Mieux Prévenir

Comprendre le rapport entre la santé et l'environnement pour mieux protéger nos enfants et les générations futures.

27 févr. 2018

Suisse : Communiqué de presse des Médecins en faveur de l’Environnement : Assouplissement de la radioprotection pour les installations de téléphonie mobile

Communiqué de presse  des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE), le 22 février 2018 

Assouplissement de la radioprotection pour les installations de téléphonie mobile
Doutes sanitaires et aucune nécessité technique

Après que le Conseil des États a refusé il y a un an, en raison de doutes sanitaires, une motion pour relever les valeurs limites des installations de téléphonie mobile, le Parlement doit à nouveau voter une intervention relative à la révision de l’ordonnance correspondante sur la protection contre le rayonnement non ionisant (ORNI). L'assouplissement de l'ORNI revendiqué dans une motion n'est pas sans présenter des soupçons sanitaires et n'est pas nécessaire pour l'expansion de la téléphonie mobile et la garantie de la numérisation. Les Médecins en faveur de l’Environnement et les médecins au Parlement recommandent au Parlement de refuser à nouveau la motion. L'Union Suisse des Paysans (USP) également, l'HabitatDurable Suisse et la Fédération Suisse des Patients se rallient à cette exigence. 

23 févr. 2018

Suisse : L’angoisse monte face aux antennes

Au mois de février, la Suisse recense 18'813
emplacements d'antennes.  
"Le pays compte, en ce mois de février 2018, 18 813 stations. Ce maillage répond aux besoins d’une population équipée de 11,2 millions d’abonnements à la téléphonie mobile, soit un taux de 136%... La consommation n’est pas la seule à croître. L’inquiétude se manifeste aussi avec virulence en raison de publications qui pointent les risques sanitaires pour la population – de l’insomnie au cancer en passant par la dépression – que pourraient présenter les ondes de la téléphonie mobile. Le sujet est controversé. Qu’importe? Les opposants invoquent le principe de précaution."

L’angoisse monte face aux antennes
par Philippe Maspoli, ABO+, 24heures, 23 février 2018

Téléphonie mobile : Des habitants inquiets pour leur santé viennent de monter aux barricades à Bex. À Orbe, une procureure va enquêter.

De Dieselgate à Phonegate

De Dieselgate à Phonegate
23 février 2018 - voir aussi arazi.fr

La Tribune de Genève vient de publier cet article : "L'interdiction, seule solution contre le diesel" : Allemagne : La justice pourrait bannir les véhicules les plus sales des centres-villes". La pollution tue prématurément 13 000 personnes par an outre-Rhin. Priorité à la santé : Hambourg, Stuttgart ou Munich affirment qu’elles n’ont plus d’autres choix. Dans la ville de BMW, on prévoit d’interdire les engins ne répondant pas aux normes Euro 6, soit 300 000 véhicules. «Je ne vois pas d’alternative. Les niveaux de pollution sont devenus effrayants», insiste le maire social-démocrate de Munich, Dieter Reiter (SPD). «Les intérêts de chacun doivent être pris en compte. Mais la santé des citoyens est prioritaire», juge-t-il.

Les médias et les autorités continuent à ignorer le Phonegate, un scandale industriel et sanitaire similaire à celui du Dieselgate. A quand l'interdiction de la vente des téléphones mobiles dont les valeurs DAS dépassent les normes réglementaires de 2W/kg quand ils sont testés à 0 distance du corps?  La plupart des consommateurs les utilisent ou les tiennent contre la peau (dans la main, dans une poche ou un soutien-gorge). A quand l'interdiction de l'usage des téléphones mobiles par de jeunes enfants? A quand les avertissements des autorités de la santé publique?

LOffice fédéral allemand chargé de la radioprotection (BfS) n'a pas connaissance de ce grave problème de santé publique. On a comparé les DAS corps (Débit d'Absorption spécifique) de 3 téléphones mobiles sur le site du BfS, mesurés à un certain distance du corps avec ceux de l'ANFR (Agence français national de radiofréquences, mesurés à 0 distance du corps:

22 févr. 2018

NTP, Ramazzini, plus qu’une coïncidence

NTP, Ramazzini, plus qu’une coïncidence
jay / electrosensible.info, 22 février 2018

Source : More Than a Coincidence – Microwavenews.com – 20/02/2018

New Large Animal Study, Like NTP’s, Links RF to Schwannoma of the Heart

C’est arrivé encore une fois

Une seconde étude scientifique de grande envergure a trouvé des tumeurs au niveau des cellules de shwann (schannome) situées au niveau du cœur de rats mâles exposés à des radiofréquences ».

