux environnementaux élevés des mécanismes EMF qui causent le handicap fonctionnel).

Il indique simplement que cette condition physique dont les patients se plaignent doit être prise au sérieux par les professionnels de la santé et étudiée comme toute autre condition médicale ou biologique ; et qu'elle ne peut pas être simplement être mise sur le compte d'un effet psychologique ou psychosomatique, basé sur des études de provocation erronées (et financées par l'industrie).

Lien au texte intégral en anglais: https://doi.org/10.3390/ijms22147321

The Critical Importance of Molecular Biomarkers and Imaging in the Study of Electrohypersensitivity. A Scientific Consensus International Report

L'importance critique des biomarqueurs moléculaires et de l'imagerie dans l'étude de l'électrohypersensibilité. Un rapport de consensus scientifique international

par Dominique Belpomme, George L. Carlo, Philippe Irigaray, David O. Carpenter, Lennart Hardell, Michael Kundi, Igo Belyaev, Magda Havas, Franz Adlkofer, Gunnar Heuser, Anthony B. Miller, Daniela Caccamo, Chiara De Luca, Lebrecht von Klitzing, Martin L. Pall, Priyanka Bandara, Yael Stein, Cindy Sage, Morando Soffritti, Devra Davis, Joel M. Moscowitz, S.M.J. Mortazavi, Martha R. Herbert, Hanns Moshammer, Gerard Ledoigt, Robert Turner, Anthony Tweedale, Pilar Muñoz-Calero, Iris Udasin, Tarmo Keppel, Ernesto Burgio et André Vander Vorst

Int. J. Mol. Sci. 2021, 22(14), 7321; Publié: 7 juillet 2021

Résumé (traduction)

La recherche clinique visant à identifier et caractériser objectivement les maladies via des observations cliniques et des résultats biologiques et radiologiques est une étape initiale critique de la recherche lors de l'établissement de critères de diagnostic et de traitements objectifs. Le fait de ne pas définir au préalable de tels critères de diagnostic peut conduire la recherche sur la pathogenèse et l'étiologie à de graves biais de confusion et à des interprétations médicales erronées. C'est particulièrement le cas pour l'électrohypersensibilité (EHS) et plus particulièrement pour les « tests de provocation », qui n'enquêtent pas sur l'origine causale de l'EHS mais plutôt sur l'état d'intolérance environnementale particulière associé à l'EHS avec hypersensibilité aux champs électromagnétiques artificiels (CEM). Cependant, étant donné que ces tests dépendent de plusieurs paramètres physiques et biologiques associés aux CEM et ont été menés chez des patients sans avoir défini au préalable l'EHS de manière objective et/ou les critères d'évaluation de manière adéquate, ils ne peuvent actuellement pas être considérés comme des méthodologies de recherche de pathogenèse valides. Par conséquent, les résultats négatifs obtenus par ces tests n'excluent pas un rôle de l'exposition aux CEM en tant que déclencheur symptomatique chez les patients EHS. De plus, il n'y a aucune preuve que les symptômes d'EHS ou l'EHS elle-même soient causés par des effets psychosomatiques ou nocebo. Ce rapport de consensus international plaide pour la reconnaissance de l'EHS en tant que trouble neuropathologique distinct et pour son inclusion dans la Classification internationale des maladies de l'OMS.

View Full-Text

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.