Par Thomas Povéda, phonandroid.com, 11 avril 2025
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Crédits : 123RF |
C'était une “urgence absolue” pour le gouvernement. L'interdiction des smartphones à l'école et au collège, appelée “pause numérique”, figurait en bonne place dans les recommandations de la commission “écrans” mandatée par le président de la République l'an dernier. Rapidement, des tests sont mis en place dans 200 établissements, où les élèves doivent déposer leur mobiles à l'entrée du bâtiment ou dans un casier.
L'objectif est de pouvoir généraliser la mesure en 2025, et il est atteint. Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, l'a confirmé lors d'une session de questions d'actualité au gouvernement : “Je souhaite effectivement que la pause numérique soit généralisée à tous les collèges à la prochaine rentrée“. À partir de septembre 2025, les collégiens n'auront donc plus le droit de se servir de leur téléphone portable dans l'enceinte de l'établissement. La ministre fait état de retours “très positifs” sur l'expérimentation, “notamment sur l'amélioration du climat scolaire“.
L'interdiction des smartphones dans les collèges prendra effet à la rentrée 2025
Dans les faits, chaque collège devra définir la forme que prendra cette interdiction. On peut imaginer par exemple que les élèves gardent leur appareils sur eux, mais éteints. Idéalement, ils seront rangés “dans des casiers ou des pochettes“. Si besoin, les conseil départementaux, qui gèrent les collèges, devront financer leur mise en place, sans que ce soit une obligation. Élisabeth Borne estime le coût d'une telle opération à “quelques milliers d'euros“.
Il y aura cependant des exceptions à la règle. Un élève en situation de handicap, ou plus généralement atteint d'un trouble de la santé nécessitant qu'il ait un portable sur lui, pourra le garder. De même, les appareils pourront être utilisés pendant les cours à des fins pédagogiques. Il faudra attendre plusieurs mois avant de voir les effets de la mesure, jugée “essentielle pour le bien-être et la réussite [des] élèves“.
Dans les faits, chaque collège devra définir la forme que prendra cette interdiction. On peut imaginer par exemple que les élèves gardent leur appareils sur eux, mais éteints. Idéalement, ils seront rangés “dans des casiers ou des pochettes“. Si besoin, les conseil départementaux, qui gèrent les collèges, devront financer leur mise en place, sans que ce soit une obligation. Élisabeth Borne estime le coût d'une telle opération à “quelques milliers d'euros“.
Il y aura cependant des exceptions à la règle. Un élève en situation de handicap, ou plus généralement atteint d'un trouble de la santé nécessitant qu'il ait un portable sur lui, pourra le garder. De même, les appareils pourront être utilisés pendant les cours à des fins pédagogiques. Il faudra attendre plusieurs mois avant de voir les effets de la mesure, jugée “essentielle pour le bien-être et la réussite [des] élèves“.
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