Ces nouveaux éléments proviennent de l’institut Ramazzini de Bologne en Italie.

Les schwannomes malins du cœur découverts dans l’étude italienne sont les mêmes que ceux qui ont été décrits un peu plus tôt ce mois-ci dans l’étude américaine du programme national de toxicologie (NTP) et dont la préoccupation était de savoir si l’exposition aux radiations du téléphone portable, que ça soit du GSM ou du CDMA (NDRL: Norme américaine), pouvait mener à l’apparition de cancers. Le projet italien commença en 2005, au même moment où le NTP était en plein rush.

La publication d’un article scientifique détaillé de l’expérimentation italienne est attendue dans la semaine qui vient au sein de la revue « Environmental Reseach » , un journal scientifique avec comité de lecture.

19 févr. 2018

"Cancer : distinguons le vrai du faux!"

Je n'ose pas mettre le texte de cet article trompeur sur le cancer ici : "Cancer: distinguons le vrai du faux!"  http://www.illustre.ch/magazine/cancer-distinguons-le-vrai-du-faux [L'article n'est plus disponible.]

Le neuro-oncologue suisse Andreas Hottinger répond aux questions les plus courantes :

L’utilisation du téléphone portable augmente-t-elle le risque de cancer?

Dr Andréas Hottinger
Non. Les dernières études démontrent clairement que l’utilisation du téléphone portable n’a pas d’incidence sur l’augmentation du nombre de cancers du cerveau. Celle-ci est essentiellement liée au vieillissement de la population. Vu que les téléphones portables se sont démocratisés vers la fin des années 1990, on peut à ce jour dire qu’il n’y a pas de risque puisqu’on les utilise depuis plus de vingt ans.

Vivre près d’une ligne à haute tension peut-il provoquer des cancers?

A ce jour, aucune étude sérieuse ne le démontre.

Notre commentaire 

Nous sommes très fâchés que ces soi-disant "spécialistes" continuent de minimiser les risques des radiofréquences émises par les téléphones mobiles et autres technologies sans fil, et ainsi trompent les utilisateurs, les laissant croire qu'il n'y aucune raison d'appliquer le principe de précaution, en réduisant l'exposition aux ondes.

18 févr. 2018

Mieux que le Wi-Fi ? Voici le Li-Fi : trois questions pour comprendre

Les lampes Li-Fi permettent de se connecter à internet
grâce à la lumière.  Capture Video
"Le choix d’utiliser le Li-Fi à l’hôpital de Perpignan (voir plus bas) a notamment été fait pour limiter l’exposition des patients et du personnel au rayonnement des ondes électromagnétiques du Wi-Fi, régulièrement décriées. Cependant, aucune étude n’a pour l’instant établi avec certitude l’innocuité sur le long terme des ondes lumineuses modulées à une telle fréquence sur l’oeil humain."

Mieux que le Wi-Fi ? Voici le Li-Fi : trois questions pour comprendre
sudouest.fr, 16 février 2018

Ce nouveau mode de connexion internet est-il en passe de détrôner le Wi-Fi ? Que promet-il, et à quel prix ? On fait le point.

Se connecter à Internet grâce à la lumière, c’est en substance ce que promet le Li-Fi, un mode de connexion qui devrait se développer rapidement dans les prochaines années. Les professionnels du secteur se sont d’ailleurs réunis à Paris les 8 et 9 février dernier pour la première édition du Global Li-fi. Alors, vraie révolution ? Faut-il s’attendre à la fin du Wi-Fi ? Quels avantages et quels inconvénients ce nouveau réseau possède-t-il ? Tour d’horizon.

Métaux rares : «Un véhicule électrique génère presque autant de carbone qu’un diesel» : Interview avec Guillaume Pitron

Métaux rares : «Un véhicule électrique génère presque autant de carbone qu’un diesel»
par Marine Ernoultliberation.fr, 1 février 2018

Dans une mine d'extraction de terres rares de la province
chinoise du Jiangxi, en octobre 2010.
Photo stringer. Reuters.
Dans son dernier ouvrage, «La Guerre des métaux rares», Guillaume Pitron dénonce «la face cachée de la transition énergétique et numérique». Pour le journaliste, éoliennes, panneaux solaires et voitures électriques se contentent de déplacer la pollution à l’autre bout du monde.

Iridium, indium, platine, terres rares : ces métaux aux noms parfois méconnus sont essentiels pour les industries de pointe. Sans eux, pas de batteries électriques, d’éoliennes, de téléphones portables ou de fibre optique. Le journaliste Guillaume Pitron s’est intéressé aux conséquences environnementales et géopolitiques de l’extraction de ces métaux rares. A l’occasion de la sortie de son livre la Guerre des métaux rares, il revient sur six ans d’enquête à travers une douzaine de pays.

Lancer des campagnes des informations sur les téléphones portables qui sont vraiment protectrices

"Bouygues Telecom veut lutter contre l'addiction au smartphone des jeunes": cette annonce s'est inscrite dans les 18èmes journées mondiales sans téléphone portable, qui s'est tenu du 6 au 8 février 2018.

Les journées sans téléphone mobile a passé sans l'Etat de Genève et autres s'en rendent compte, sauf la publication d'une opinion dans la Tribune de Genève le 16 février - après l'événement - et quelques articles sur l'addiction aux smartphones des jeunes par d'autres journaux en Suisse Romande.

S'il est bien de rassembler les parties concernées par l'utilisation des téléphones portables par les jeunes pour discuter l'addiction et d'autres problématiques, les actes sont plus éloquents que les mots. Les initiatives par l'Etat français d'interdire les téléphones portables à l'école et au collège par les élèves de moins de 15 ans dès l'automne 2018 et de lancer une campagne d'information sur la bonne utilisation du téléphone mobile et les 6 bons comportements à adopter pour diminuer l'exposition aux radiofréquences vont dans le bon sens, mais elles ne sont pas assez rigoreuses pour protéger la santé des enfants.

"Pour combattre l'addiction aux écrans, il faut en parler" - et agir

(Choix d'image par la Rédactrice, "Mieux Prévenir")
"Les actes sont plus éloquents que les mots." Il est temps d'agir, de lancer des campagnes d'information dans les écoles pour "amener les utilisateurs à comprendre les dangers des radiofréquences et changer de comportement en refusant d'offrir un mobile aux enfants de moins de 14 ans; en tenant le téléphone toujours éloigné des enfants; en tenant le téléphone toujours éloigné du corps et pas seulement de la tête et en privilégiant les commandes vocales. (Voir "Téléphone mobile et santé : un nouveau scandale étouffé... le Phonegate".)

Pour combattre l'addiction aux écrans, il faut en parler
par Patrick Monay, chef de la chronique suisse, tdg.ch, 16 février 2018

Les journées sans téléphone portable ont pris fin jeudi. Vous n’aviez pas remarqué la différence? Dommage pour Phil Marso, l’écrivain français qui a eu l’idée en 2001 d’inviter le public à réfléchir à l’usage qu’il fait des smartphones. Pour la 18e édition, début février, Marso a lancé un défi aux écoliers et collégiens de l’Hexagone: se passer de leur téléphone durant trois jours à l’école et tenter de s’amuser autrement à la récréation. Par exemple en faisant deviner à leurs camarades l’auteur de telle citation, le titre d’une série TV ou leur sport préféré. «Tu as réussi? Bravo! Tu peux partir en vacances sur une île déserte», concluait, non sans ironie, le descriptif du projet.

16 févr. 2018

[Communiqué] Phonegate : une réponse ministérielle pas à la hauteur des enjeux de santé publique

La réponse ministérielle est décevante et certainement pas à la hauteur des enjeux. Les industriels de la téléphonie mobile ont exposé les consommateurs à des niveaux d'ondes supérieurs à ceux testés sur les animaux de laboratoire.

[Communiqué] Phonegate : une réponse ministérielle pas à la hauteur des enjeux de santé publique
Par Marc Arazi, arazi.fr, 16 février 2018

Après plus de sept mois d’attente, une réponse aux courriers des 19 juin 2017 et 5 janvier 2018 à M. Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire et Mme Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, est arrivée ce lundi 12 février. Elle est signée de M. le Professeur Jérôme Salomon, directeur général de la Santé et de M. Marc Mortureux, directeur général de la Prévention des risques. Cette lettre, plus technocratique que politique, est loin de répondre à l’urgence de santé publique et aux mesures indispensables qui s’imposent face à ce nouveau scandale sanitaire et industriel, le Phonegate.

15 févr. 2018

Scandales sanitaires

L'Association des médecins du canton de Genève a publié notre opinion sur leur site.

Cigarettiers


15.02.18 | Rubrique(s): Revue de presse | Lien


Jeudi, 15 février 2018

Courrier – Genève, 10 février
On vient d’apprendre que quatre cigarettiers sont accusés de tricher sur le taux de goudron et de nicotine dans leurs produits en falsifiant des tests. Cette nouvelle, tout comme le Dieselgate, a été rapportée par les grands médias, contrairement au scandale du Phonegate.

Un médecin français, le Dr Marc Arazi, a dévoilé les contrôles trompeurs des fabricants des téléphones mobiles qui ne testent pas l’usage réel des consommateurs, c’est-à-dire en contact avec le corps. Cela met en danger notre santé, en nous exposant aux taux de radiations dépassant les normes (DAS) réglementées.

Phonegate : la Députée Européenne Finlandaise Merja Kyllönen écrit à la Commission Européenne

Phonegate : la Députée Européenne Finlandaise Merja Kyllönen écrit à la Commission Européenne
Par Marc AraziPublié: 6 février 2018

La Députée Européenne Finlandaise Merja Kyllönen a envoyé le 24 janvier 2018 une question écrite (E-000081/2018) à la Commission Européenne intitulée : « Impact of mobile phone radiation on the health of European citizens ». Cette demande est en ligne directe avec les mesures de tests réalisées par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) sur près de 400 téléphones portables au contact direct du corps et mon action de lanceur d’alerte pour faire toute la transparence sur ce nouveau scandale sanitaire et industriel. Kyllönen écrit : « Most members of the public are not aware that mobile phones emit radiation waves even when in pockets, so direct skin contact is not even needed, and, moreover, the information on the allegedly safe distance between the phone and the body is currently in phone manuals, about which serious doubts have been expressed as to this not being the most effective place in terms of a source of information. »

Suisse : Newsletter du groupe consultatif d’experts en matière de rayonnement non ionisant (BERENIS)

Newsletter du groupe consultatif d’experts en matière de RNI (BERENIS)

Remarque: Les newsletter ont été réalisés sur mandat de l'OFEV. Seul le groupe consultatif d'experts en matière de RNI (BERENIS) porte la responsabilité de son contenu.

Le groupe consultatif d’experts en matière de RNI (BERENIS)

Newsletter BERENIS No 12 - Décembre 2017 (PDF, 460 kB, 01.12.2017)

Résumé et évaluation des études sélectionnées De mi-mai à fin juillet 2017, 62 nouvelles publications ont été identifiées et sept d’entre elles ont été discutées de manière approfondie par le groupe d’experts BERENIS. Parmi ces sept publications, quatre, considérées comme particulièrement significatives, ont été sélectionnées aux fins de l’évaluation ; elles sont résumées ci-après.

1) Études animales et études cellulaires expérimentales 

14 févr. 2018

Belgique : Réseau 5G à Bruxelles : les opérateurs s’impatientent

« Il faut évidemment favoriser l’accès aux nouvelles technologies, mais aussi veiller à ce que la population soit protégée d’un surcroît d’émissions d’ondes », lâche Vincent De Wolf, chef de file MR au Parlement régional.

Réseau 5G à Bruxelles : les opérateurs s’impatientent
lesoir.be, 12 février 2018

Les patrons télécoms estiment impossible le déploiement de la 5G, en raison de l’application de normes d’émission « les plus strictes d’Europe ».

Qui peut comprendre qu’on veuille taxer le progrès ? » Malgré son caractère général, la question de Marc Lambotte, le patron d’Agoria, vise un cas précis : celui du déploiement du réseau 5G sur le territoire de la Région bruxelloise. En cause, les taxes communales, qui « varient selon les communes entre 3.000 à 10.000 euros par antenne » et sont, selon le patron de la Fédération de l’industrie technologique « un non-sens ». Mais ce n’est pas la seule raison qui fait dire à Marc Lambotte que Bruxelles risque de « manquer le train ». Le déploiement de la 5G ne serait pas possible dans les conditions actuelles car Bruxelles applique « les normes d’émission les plus strictes en Europe ».

12 févr. 2018

Réseau 5G et internet des objets : un cheval de Troie

© whatis5g.info
Réseau 5G et internet des objets : un cheval de Troie
par Paul Heroux, maisonsaine.ca, 9 février 2018

Par Paul Héroux, physicien, professeur de toxicologie des champs électromagnétiques, Faculté de médecine de l’Université McGill

Endossé par Dr David O. Carpenter M.D., Richard Conrad, Ph.D., Devra Davis Ph.D., Olle Johansson Ph.D., Don Maisch, Ph.D., Sam Milham, M.D., Anthony B. Miller, M.D., L. Lloyd Morgan, ing., Hugo Schooneveld, Ph.D., Fernand Turcotte, M.D., Louise Vandelac, Ph.D.

L’industrie du sans fil a hâte de déployer près de chez vous l’infrastructure soutenant sa technologie de cinquième génération (5G). Des équipements de la taille d’un ordinateur seraient installés sur les poteaux électriques à environ tous les 150 mètres. La technologie 5G utilise des micro-ondes de taille millimétrique facilement bloquées par des obstacles comme les feuilles des arbres, d’où la nécessité d’ériger des millions d’amplificateurs de signaux. Ce serait la solution la plus efficace au problème croissant de congestion des réseaux numériques à l’heure du streaming audio-vidéo. Les données circuleraient par fibre optique, mais le dernier saut, entre les poteaux et les bâtiments, se ferait généralement sans fil.

Le réseau 5G soutient l’Internet des Objets (IdO) qui fera exploser le débit des données transmises sans fil. À l’avenir, la plupart des articles que vous achèterez contiendront une puce cellulaire qui générera des données qui seront recueillies par les entreprises et, ultimement, par les gouvernements. Au-delà d’une volonté implacable de faire exploser les ventes, peut-on voir autre chose dans le marché 5G-IdO moussé par les promesses d’une vie plus confortable et « intelligente »?

Une vérité qui dérange l’industrie

10 févr. 2018

Smartphones : vous aussi, vous êtes accros ?



Smartphones : vous aussi, vous êtes accros ?
courrierinternational.com, 6 février 2018

Les téléphones portables encore plus addictifs que le tabac… C’est ce que laisse entendre, avec humour, le dessinateur suisse Chappatte. Le sujet de l’addiction aux nouvelles technologies est en tout cas pris très au sérieux par nombre d’experts, notamment par un groupe d’anciens employés de Facebook et de Google. Ceux-ci ont créé la plateforme Center for Humane Technology [“Centre pour une technologie humaine”] et s’apprêtent à lancer une campagne de sensibilisation sur les effets nocifs des réseaux sociaux et des smartphones, en particulier chez les enfants, rapporte le New York Times.

https://www.courrierinternational.com/dessin/smartphones-vous-aussi-vous-etes-accros

France : 4G, antennes-relais, la question des ondes fait des vagues

4G, antennes-relais, la question des ondes fait des vagues
par Thomas Deszpot, limprevu.fr
15 janvier 201

En fin de semaine dernière, le gouvernement a renouvelé pour dix ans les licences d’exploitation d’Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom. Cet accord, signé « sans enchères et sans augmentation des redevances payées à l’État », comme le précise Le Parisien, prévoit néanmoins une contrepartie majeure. Les opérateurs s’engagent en effet à déployer un vaste plan d’investissement : 3 milliards d’euros.

« La France se classe 24e sur 28 en Europe en termes de couverture 4G », glissait ce matin dans une interview le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Au programme des opérateurs, donc, une modernisation des équipements existants et une réduction massive des « zones blanches », ces territoires le plus souvent très ruraux peu, pas, ou mal pourvus en matière de connexion.

Quid des ondes ?

Tabac : les cigarettiers accusés de tricher sur la teneur en goudron et nicotine

Le Comité national contre le tabagisme a déposé une plainte
début février contre quatre cigarettiers pour "mise on danger
délibérée de la personne d'autrui".
On vient d’apprendre que quatre cigarettiers sont accusés de tricher sur le taux de goudron et de nicotine dans leurs produits en falsifiant des tests. Les résultats dépassent les seuils fixés par les autorités sanitaires. Ces tests mécanisés ne reflètent pas la consommation normale des fumeurs. Cette nouvelle, tout comme le Dieselgate, a été rapportée par les grands médias, contrairement au scandale du Phonegate. Un médecin français, le Dr Marc Arazi, a dévoilé les contrôles trompeurs des fabricants des téléphones mobiles qui ne testent pas l’usage réel des consommateurs, c'est-à-dire, en contact avec le corps. Cela met en danger notre santé, en nous exposant aux taux de radiations dépassant les normes (DAS) réglementées.

Tabac : les cigarettiers accusés de tricher sur la teneur en goudron et nicotine
Le Monde, 8 février 2018

Faudra-t-il parler de « tobaccogate », comme il y eut un « dieselgate » ? La plainte pénale déposée début février devant le procureur de la République par le Comité national contre le tabagisme (CNCT), accusant les filiales françaises de quatre cigarettiers (British American Tobacco, Philip Morris, Japan Tobacco et Imperial Brand) de « mise en danger délibérée de la personne d’autrui », ne peut en tout cas qu’évoquer le scandale récent des moteurs diesel truqués – pourvus de logiciels abaissant artificiellement les émissions polluantes pendant les tests réglementaires.

8 févr. 2018

Portable et risques sanitaires : les autorités jouent la montre…: Communiqué de Presse de Robin des Toits

Portable et risques sanitaires : les autorités jouent la montre…
Communiqué de Presse, robindestoits.org, 7 février 2018

Alors que s’accumulent les preuves scientifiques sur les risques cancérigènes liés à l’utilisation du portable (1), alors que de plus en plus d’études et d’éléments objectifs ainsi que d’appels d’éducateurs, de psychiatres alertent sur les dangers d’une trop grande exposition aux écrans pour les enfants (2), les autorités continuent à ne pas prendre les mesures qui s’imposent sauf pour se couvrir elles-mêmes...

Le Conseil de l'Ordre des Médecins faisant suite à une demande d'Enedis va même jusqu'à poursuivre l'un des rares médecins qui fait progresser la connaissance scientifique sur l'électro-hypersensibilité (intolérance aux champs électromagnétiques émis par les technologies du sans-fil). Le Professeur BELPOMME se retrouve contraint de poursuivre en diffamation le Journal International de Médecine qui a fait état de la plainte du Conseil de l'Ordre au mépris du secret de l'instruction. Le Professeur BELPOMME nous a confirmé n'avoir fait que son devoir de médecin et de chercheur et d'avoir toujours été fidèle au serment d'Hippocrate. Il a déjà publié dans une revue scientifique à comité de lecture (3), trois autres articles (l'un notamment sur l'encéphaloscan) sont soumis à comité de lecture ou en passe d'être publiés...

Quel besoin de poursuivre un scientifique qui fait avancer la science ?

6 févr. 2018

France : Téléphones portables pour enfants : le cri d'alarme d'une association

"L'Agence nationale de sécurité sanitaire recommande de dissuader l'usage des dispositifs de communication mobile par des enfants de moins de 14 ans."

Téléphones portables pour enfants : le cri d'alarme d'une association
par Frédéric Mouchon, leparisien.fr, 6 février 2018

L'association Agir pour l'environnement demande à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, d'interdire ces mobiles.

Attention au trop-plein d'écrans chez les plus jeunes !
LP/ Laurent Geneslay
Hélène le décrit comme un « combat quotidien » entre elle et son fils de 3 ans. Tous les jours, quand elle et son mari ont le dos tourné, Edouard subtilise le portable du papa pour « jouer aux bébêtes ». Pourtant « interdit d'écran », le petit est devenu accro à Clash of Clans, ce jeu sur mobile où l'on participe à des guerres entre tribus. « Il sait visionner tout seul des vidéos sur YouTube, soupire Hélène. Comme son cousin de 11 ans a déjà son portable, on a perdu d'avance, et si on arrive à tenir jusqu'à ses 7 ans sans lui acheter le sien, ce sera déjà bien. »

Inquiet de voir de plus en plus d'enfants pendus à un téléphone, l'association Agir pour l'environnement ira remettre ce mardi matin à la ministre de la Santé deux portables proposés aux tout petits pour lui demander d'interdire ces mobiles. Une initiative qui tombe à point nommé, le jour de la Journée sans portable.

Des modèles qui ressemblent à ceux des grands

5 févr. 2018

Etats-Unis : Une nouvelle étude confirme les risques du téléphone portable

Une nouvelle étude confirme les risques du téléphone portable
par Albane Canto, actu-environnement.com, 5 février 2018

Après dix ans d'études, les scientifiques du National Toxicology Program (NPT), qui dépend de l'Institut américain pour l'environnement et la santé (NIEHS) publient les premières conclusions de leurs travaux sur l'effet des radiofréquences des téléphones portables sur la santé. L'étude comporte en fait deux volets, l'un pour les rats, et l'autre pour les souris.

Continuer à lire :

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3 févr. 2018

[Première réaction] Phonegate : les niveaux de radiation au centre des risques de tumeurs cancéreuses et non cancéreuses décelés par l’étude américaine NTP

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[Première réaction] Phonegate : les niveaux de radiation au centre des risques de tumeurs cancéreuses et non cancéreuses décelés par l’étude américaine NTP
Par Marc Arazi, arazi.fr, 3 février 2018

L’étude des scientifiques du National Toxicology Program (NTP), agence rattachée à l’Institut national pour l’environnement et la santé de l’institut national pour la santé (NIEHS/NIH) marque un nouveau tournant dans la compréhension des risques pour la santé humaine et animale liés à la puissance des rayonnements des téléphones portables.

Après une étude d’une durée de plusieurs années et dotée d’un budget de 25 M$, le sérieux des deux rapports rendus ce 2 février 2018 (sur le rat et la souris) devrait mettre fin à la stratégie de déni du risque et de doute orchestrée par les industriels du secteur pour favoriser leur développement économique. Même s’il y fort à parier qu’ils vont se lancer dans une nouvelle bataille de dénigrement d’ici à la réunion prévue par le NTP le 28 mars pour rendre leurs conclusions après que la communauté scientifique ait pu présenter toutes ses observations et commentaires.

2 févr. 2018

La preuve scientifique irréfutable que les ondes des téléphones cellulaires sont cancérogènes

LA PREUVE SCIENTIFIQUE IRRÉFUTABLE QUE LES ONDES DES TÉLÉPHONES CELLULAIRES SONT CANCÉROGÈNES

Traduction du Communiqué de l'Environmental Working Group, 2 février 2018
https://www.ewg.org/…/federal-research-confirms-cancer-risk…

Commentaire de la CQLPE (Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique) :
Il n'y a plus aucun doute. Le cellulaire tue! Et il est particulièrement dangereux pour les enfants. Une étude de 25 millions de dollars sur des rats l'a démontré. Ne vous collez plus ces appareils sur la tête. Empêchez vos enfants de moins de 12 ans de s'en approcher. Pour plus de précaution, éteignez le routeur Wi-Fi la nuit et utilisez-le le moins possible le jour. Voici la traduction de ce communiqué de presse publié à 15:20 ce vendredi après-midi.

WASHINGTON - Les données de la plus grande étude animale sur les effets de la radiation des téléphones portables, publiée aujourd'hui par le National Toxicology Program du gouvernement fédéral américain, confirment les résultats d'études humaines selon lesquelles le rayonnement des téléphones portables augmente le risque de cancer.